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États-Unis : fraîchement libéré par erreur, sa femme le ramène en prison

Rédigé par Alain Lolade le 27 Juin 2018 à 12:28

Surprise de voir son mari sortir de prison plus tôt que prévu, une Américaine a découvert que cette libération était une erreur... et d'avoir alors reconduit le détenu derrière les barreaux.


On ignore encore s’il se savait le bénéficiaire d’une faute d’inattention ou s’il pensait à un miraculeux geste de bonté de la part de l’établissement pénitentiaire. Fin mai, un détenu de la prison du comté de Mesa, dans le Colorado (États-Unis), a ainsi été libéré par erreur avant que sa femme ne lui fasse faire demi-tour.

Ce prisonnier avait en fait retrouvé la liberté après avoir été confondu avec un autre détenu. The Independent rapporte que tout a démarré quand James R., 38 ans, a temporairement accueilli dans sa cellule Marvin M., 35 ans. Mais quand ce dernier a ensuite changé de cellule, cette modification n’a pas été immédiatement consignée dans les registres.

Il sort de prison par erreur après avoir été confondu avec un autre détenu

Conséquence de cet oubli, quand les gardiens sont venus dans la première cellule pour y libérer le second détenu (soit Marvin M.), le fait qu’ils n’y aient trouvé qu’un prisonnier (James R.) les a conduits à faire sortir cet homme.

Il semblerait donc que ces gardiens n’aient pas vérifié l’identité du prisonnier qu’ils étaient censés libérer. Ils auraient d’ailleurs eu la puce à l’oreille quand le second détenu leur a demandé à quel moment il allait pouvoir retrouver la liberté.

Des charges alourdies et des félicitations pour sa femme

En voyant rentrer son mari au domicile conjugal, la femme de James R. a été surprise car intriguée, avant de le ramener en prison moins de deux heures après sa sortie en réalisant qu’elle découlait d’une erreur.

Celui qui était en attente de jugement pour menaces, effraction et mauvaise conduite est désormais également poursuivi pour évasion, faux et usurpation d’identité criminelle. Sa femme a quant à elle été félicitée pour son geste par le sergent du shérif du comté de Mesa Henry Stoffel, vraisemblablement au contraire de son détenu de mari.





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