«Pourquoi les actes préparatoires aux déclarations de candidatures ne sont toujours pas disponibles ?» Cette interrogation est celle de l’expert électoral Ndiaga Sylla, qui suit de très près le processus menant aux élections locales de janvier de 2022.
Pourtant, fait-il constater, à deux semaines du dépôt des candidatures aux élections des conseillers territoriaux, certains actes préparatoires essentiels ne sont toujours pas publiés.
Il s’agit, selon le Directeur Général du Cabinet d’expertise électorale (Ceelect), du décret fixant le nombre de conseillers à élire dans chaque commune, ville et département; de l’arrêté portant modèle de déclaration de candidatures et de l’arrêté déterminant les 2% d’électeurs “parrains” à collecter par les entités regroupant des personnes indépendantes.
Pour Ndiaga Sylla, il est tout aussi surprenant que les acteurs politiques n’aient pas fait de récriminations devant la non-disponibilité de ces actes, en particulier, le dernier concernant la collecte de signatures pour les candidatures indépendantes.
Il relève en outre qu’il est impossible de présenter, devant toutes les commissions de réception des candidatures, l’original de la quittance et de l’attestation relatives au versement de la caution.
D’ailleurs, il estime que pour les élections départementales et municipales, une telle exigence est absurde. Par conséquent, souligne-t-il, la copie sera certainement présentée par les entités qui font acte de candidature dans plusieurs collectivités territoriales.
Fort heureusement, pour les formations politiques et autres indépendants, nombreux à vouloir briguer les collectivités territoriales, l’expert électoral Ndiaga Sylla a alerté sur ces incongruités qui accompagnent le processus électoral. Surtout qu’elles peuvent avoir des répercussions sur les résultats finaux.
Cela est d’autant plus important que beaucoup observateurs sont unanimes à penser qu’il n’est plus possible de frauder le jour du scrutin. Leur conviction, c’est qu’il suffit juste de biaiser le processus pour s’assurer la victoire électorale. Mais l’opposition semble ne pas le croire ou elle a toujours du mal à comprendre cette donne.
Aujourd’hui, toutes les forces de l’opposition sont concentrées à mobiliser les bases et à renforcer leurs coalitions respectives. A cela, s’ajoutent des guerres de positionnement au sein même des coalitions, pour être candidats aux candidatures au niveau des mairies et des départements.
Cette mobilisation politique est certes importante, mais elle ne doit pas primer sur la maîtrise de toutes les étapes menant au scrutin. D’autant que le manque de conscience sur les questions essentielles, et particulièrement aujourd’hui, des actes préparatoires aux déclarations de candidatures et éventuellement, sur d’autres questions, risquent de les perdre.
L’As
Pourtant, fait-il constater, à deux semaines du dépôt des candidatures aux élections des conseillers territoriaux, certains actes préparatoires essentiels ne sont toujours pas publiés.
Il s’agit, selon le Directeur Général du Cabinet d’expertise électorale (Ceelect), du décret fixant le nombre de conseillers à élire dans chaque commune, ville et département; de l’arrêté portant modèle de déclaration de candidatures et de l’arrêté déterminant les 2% d’électeurs “parrains” à collecter par les entités regroupant des personnes indépendantes.
Pour Ndiaga Sylla, il est tout aussi surprenant que les acteurs politiques n’aient pas fait de récriminations devant la non-disponibilité de ces actes, en particulier, le dernier concernant la collecte de signatures pour les candidatures indépendantes.
Il relève en outre qu’il est impossible de présenter, devant toutes les commissions de réception des candidatures, l’original de la quittance et de l’attestation relatives au versement de la caution.
D’ailleurs, il estime que pour les élections départementales et municipales, une telle exigence est absurde. Par conséquent, souligne-t-il, la copie sera certainement présentée par les entités qui font acte de candidature dans plusieurs collectivités territoriales.
Fort heureusement, pour les formations politiques et autres indépendants, nombreux à vouloir briguer les collectivités territoriales, l’expert électoral Ndiaga Sylla a alerté sur ces incongruités qui accompagnent le processus électoral. Surtout qu’elles peuvent avoir des répercussions sur les résultats finaux.
Cela est d’autant plus important que beaucoup observateurs sont unanimes à penser qu’il n’est plus possible de frauder le jour du scrutin. Leur conviction, c’est qu’il suffit juste de biaiser le processus pour s’assurer la victoire électorale. Mais l’opposition semble ne pas le croire ou elle a toujours du mal à comprendre cette donne.
Aujourd’hui, toutes les forces de l’opposition sont concentrées à mobiliser les bases et à renforcer leurs coalitions respectives. A cela, s’ajoutent des guerres de positionnement au sein même des coalitions, pour être candidats aux candidatures au niveau des mairies et des départements.
Cette mobilisation politique est certes importante, mais elle ne doit pas primer sur la maîtrise de toutes les étapes menant au scrutin. D’autant que le manque de conscience sur les questions essentielles, et particulièrement aujourd’hui, des actes préparatoires aux déclarations de candidatures et éventuellement, sur d’autres questions, risquent de les perdre.
L’As