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Financement des cantines scolaires: Vers l’adoption d’une loi

Le Sénégal veut financer ses cantines scolaires. Même si une enveloppe d’un milliard a été dégagée dans le budget de 2022, les acteurs de l’éducation veulent une loi pour la pérenniser. Un vœu qui est en passe d’être réalisé, relate "Le Quotidien".


Rédigé par leral.net le Mercredi 15 Décembre 2021 à 13:24 | | 0 commentaire(s)|

Le Sénégal est en passe de se doter d’une loi visant à pérenniser l’alimentation scolaire, en installant des cantines dans toutes les écoles élémentaires du Sénégal.

C’est le ministre-conseiller en charge des questions de l’Education, qui a en fait l’annonce. «Le ministère de l’Education nationale est en train de travailler sur des propositions, pour rendre l’alimentation beaucoup plus présente sur l’ensemble du territoire national. C’était une directive du Président qui avait décidé en 2019, de mettre en place le programme national de cantines scolaires dans les zones rurales et périurbaines. Ce programme a touché 500 mille élèves dans le préscolaire, les daaras, au primaire et à l’école fondamentale», a déclaré Boubacar Siguiné Sy hier, lors de l’atelier national sur l’alimentation scolaire.

Cette rencontre avait pour objectif de lancer officiellement le groupe multisectoriel pour accompagner la politique du gouvernement en matière d’alimentation scolaire. C’est un organe de coordination, d’échange et de mutualisation des bonnes pratiques. Cela va permettre d’être plus efficace dans leurs interventions. Ainsi d’après Bou­bacar Siguiné Sy, «il a été proposé une loi pour pérenniser cette disposition. Cette proposition est à l’étude au ministère de l’Education nationale. Des consultants sont recrutés et ils sont en train d’y travailler».

Il faut préciser que dans le budget du ministère de l’Edu­cation nationale, une enveloppe d’un milliard Cfa a été réservée au programme national de cantines scolaires. C’est le premier pas d’une marche qui aspire à financer directement les cantines scolaires. Qui, jusqu’ici, profitent de l’aide publique au développement. Le pays se donne quatre ans pour y parvenir.

Ndèye Fatou Kébé