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Emeutes de l'électricité: un dépôt de gaz des parcelles échappe à une attaque.

Le pire a été évité hier, de justesse. Les populations de l'unité 6 étaient sorties massivement pour protester contre les coupures de courant. En effet, non loin de là, dépôt de gaz. Menaçant d'y mettre le feu, le pire a été évité.


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Septembre 2011 à 11:37 | | 0 commentaire(s)|

Emeutes de l'électricité: un dépôt de gaz des parcelles échappe à une attaque.
Routes barrées, des pierres jonchaient l'asphalte Des pneus brûlées. Les populations de l'unité 6 des parcelles assainies étaient dans la rue hier. Elles protestent contre le fait qu'elles soient restées plus de 72 heures sans le jus En effet, c'est vers 18 voir 19 heures que ces dernières sont sorties. Des jeunes en particulier, poussés par d'autres ont bloqués l'axe menant du premier garage au cinéma U 3. Des voitures étaient obligées de faire demi-tour pour échapper à la furie des jeunes qui étaient prêts à tous. "Nous sommes fatigués et nous sommes restés plus de soixante douze heures sans courant. Nos provisions sont à la poubelle à cause de la Senelec" crie cette dame visiblement sous le choc. Pour les populations de l'unité 6, "durant des jour, il leur a été impossible de boire de l'eau fraîche. Et es factures continuent à connaitre une hausse. Ce n'est pas normal". Pour les jeunes qui ont mis le feu, "le régime de Wade est responsable de toute cette situation" Et ceux qui devaient prendre soit un car ou un taxi étaient obligés de marcher pour rejoindre d'autres arrêts. Ce qui semble plus cocasse a été le fait que des jeunes ont brûlé des pneus non loin du dépôt de gaz. Et ce sont deux policiers de la circulation qui se sont intervenus pour leur faire entendre raison. Le pire a été évité. Des heures d'attente, la police est venue, mais n'est pas restée pour dissuader les jeunes. Préférant continuer sa route. Au même moment, d'autres mettaient le feu sur l'axe case bas lycée des parcelles assainies. Et c'est la par la suite que les limiers des parcelles en nombre important se sont interposés. Et les responsable de se séparer, préférant prendre la tangente. Aucune arrestation n'a été notée. Les voitures ont failli être saccagées. Pour cause, elles ont tenté de forcer le barrage érigé par les populations. Jusque vers 21 h, le courant ne s'était pas rétabli, mais les populations ont menacé de durcir le ton.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)

Ibrahima GUEYE pressafrik.com

( Les News )