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« Françafrique » : Robert BOURGI, Homme de l'ombre désormais en pleine lumière

Après avoir accusé plusieurs hommes politiques français, dont Jacques Chirac et Dominique de Villepin, d'avoir profité des financements occultes de plusieurs dirigeants africains, l'avocat Robert Bourgi sera entendu par la police de Paris jeudi 22 Septembre 2011.


Rédigé par leral.net le Mercredi 21 Septembre 2011 à 02:45 | | 13 commentaire(s)|

« Françafrique » : Robert BOURGI, Homme de l'ombre désormais en pleine lumière
Suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris le 13 septembre, l’avocat franco-libanais Robert Bourgi sera entendu jeudi matin à la brigade financière de la police française.

Après avoir accusé Jacques Chirac et l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin d’avoir reçu près de vingt millions de dollars de la part de divers chefs d’État africains, le conseiller officieux de l’Élysée avait reconnu ne disposer d’aucune preuve de ce qu’il avançait, mais s’était dit prêt à témoigner devant un juge.

Robert Bourgi avait également émis des accusations contre Jean-Marie Le Pen, déclarant que l'ex-dirigeant d'extrême droite avait reçu des fonds occultes de l'ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba, pour financer sa campagne présidentielle de 1988.

Démentis en série
Ont également été mis en cause par l’avocat quatre des six chefs d’État français en poste durant la 5e république : Georges Pompidou, Valery Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac. Côté Afrique, cinq chefs d’État sont nomémment désignés par Bourgi dans le cadre des financements occultes de la Françafrique : Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et Omar Bongo (Gabon). Ils auraient notamment, d’après les dires de Robert Bourgi, versé environ 10 millions de dollars pour la campagne de Jacques Chirac en 2002.

La plupart des accusés ont démenti les allégations de Bourgi, et plusieurs d’entre eux s’apprêtent à porter plainte contre lui pour diffamation : Abdoulaye Wade, l’actuel président du Sénégal ainsi que son fils Karim, mais aussi Dominique de Villepin, Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.

Abdoulaye et Karim Wade vont porter plainte contre Bourgi en France et au Sénégal
Abdoulaye Wade a confirmé à son entourage son intention de porter plainte à Paris et Dakar contre Robert Bourgi pour diffamation, après que celui-ci l'a mis en cause dans des financements occultes de personnalités politiques françaises. Si elle se traduit dans les faits, la procédure lancée par le président sénégalais devrait rejoindre en France celles de son fils Karim, mais aussi de Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen.

Selon une source proche de la présidence interrogée par l’AFP, le président du Sénégal Abdoulaye Wade a confié son intention de porter plainte, comme son fils Karim, contre Robert Bourgi pour diffamation. Ce dernier les avaient accusés d’avoir versé par son intermédiaire - à l’instar d’autres personnalités et chefs d’État africains - des sommes d’argent liquide (estimées à au moins « 20 millions de dollars » par l’intéressé) à plusieurs hommes politiques français, dont l’ex-président Jacques Chirac, son ancien Premier ministre Dominique de Villepin et l'ex-dirigeant d'extrême droite Jean-Marie Le Pen.

La plainte du chef de l’État sénégalais sera déposée « cette semaine à Paris et Dakar », selon la même source. Bourgi risque-t-il une condamnation, lui qui affirme n’avoir « gardé aucune preuve, aucune trace » de ses allégations ? Cette semaine dans Jeune Afrique (n° 2645), l’avocat franco-libanais se fait menaçant et explique qu’il n’a pas « révélé le dixième » de ce qu’il sait. Quelles cartes celui qui se voit comme l’héritier de Foccart et des réseaux de la Françafrique garde-t-il encore dans sa manche ? La procédure contre lui ira-t-elle jusqu’au bout ? Le feuilleton risque de durer.

"Assister au spectacle"
Mais une chose est sûre : alors qu’il compte désormais aller « se retirer en Corse, dans le village de [sa] femme, et assister au spectacle » (sic !) Bourgi s’est fait beaucoup d’ennemis. Il a d’abord accusé Wade d'avoir financé le clan Chirac à hauteur d’un million de dollars, ce qu'avait alors catégoriquement démenti le porte-parole de la présidence sénégalaise. Puis, dans un entretien accordé au quotidien sénégalais L'Observateur, il avait ensuite accusé Karim Wade, ministre d'État chargé de plusieurs portefeuilles, d'avoir remis la même somme à Dominique de Villepin alors secrétaire général de la présidence française.

Karim Wade avait dénoncé dans un communiqué des « affirmations hallucinantes, sorties » de la « seule imagination » de Bourgi. Mais les présidents en exercice du Congo (Denis Sassou Nguesso), du Burkina Faso (Blaise Compaoré), ainsi que les anciens chefs d’Etat du Gabon (Omar Bongo Ondimba) et de Côte d’Ivoire (Laurent Gbagbo) sont également mis en cause par le porteur de valise « repenti », selon ses propres termes.

Pour l’heure, les plaintes contre Robert Bourgi se concentrent au Sénégal et en France. Jacques Chirac, Dominique de Villepin, ainsi que Jean-Marie Le Pen, également accusés d'avoir touché de l'argent occulte de présidents africains, ont déclaré leur intention de porter plainte. Le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour entendre Bourgi.

Bourgi, Homme de l'ombre désormais en pleine lumière
La "Françafrique", l'un des aspects les moins glorieux de la diplomatie française depuis des décennies, pourrait ne pas résister aux déclarations de l'un de ses derniers piliers, Robert Bourgi.

Homme de l'ombre désormais en pleine lumière, l'avocat à l'origine du scandale est considéré comme le dernier grand acteur d'un système de relations privilégiées entre la France et ses anciennes colonies d'Afrique noire reposant sur des réseaux d'influence.

Longtemps inspirée par Jacques Foccart, le "M. Afrique" du gaullisme dont Robert Bourgi est l'héritier, la "Françafrique" avait pour but principal de permettre à la France de demeurer influente politiquement et économiquement sur le continent africain après les indépendances.

Si elles sont avérées, les révélations de Robert Bourgi, qui affirme que les plus hauts personnages de l'exécutif français ont bénéficié de versements occultes s'élevant à des dizaines de millions de dollars de la part de chefs d'Etat africains, offrent de ce système un résumé saisissant.

Pour Jean-Marie Bockel, écarté en 2008 du poste de secrétaire d'Etat à la Coopération après avoir mécontenté plusieurs chefs d'Etat africains par ses positions critiques envers un système auquel Nicolas Sarkozy avait pourtant dit vouloir mettre fin, l'affaire Bourgi porte à la "Françafrique" un coup redoutable.

"Aujourd'hui, on le voit bien, ce système est en train de se fissurer", a-t-il dit sur France Inter. "Il y a une page qui est en train de se tourner. La Françafrique, dans tous ses aspects, y compris celui-là, ça n'est pas fini, je ne suis pas naïf, mais la Françafrique est en train de trembler sur ses bases."

L'opposition a réagi au scandale en dénonçant les pratiques évoquées par Robert Bourgi et en réclamant que la justice, ou au moins une commission d'enquête parlementaire, s'empare de l'affaire.

"Il y a un système qui a organisé l'impunité de la diplomatie secrète et parallèle et des relations avec l'étranger depuis maintenant 20 ans, sans aucune limitation", a déclaré Arnaud Montebourg, candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle.

"Cette impunité a permis que de telles pratiques puissent perdurer sans aucune conséquence pour les intéressés", a-t-il ajouté sur RMC. "C'est ce que j'appelle l'impunité de la Ve République."

"FARIBOLES ET ÉCRANS DE FUMÉE"
Robert Bourgi a d'abord mis en cause Jacques Chirac et Dominique de Villepin avant d'affirmer que les versements occultes remontaient aux années 1960. L'avocat a également dit que la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen en 1988 avait été financée par l'ancien président du Gabon Omar Bongo.

Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen ont tous annoncé leur intention de porter plainte pour diffamation.

Dominique de Villepin, qui a rejeté les accusations de Robert Bourgi comme des "fariboles et écrans de fumée", a souligné qu'elles intervenaient "à un moment très particulier".

L'ancien Premier ministre faisait ainsi référence à l'actuel procès de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris et à la décision, attendue mercredi, de la cour d'appel dans l'affaire Clearstream, dans laquelle 15 mois de prison avec sursis ont été requis contre Dominique de Villepin.

La gauche s'interroge elle aussi sur le rôle de Nicolas Sarkozy dans cette affaire, notamment sur le fait qu'il ait, au mieux, laissé faire.

"Soit M. Bourgi ment et il ment sur tout, soit il dit la vérité et dans ce cas, on a un problème avec l'absence de réaction à l'époque de M. Sarkozy", a dit mardi Alain Vidalies, porte-parole du groupe socialiste de l'Assemblée.

L'affaire n'est pas terminée. Mercredi sortira en librairie le livre de Pierre Péan, "La République des mallettes", qui affirme que Dominique de Villepin a reçu une vingtaine de millions de dollars de chefs d'Etat africains entre 1992 et 2005.

Robert Bourgi affirme que Nicolas Sarkozy n'était mêlé en rien à ces versements. Dans son livre, Pierre Péan cite pourtant un conseiller de Jacques Chirac qui affirme que l'avocat a déposé avant 2007 une mallette aux pieds de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. L'Elysée a refusé de commenter cette information.

(Avec AFP et Reuters)

( Les News )


1.Posté par Ousmane le 21/09/2011 10:18 | Alerter
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Deux faits qui méritent de retenir l'attention:
1/Vous avez écrit:
"Dans son livre, Pierre Péan cite pourtant un conseiller de Jacques Chirac qui affirme que l'avocat a déposé avant 2007 une mallette aux pieds de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. L'Elysée a refusé de commenter cette information."

Ceci tend à accréditer les déclarations de Bourgi, d'autant qu'aucun démenti n'est parvenu de la la Présidence de la République.

2/ Vous avez dit également:
"Pour l’heure, les plaintes contre Robert Bourgi se concentrent au Sénégal et en France."

Cela suffit pour attester du bien fondé des accusations de Bourgi. En effet, si ces accusations avaient été fausses, les autres présidents africains en dehors de Wade ne se seraient pas laissés faire. Ils auraient amené leur démenti public avant celui des autorités françaises et auraient été les premiers à intenter un procès en justice contre Bourgi. Car si les accusations de Bourgi reviennent seulement à présenter les autorités françaises comme des larrons, elles sont plus graves pour les présidents africains impliqués qu'elles présentent comme des larrons de leur peuple, des traîtres non loyaux à leur pays et des lâches et des valets asservis aux autorités françaises.

Or, comme vous le dites bien, on note un silence profond et troublant du côté des africains. Et pire, il semblerait que Laurent Gbagbo et l'un de ses anciens ministres aient confirmé les accusations de Bourgi.

2.Posté par Patisco le 21/09/2011 10:45 | Alerter
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Le mensonge et par définition est action d'altérer la vérité. On peut qualifier le mensonge comme étant une maladie de l'âme liée à un comportement social qui reflète une certaine instabilité, un manque de confiance en soi, une crainte de la transparence en bref un manque de sincérité. Les mensonges occasionnels qui vous sortent de situations plus ou moins embarrassantes, comme les mensonges fréquents, comportent un danger. En effet le fait de minimiser cet acte de tromperie peut engendrer une certaine facilité à improviser la substitution de la vérité et de ce fait devenir une morale de vie. On s'installe ainsi dans un mode de fonctionnement dont les conséquences ne se font pas attendre. En effet on constate très vite que le mensonge a la propriété de se perpétuer et de multiplier ses victimes. La tromperie implique une fausseté méditée, elle finit par nous habiter, nous piéger. En abusant ainsi de la crédulité d'autrui, on en perd la confiance et on n'a plus aucune estime pour soi-même. Dieu Exalté soit-Il dit : « La malédiction de Dieu tombe sur les menteurs ». (Sourate 3:61). Dans une autre sourate : « Dieu ne dirige pas celui qui est pervers et menteur ». (Sourate 40:28).

Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour

3.Posté par VERITE le 21/09/2011 12:01 | Alerter
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Ousmane je ne comprends pas ton analyse, wade a le droit de porter plainte s'il ne se sent pas concerné par ces accusations maintenant libre aux autres chefs d'Etat de poursuivre Bourgi ou de le laisser.

4.Posté par VERITE le 21/09/2011 12:04 | Alerter
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Moi je pense que ce qui est logique voudrait que l’on demander à Bourgi d'apporter la preuve de la véracité de ses déclarations au cas échéant il doit payer car ce qu'il a dit est très grave.

5.Posté par VERITE le 21/09/2011 12:12 | Alerter
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A supposer que Bourgi dit vrai pourquoi il choisi cette période c'est à dire à l'approche des élections pour faire de tels déballage, s'il était vraiment animé de bonne il aurait du le dire depuis le moment des faits.

6.Posté par VERITE le 21/09/2011 12:18 | Alerter
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Qu'un ancien Ministre de Bagbo confirmes ces déclarations de Bourgi ne veut pas dire que Wade est mouillé en plus de cela tout le monde sait que les pros Bagbo vont appuyer Bourgi pour se venger de la France qu'ils voient comme le destructeur du régime de Bagbo.

7.Posté par VERITE le 21/09/2011 12:21 | Alerter
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Bourgi est un maître chanteur et un valet, cet arnaqueur roule pour des personnalités tapis dans l'ombre qui veulent en découdre avec le régime de wade mais il se fatigue pour rien car wade n'est pas un homme qui cède au chantage.

8.Posté par Ousmane le 21/09/2011 12:31 | Alerter
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@Vérité
Je ne me limite pas à dire que Wade a le droit de porter plaine, j'ajoute que c'est ce qui serait normal et attendu de lui, ainsi que de tous les autres présidents africains, au cas où ils estimeraient fausses les graves déclarations de Bourgi.

Mais notant le silence absolu des autres présidents africains autour de cette grave affaire qui devrait les interpeller au premier chef, il est pertinent de se demander si leur silence (à l'exception de Wade) ne devrait pas s'interpréter comme une approbation des propos de Bourgi. Le silence des hommes d'Etat africains est lourd de bruit.

Et d'ailleurs, à ce que je sache, les autorités françaises n'ont pas invité les présidents africains incriminés par les déclarations de Bourgi à faire des déclarations publiques ou à porter plainte en vue de laver leur honneur ainsi que celle de la partie française.

Pie, un conseiller de Chirac enfonce la cloue du côté français pour accréditer les dires de Bourgi, et de même l'ancien président ivoirien ainsi que l'un de ses Ministres fait de même du côté africain.

Et on se souvient également de l'affaire ayant opposé récemment Bourgi à Karim et qui semblerait avoir donné raison à Bourgi, du fait que Karim n'avait pas relevé le défi que Bourgi lui avait lancé, consistant à publier le contenu d'un sms que ce dernier lui aurait écrit. De même, la récente agression contre la Libye qui a été l'occasion d'une grande campagne de propagandes mensongères venant du côté de l’Élisée a tout simplement permis de dévoiler à la face du monde entier le tempérament de la bonne foi chez les autorités françaises.

9.Posté par siga diouf le 21/09/2011 12:47 | Alerter
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Bourgi aura la lourde tâche de sortir les preuves de ses accusations sans fondements contre le président et sa famille. Comme il est allé jusqu'à mouillé des autorités françaises il règle d'abord ses comptes avec eux avant de faire face à la justice sénégalaise

10.Posté par siga diouf le 21/09/2011 12:50 | Alerter
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Bourgi est l'homme le plus décrié ces dernières semaines. En voulant enfoncer le président sénégalais et sa famille il s'est complètement discrédité aux yeux de ses pairs français et du monde entier en général

11.Posté par siga diouf le 21/09/2011 12:52 | Alerter
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La crédibilité du président Wade et son aura international ne sont pas faciles à égratigner. Rien ni personne ne peut freiner son ascension vers la victoire des présidentielles de 2012.

12.Posté par Famille de victime du Naufrage du Joola le 21/09/2011 14:42 | Alerter
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FINANCEMENT OCCULTE EN 2002 : TRES CERTAINEMENT UNE DES RAISONS POUR LAQUELLE LE PRESIDENT CHIRAC A BACHE LE NAUFRAGE DU JOOLA...

LA CORRUPTION UN FLEAU AU SENEGAL !!! à l'origine de la plus grande catastrophe maritime civile mondiale à ce jour : NAUFRAGE DU JOOLA 26/09/2002 près de 2000 victimes, 13 nationalités,
CES FANTOMES QUI HANTENT….. DIEU EST GRAND ET IL SAURA APPORTER VERITE ET JUSTICE.

On ne peut pas tourner la page quand on sait que le drame était prévisible...
Tous du Président, son fils, aux ministres savaient que le bateau n’était plus navigable et pourtant on l’a remis en rotation après plusieurs avaries (la dernière 10 septembre 2002, le drame a eu lieu le 26 septembre). 2000 victimes mortes dans d’atroces souffrances pour la plupart des jeunes. Les secours n’arriveront que 18 h après alors que le drame était connu, pourquoi ????
Tout était possible, des victimes abandonnées….Pourquoi le Président Wade a-t-il refusé que les forces françaises décollent pour porter secours ?
Un pool d’avocats sénégalais payés sur les deniers publics pour faire annuler tous les mandats mais la procédure judiciaire en France toujours en cours et toujours 7 mandats d’arrêts internationaux à l’encontre des présumés coupables.
Une épine entre la France et le Sénégal, un drame méprisé et bafoué mais des familles de victimes déterminées..... Des intérêts économiques et politiques (françafrique) entravent la vérité et la justice.et bafouent les droits de l’homme.
Trop de zones d’ombres autour de ce drame.
DES IMAGES DOULOUREUSES, INSOUTENABLES AU LENDEMAIN DU DRAME ET DES TEMOIGNAGES QUI ACCUSENT LE POUVOIR SENEGALAIS

13.Posté par Bozz le 21/09/2011 16:22 | Alerter
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Mais il a fait un tollé; à quoi ça va lui servir lui seul le sait.

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