leral.net | S'informer en temps réel

Guy Marius Sagna: «Macky Sall devrait être préoccupé à écouter les Sénégalais plutôt que de les mettre sur écoute»

En conférence de presse, Guy Marius Sagna, le membre fondateur de Frapp/France dégage est revenu sur son arrestation ainsi que sur ses auditions à la Dic et devant le Doyen des juges d’instruction. Pour Guy Marius Sagna, «Macky Sall devrait être préoccupé à écouter les Sénégalais plutôt que de les mettre sur écoute».


Rédigé par leral.net le Samedi 27 Mars 2021 à 08:45 | | 0 commentaire(s)|

Guy Marius Sagna: «Macky Sall devrait être préoccupé à écouter les Sénégalais plutôt que de les mettre sur écoute»
«C’est du banditisme d’Etat. A la Dic, il m’a été demandé comment est-ce que je pouvais accuser la police d’avoir torturé jusqu’à la mort Pape Sarr au commissariat de Thiaroye, Seck Ndiaye dans sa chambre, Elimane Touré au commissariat du port (…). Il m’a aussi été demandé pourquoi je dis sur un de mes ‘’posts’’ que Macky partira. Je leur ai dit que Macky partira pour la simple et bonne raison que c’est un être humain», a-t-il expliqué.

Pour l’activiste, les institutions de la République ont mieux à faire que de parler «d’histoire et de géographie». A cet effet, il a annoncé qu’il va continuer à «soutenir une lutte juste et légitime de l’Union des magistrats pour une justice indépendante».

Après tout ce qui s’est passé, Guy Marius Sagna estime que «le Président Macky Sall devrait être préoccupé à écouter les Sénégalais plutôt que de les mettre sur écoute». Commentant sa liberté provisoire, Guy Marius Sagna a expliqué que c’est l’exemple parfait qui illustre son combat.

«Pourquoi est-ce que Guy Marius Sagna fait partie des premiers détenus politiques à être libérés ? Alors que nous avons une majorité des détenus politiques qui ont été arrêtés les 8 et 9 février 2021 ? En quoi Guy Marius Sagna est plus important que les autres détenus pour que lui, qui a été arrêté le 22 février, sort avant ceux qui ont été arrêtés avant ?», s’est-il demandé. Non sans souligner qu’il ne pouvait dire non à une liberté provisoire.





Le Quotidien