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HOMOSEXUALITE : Un mal qui affecte la jeunesse

La crise des valeurs a vu l'émergence de l'homosexualité, qui étend de plus en plus ses tentacules dans la société sénégalaise. L'homosexualité constatée chez les jeunes, devient inquiétante. Pour certains, les jeunes sont en train d'échanger la culture occidentale contre les valeurs laissées par nos ancêtres. Pour d'autres, par contre, c'est un signe distinct de la perte des valeurs, chez les jeunes, une façon de choisir la voix de la facilité, face à la crise économique très aigue.


Rédigé par leral.net le Mercredi 6 Mai 2009 à 04:08 | | 0 commentaire(s)|

HOMOSEXUALITE : Un mal qui affecte la jeunesse
Homosexuels. Rien qu'à l'évocation de ce mot, Oumar frémit et écarquille les yeux. La plupart des Sénégalais éprouvent un rejet catégorique face à ce phénomène de société, qui semble prendre de plus en plus de l'ampleur. Pour Oumar, «c'est un problème de vice, mais aussi le choix de la facilité face aux difficultés socio-économique». En effet, pour ce dernier, la plupart des jeunes qui choisissent l'homosexualité le font pour fuir les difficultés financières, car la pratique rapporte beaucoup d'argent. Mais, cette explication ne semble pas convaincre Latif. Pour lui, le problème est beaucoup plus profond.

La plupart des gens qu'on accuse d’être des homosexuels sont malades. Deux points de vue divergents que les Sénégalais se font de la conception de l'homosexualité. Pour Latif, «il n’y a rien qui puisse expliquer qu'un homme puisse se comporter comme une femme. Je crois qu'il faut se pencher, très sérieusement, sur ce phénomène, et essayer d'y apporter des remèdes, car c’est un mal qui, en plus, gagne du terrain et surtout chez les jeunes. «Mais, toujours est-il que j'ai du mal à accepter ce genre de comportement. Le seul fait de savoir qu'un homme a des comportements féminins, me révulse», poursuit Oumar. En effet, les Sénégalais regardent d'un très mauvais œil les homosexuels.

Pour Insa, «il est inconcevable que dans un pays a majorité musulmane, l'on puisse tolérer de telles pratiques. Devrait-on rappeler que dans ce Sénégal de Serigne Touba, Mame Malick Sy, Limamoulaye, Baye Niasse, il faut refuser ces genres d'individus. Nous ne sommes pas en Occident». Les homosexuels sont souvent aidés dans leur exhibitionnisme par les femmes. Ils sont souvent dans les soirées sénégalaises, les séances de "tanebeer'' organisées par les femmes. Il y a une dizaine d'années, ces homosexuels osaient à peine sortir le jour. Mais aujourd'hui, ils vont jusqu'à réclamer des droits.

Pour Oustaz Lô, «si aujourd'hui ces derniers osent, de plus en plus, se montrer, c'est parce que la crise des valeurs morales qui secoue la société sénégalaise est très profonde et que ces derniers bénéficient de soutien de gens très haut placés». Mais, de toute évidence, cette pratique jadis souterraine commence à émerger au grand jour. Et si rien n'est fait, elle risque de détruire la jeunesse sénégalaise, confrontée à beaucoup de difficultés aussi bien morale, financière, que religieuse. La religion musulmane interdit à un homme de se comporter en femme, mais l’inverse aussi est rejeté par l'islam.

rewmi

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