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FNPJ, ANEJ, AJEB et ANAMA: les ex-travailleurs exigent leur intégration dans l'ANPEJ

Le collectif réunissant les ex-travailleurs de quatre agences publiques récemment dissoutes a réclamé, mercredi à Dakar, le paiement des arriérés de salaire dus aux agents concernés et le "reversement intégral" de ces personnels dans la nouvelle Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes (ANPEJ).


Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Janvier 2014 à 21:14 | | 0 commentaire(s)|

 FNPJ, ANEJ, AJEB et ANAMA: les ex-travailleurs exigent leur intégration dans l'ANPEJ
Le 16 décembre dernier, le chef de l'Etat, Macky Sall, annonçait la suppression du Fonds national de promotion des jeunes (FNPJ), de l'Agence nationale pour l'emploi des jeunes (ANEJ), de l'Agence pour l'emploi des jeunes des banlieues (AJEB) et de l'Agence nationale d'appui aux marchands ambulants (ANAMA).

Il avait signalé que ces agences seraient supprimées et regroupées en une seule structure, devenue l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes (ANPEJ) et placée sous la direction d'Amadou Lamine Dieng.

Réunis en assemblée générale d'information, dans les locaux du centre d'incubateur de l'ex-OFEJBAN, les ex-travailleurs de l'ANEJ, de l'AJEB, du FNPJ et de l'ANAMA ont dit avoir décidé de se regrouper en une seule entité pour mieux défendre leurs intérêts.

Ils portaient des pancartes et autres affiches sur lesquelles on pouvait notamment lire : "Nous exigeons le reversement intégral du personnel", "Nous refusons d'être les agneaux du sacrifice", "Rationalisation : oui. Licenciement : non. Reversement : oui",

"Nos emplois, notre dignité, arrêtons l'injustice", "Nous exigeons le paiement intégral des arrières de salaires" sont d'autres revendications portées par les ex-travailleurs de ces structures.

"L'Etat ne peut pas créer une nouvelle agence pour l'emploi des jeunes et supprimer des emplois. L'Etat est dans l'obligation de nous payer nos arrières de salaires'', a déclaré Marie Ngoné Ndiaye, présidente dudit collectif. "Aujourd'hui, nous sommes sans médiateur", a-t-elle ajouté au cours de cette AG.

Selon Mme Ndiaye, les autorités des quatre structures dissoutes n'ont pas édifié leurs ex-agents sur leur sort. Ils ont demandé au chef de l'Etat Macky Sall de leur rendre justice.

''Avec la disparition des agences de jeunes, les jeunes qui sont à la recherche d'un emploi n'ont plus d'interlocuteur'', a relevé Assane Bâ, porte-parole de ce collectif. "La nouvelle agence est une coquille vide", a dit M. Bâ, soulignant toutefois que plus de 200 emplois seront conservés, après la suppression des agences publiques évoquées.

"Nous n'accepterons pas que notre avenir soit compromis. Il y a la possibilité de reverser l'ensemble des employés des agences dissoutes dans la nouvelle structure", a-t-il dit.

Abdoulaye Cissé, membre du même collectif, a pour sa part salué la mesure de rationalisation de ces agences, mais il a invité l'Etat à reverser les personnels concernés dans les structures de la nouvelle agence.

"Nous serons légalistes jusqu'au bout, mais si on nous pousse dans nos derniers retranchements, nous sommes prêts à faire face", a déclaré Abdoulaye Cissé.

APS

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