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Elections locales de mars 2009 : La loi du 50/50 promulguée hier

En dépit des indignations de l’opposition liées au changement des règles du jeu, le président a promulgué la loi instituant la nouvelle clef de répartition des suffrages entre les scrutins majoritaire et proportionnel. Le 50/50 est désormais de rigueur.


Rédigé par leral.net le Samedi 17 Janvier 2009 à 11:13 | | 0 commentaire(s)|

Elections locales de mars 2009 : La loi du 50/50 promulguée hier
C’est fait ! Le projet de loi numéro 68/2008 modifiant le code électoral, voté par l’Assemblée nationale a été promulgué hier, 16 janvier par le président de la République. Ceux qui voyaient dans le retard de cette promulgation une porte pour le report des élections locales vont déchanter. C’est Macoumba Koumé, magistrat, directeur de la Formation et de la Communication au Bureau des élections qui a confirmé l’entrée en vigueur des modifications apportées au Code électoral par l’Assemblée nationale.
En tout, ce sont neuf articles du Code électoral qui étaient visés par cette modification. Il s’agit des articles L189, L190, L193, L225, L226, L239, L242, L244 et L245. Ces retouches de la loi électorale vont changer le mode scrutin aux élections locales qui était mixte et allouait les 2/5 des sièges à pourvoir à la liste majoritaire et 3/5 à la liste proportionnelle. Depuis hier et en directions des locales du 22 mars, la clef de répartition passe de 50% sur la liste majoritaire et 50% sur la liste proportionnelle, appelée communément le «plus fort reste».

La balle est désormais dans le camp des partis politiques. La date de clôture du dépôt des listes est fixée à mardi prochain, 20 janvier à minuit. Mais avant, les coalitions de partis devront impérativement se signaler au service du ministère de l’intérieur au plus tard lundi à minuit pour faire connaître le nom de leur entité.

Pour l’heure, deux grandes coalitions sont en train de se constituer : la majorité présidentielle et Bennoo siggil Sénégaal qui a élargi son «front» à des composantes de la société civile.
Mais, jusqu’à présent, aucun de ses regroupements n’a encore franchi l’épineuse étape des investitures. Le camp présidentiel s’étripe dans plusieurs localités du pays au fur et à mesure que l’on se rapproche de la date fatidique de dépôt des listes, et, dans les rangs de l’opposition, les leaders masquent difficilement leurs querelles de positionnement.

Source: Le Quotidien


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