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Gabon : Sylvia Bongo, la Première Dame de l'ombre ou la véritable cheffe de l'État ?

Rédigé par leral.net le Mardi 11 Novembre 2025 à 10:49 | | 0 commentaire(s)|

Ce qui n'était hier que soupçons, est aujourd'hui sur le banc des accusations. Sylvia Bongo Ondimba, l'ex-Première dame du Gabon, est désormais au cœur d'un scandale d'État, qui pourrait redéfinir l'histoire récente du pays. Selon M. Park, sujet coréen était le chargé de la sécurité, témoin cité dans une procédure judiciaire en cours, elle aurait signé à la place d'Ali Bongo Ondimba, utilisant le cachet présidentiel, comme s'il s'agissait d'un sceau familial.
Un acte qui dépasse l'indécence (...)

- JUSTICE /

Ce qui n'était hier que soupçons est aujourd'hui sur le banc des accusations. Sylvia Bongo Ondimba, l'ex-Première dame du Gabon, est désormais au cœur d'un scandale d'État qui pourrait redéfinir l'histoire récente du pays. Selon M. Park, sujet coréen était le chargé de la sécurité, témoin cité dans une procédure judiciaire en cours, elle aurait signé à la place d'Ali Bongo Ondimba, utilisant le cachet présidentiel comme s'il s'agissait d'un sceau familial.

Un acte qui dépasse l'indécence politique. Il s'agit d'une usurpation pure et simple de l'autorité suprême de l'État gabonais. Une trahison institutionnelle, un hold-up silencieux sur la République, selon les commentaires des Gabonais indignés de la situation.

Ce témoignage, explosif, confirme ce que de nombreux Gabonais soupçonnaient depuis des années : pendant qu'Ali Bongo Ondimba était diminué par la maladie, le pouvoir aurait été confisqué, détourné, exercé par une femme qui n'avait aucun mandat du peuple. Une dérive monarchique maquillée sous les oripeaux d'un régime constitutionnel.

Le plus révoltant ? Le silence, la complicité, la peur. Combien savaient ? Combien ont laissé faire, au nom d'un pouvoir qu'ils espéraient préserver à tout prix ? Pendant ce temps, des décisions cruciales étaient prises sans légitimité, sans contrôle, sans limites.

Il est temps que la vérité éclate, disent les populations révoltées. Pas pour solder les comptes d'un régime déchu, mais pour restaurer la dignité des institutions et celle du peuple gabonais. L'impunité ne doit plus être la règle. Et ceux qui ont joué avec la République doivent rendre des comptes. Les Gabonais réclament justice et réparation du préjudice subi.

MT/FK



Source : https://www.gabonews.com/fr/actus/justice/article/...