Entre le ministre de la Culture et celui chargé du Festival mondial des arts nègres, on ne sait pas qui est qui et qui fait quoi. Mame Birame Diouf, en charge du Fesman, est devenu l’ombre de son successeur à la tête du département de la Culture, Serigne Modou Bousso Lèye. Leurs télescopages, de plus en plus réguliers, ont fini d’installer la confusion. Ils font même sourire. Le président Wade est l’objet de la satire publique. On sait qu’il a fait réappeler, en catostrophe, dans le gouvernement Mame Birame Diouf pour tenter de contrer son ancien lieutenant Macky Sall ; quand bien même que c’est sous M. Diouf que le Fesman a été maintes fois reporté. Il a fait appel à M. Lèye, pour se saborder la banlieue. En plus, c’est un élément de son fils Karim, leader de la « génération du concret ».
Par cette ambivalence, le président Wade s’écarte de la logique, qui voudrait qu’un ministre de la Culture soit le principal artisan du Fesman. Du coup il se met aux antipodes de la bonne gouvernance, qui écarte le double emploi, le paiement de deux salaires pour un même poste. Hélas, le ministère de la Culture et son doublon, le Fesman, ne sont pas les seuls des gouvernements du président Wade.
La RedactionXIBAR.NET (Dakar, 07 Janvier 2010) -
Par cette ambivalence, le président Wade s’écarte de la logique, qui voudrait qu’un ministre de la Culture soit le principal artisan du Fesman. Du coup il se met aux antipodes de la bonne gouvernance, qui écarte le double emploi, le paiement de deux salaires pour un même poste. Hélas, le ministère de la Culture et son doublon, le Fesman, ne sont pas les seuls des gouvernements du président Wade.
La RedactionXIBAR.NET (Dakar, 07 Janvier 2010) -
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