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HUITIEME (8éme) JOUR DE L’ASSASSINAT DU JEUNE MALICK BA, HIER : LE DEPUTE LIBERAL DE LAT MINGUE, EL HADJI MALICK GUEYE A SANGALKAM POUR PRESENTER LES CONDOLEANCES DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

LERAL.NET - L’honorable député de Lat Mingué et non moins Président de la fédération départementale PDS de Kaolack, El hadji Malick GUEYE s’est rendu, hier, à Sangalkam .Accompagné d’une forte délégation, il a été reçu tour à tour par M. Oumar GUEYE, P.C.R déchu de cette circonscription administrative et la famille du jeune Malick BA, récemment fauché lors des manifestations contre la mise en délégation spéciale de la dite localité.


Rédigé par leral.net le Mardi 7 Juin 2011 à 12:14 | | 2 commentaire(s)|

HUITIEME (8éme) JOUR DE L’ASSASSINAT DU JEUNE MALICK BA, HIER : LE DEPUTE LIBERAL DE LAT MINGUE, EL HADJI MALICK GUEYE A SANGALKAM POUR PRESENTER LES CONDOLEANCES DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
Ce sont M. Oumar GUEYE et quelques 33 conseillers sur les 47 que compose le conseil rural de Sangalkam qui ont accueilli, pour une première fois, un responsable politique appartenant à la mouvance présidentielle (P.D.S), en l’occurrence, El hadji Malick GUEYE. Arrivé vers les coups de 13 heures au village de Sangalkam, le célèbre parlementaire à été reçu d’abord chez l’inconditionnel du Maire de Thiés, M. Oumar GUEYE. Prenant la parole, ce dernier de faire savoir, la rage au cœur : « Nous sommes tous attristés par la disparition du jeune Malick BA. Il est l’homonyme de mon père. Son père était un fidèle ami du mien, et depuis longtemps .Vraiment le Président WADE nous cause beaucoup de torts .En 2008, il a mis sous délégation spéciale notre Communauté Rurale .N’empêche, nous la récupérons de manière démocratique lors des locales de 2009, loin devant la liste de la Génération du concret et de Benno. Aujourd’hui, il veut usurper encore la volonté des populations de Sangalkam en usant le subterfuge de découpage administratif .Nous n’allons pas céder et nous ne le cachons pas : nous roulons pour Idrissa SECK. Qu’il envoie des bombes pour nous tuer, tous ; nous ne reculons pas. Nous allons clamer notre refus car nous sommes élus comme lui ! Le voilà entrain de vouloir briguer un 3 éme mandat en toute extra-légalité ». Quant ‘à l’attitude du Ministre Aliou SOW, elle reste une insulte pour tous les fils du pays.

Le représentant des Imams de la C.R de Sangalkam qui l’a relayé de témoigner « Nous sommes 113 Imams derrière Oumar GUEYE qui est très utile pour nous tous. Le catalogue de ses réalisations est si riche ! Ici, depuis son accession à la tête de la présidence de notre conseil rural, l’on note la gratuité des fournitures scolaires de nos élèves, plus de 100 étudiants sont logés dans un immeuble loué par lui plus des bourses et la restauration .A cela s’ajoute la construction de 2 postes de Gendarmerie, un Lycée, l’électrification de certains villages tricentenaires etc. ».

Et le Député El hadji Malick GUEYE de dire : « Tout le pays, tous les amis de l’éthique, de la justice et de l’Etat de Droit s’émoient de ce qui vient de se passer à Sangalkam avec la mort subite du jeune Malick BA. Je viens présenter mes condoléances à vous et à sa famille au nom de l’Assemblée Nationale. Je dis que le Président Wade est abusé par des gens qui ne veulent pas lui dire la vérité. Un découpage ne doit poursuivre seulement un canevas politique c’est-à-dire neutraliser un adversaire .C’est pourquoi, je suis le premier à demander la démission du Ministre Aliou SOW de l’attelage gouvermental pour mettre en laisse le Président de la République».Le parlementaire a aussi émis le souhait d’un rapprochement WADE-IDY en direction de la Présidentielle de 2012 avant de faire un crochet à la maison où une atmosphère de deuil continue d’envahir l’atmosphère.

Ibrahima NGOM Damel



1.Posté par baytyr faye le 08/06/2011 10:03 | Alerter
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CRI DE CŒUR DES CABLODISTRIBUTEURS DU SENEGAL

Soretec est une entreprise créée en 2009 et qui regroupe l’ensemble des gérants des réseaux câblés du Sénégal, eux-mêmes organisés autour de cellules implantées sur le territoire national après de longues tournées de sensibilisation qui ont permis un maillage national ;celles-ci seront mutées en des groupements d’intérêts économiques(GIE) pour former les membres sociétaires de cette entreprise fédérative. Donc une cellule est un ensemble de réseaux câblés situés à peu prés dans un même espace géographique.
Les réseaux câblés sont nés au milieu des années quatre vingt dix et chaque réseau se compose d’un ensemble d’installations collectives d’antennes que se partagent environ des centaines de familles raccordées à partir d’une centrale. Là, il est important de rappeler la proximité entre le câblodistributeur et les familles connectées, les câblodistributeurs leur garantissent l’accès facile à l’information et l’autonomie de la réception entre plusieurs postes de télévisions d’une même famille ce qu’aucun opérateur n’a la possibilité de faire. En cas de dérangements techniques il suffit de les signaler et les techniciens du réseau s’y affairent à la minute qui suit. Quel système peut- il assurer cette performance ? En outre, hormis la réception satellitaire aucun autre opérateur national ne couvre le territoire national or Soretec avec son maillage national a pu régler ce problème qui pouvait créer une discrimination entre les régions du pays quand tout le monde savait que les régions frontalières avaient tendance à suivre les télévisions des pays limitrophes: les populations du sud recevaient les télévisions gambienne ou bissau-guinéenne , celles du nord regardaient la télévision mauritanienne tandis que celles de la partie orientale captaient la télévision malienne et nous en passons. .Les cablos contribuent à l’accomplissement de l’intégration africaine. Qui sont plus panafricains que ces jeunes qui diffusent dans leur bouquet toutes les télévisons des pays de la sous-région, ce qui a poussé les classiques à les imiter en intégrant ces télévisions nationales dans leur bouquet. Aujourd’hui les câblodistributeurs qui transportent les images de certaines télévisions nationales paient des redevances à celles-là alors que cela devait être le contraire. Et tout cela doit être revu pendant la règlementation.
Les premières démarches pour une régularisation de leur activité commencèrent par la création d’associations et la première fut ARCS (association des réseaux câblés du Sénégal) fondée en juin 2005.C’est par la suite que d’autres regroupements et GIE naquirent avec l’objectif principal : une reconnaissance juridique de leur métier .Les câblodistributeurs furent les premiers à aller vers leurs autorités pour qu’ils soient pris en compte alors que çà aurait du être le contraire.
C’est alors qu’ils entreprirent toutes sortes de démarches qui vont des ministères de l’information en son temps, des télécommunications et aux différentes agences de régulation ainsi qu’au BSDA (bureau sénégalais des droits d’auteurs) Cela n’aboutira pas à grand chose parce que toutes ces autorités leur répondaient que cette activité n’entrait pas dans leurs domaines de compétence Ils ont tourné en rond sans avoir le moindre interlocuteur pour la prise en charge de leur activité et certains leur disaient que cette activité n’était pas prise en compte par les lois et règlements en vigueur donc il y avait un vide juridique justifié par les nombreux câblodistributeurs qui seront arrêtés et emprisonnés mais tous relâchés parce qu’aucun juge n’a pu trouver une infraction à ce qu’ils faisaient : aucune sanction pénale ou pécuniaire ne s’est jamais prononcée sur eux.
Les câblodistributeurs mus de leur technicité et ingéniosité reprennent les images des chaines en clair et des chaines cryptées. Et ce sont ces chaines cryptées qui faisaient qu’ils avaient maille avec la police suite aux plaintes de ces mêmes opérateurs classiques ; et c’est ceux-là mêmes qui vont favoriser la prolifération des réseaux câblés par des signatures de protocoles qui donnaient la possibilité aux câblodistributeurs signataires de ces protocoles de redistribuer le bouquet de Canal Horizons en toute tranquillité sous l’aile protectrice de sa cellule de sécurité qui repérait les autres cablos non encore fichés .En retour les câblodistributeurs payaient mensuellement leurs abonnements et leurs droits de piratages à Canal Horizons Sénégal qui ensuite leur délivrait des factures de piratage qui servaient de pièces justificatives en cas de contrôle. Cette pratique a été entretenue par les services financiers et de sécurité de Canal de sa phase analogique à celle numérique .Ce même procédé les liera avec l’opérateur en MMDS (Deltanet TV) qui avait confectionné un ¨ bouquet cablo¨ à leur endroit pour cela l’operateur leur avait doté des décodeurs spécialement conçus pour eux et qui en revanche payaient des abonnements ainsi qu’une redevance mensuellement. Cet accord connaitra une rupture suite à une décision unilatérale de Deltanet qui avait pris la décision d’augmenter les tarifs préalablement définis. Plusieurs millions leur étaient versés tous les mois. Ils signalent que tous ces documents sont détenus par les cablos comme preuve et que les copies ont déjà été transmises au ministère de la communication .Qu’est ce que le trésor public a gagné dans tout cela ? S’ils les taxent de cablos pirates, eux, qu’est ce qu’ils sont : les prédateurs seraient-ils meilleurs qu’eux ? Les cablos appellent le ministère de l’économie et des finances à ouvrir une enquête pour mieux cerner ce holdup fiscal.
Apres ces étapes leur situation devient plus difficile par le fait que leurs concurrents ont continué à les combattre avec le bras armé du CNRA (conseil national de régulation de l’audiovisuel) et BNLCPC (brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contrefaçon) Voir les différents communiqués du CNRA à qui ils ont demandé des rencontres pour leur expliquer mais hélas
Heureusement les cablos seront conviés à une prise en charge de leur activité au moment où un nouveau code de la presse devait voir jour. Les cablos prendront les services d’un juriste expert en communication pour amener leur contribution pour un cadre juridique de la câblodistribution au Sénégal .C’est par la suite que le ministre de la communication les rencontra et leur demanda de lui prouver l’acquisition légale des chaines qu’ils offrent à leurs abonnés. Des démarches furent menées et le groupe français ABSAT éditeur de chaines satellitaires a répondu à leur appel et a signé un contrat de partenariat pour l’exploitation commerciale de son bouquet, ce qui déplaira le groupe DELTANET TV qui va saisir le CNRA pour les diaboliser en taxant d’illicite leur signature avec ABSAT (voir le rapport annuel du CNRA année 2010)Néanmoins le ministre de la communication pour une démarche inclusive a organisé une réunion à laquelle il a invité la Soretec , les operateurs classiques(Canal horizons Sénégal, Excaf Télécom, Deltanet TV), ARTP, CNRA,CNN et les différents services du ministère de la télécommunication. A cette réunion, Le ministre avait proposé un projet de convention de concession et cahier des charges qui n’ont pas fait l’unanimité (le rejet des opérateurs classiques). C’est alors que le ministre a chargé à son DIRCOM la mise sur pied d’une inter-commission qui regroupera toutes les parties précitées pour la rédaction de convention de concession et cahier des charges consensuels pour la câblodistribution. Beaucoup de rencontres eurent lieu jusqu’à l’adoption de convention de concession et cahiers des charges où il n’y’avait que deux points d’achoppements qui sont des accusations fallacieuses faites par les classiques qui taxent les cablos d’émettre par des fréquences, ce que ces derniers ont totalement rejeté et la seconde est la dotation de décodeurs aux abonnes par câble et là aussi les cablos disent qu’ils peuvent s’en dispenser. Les câblodistributeurs ont tellement fait de concessions uniquement pour un avancement des travaux, pour en avoir une idée jetez un coup d’œil sur les résolutions finales. Et tout cela n’est que du dilatoire de la part des opérateurs classiques dont les plus redoutables ont été Canalsat et Deltanet TV : le temps qu’ils travaillent en amont pour entraver leur partenariat avec le groupe ABSAT ceci illustré par la plainte faite sur leur partenariat au niveau de leurs amis du CNRA et créer des lobbyings pour le retardement de la réglementation de leur activité. Les concluions des travaux de cette inter-commission furent déposées sur la table du ministre qui n’a pas encore pris aucune décision au moment où ils vivent des moments difficiles dus aux terribles exactions policières et de certains propos malsains relayés sur les ondes de certains médias qui les combattent et ces mêmes medias ont été conviés à la conférence de presse pour un bilan d’étapes des démarches du comité d’initiative qu’ils avaient tenu le 04 mai 2011 à la maison de la culture Douta Seck à laquelle toutes leurs cellules de Dakar et l’intérieur du pays étaient représentées malheureusement ils seront zappés pour la couverture médiatique bien qu’ils étaient tous invités, malheureusement les raisons leur sont inconnues. A cette conférence de presse plus de deux mille (2 000) cablos ont assisté à la manifestation qui a été rehaussée par la présence de certaines autorités qui ont pu faire le déplacement (avocats, notables, société civile, et représentant du MICOM).Rappelez vous des débuts de ces opérateurs, Canal Horizons n’ émettait pas 24 H sur 24 H et en plus il ne diffusait qu’une seule chaine appelée Canal pendant des années en en rajoutant la chaine TV 5 et cela a duré de longues années avec des prix inaccessibles quant à Deltanet TV qui s’appelait autrefois Delta 2 000 Satellite faisait pratiquement le métier comme l’exercent les cablos actuellement et pratiquait des prix que ne pouvaient supportaient les sénégalais surtout les populations saint- louisiennes parce que c’est à Saint-Louis qu’elle a débuté ses services. Quant à Excaf, on se rappelle de ces procès avec les associations des consuméristes. Donc comment peut on monter et maintenant briser l’échelle pour empêcher les autres à ne pas vous en haut : cela est de l’injustice. Les cablos demandent la régularisation et l’accompagnement de l’Etat du Sénégal.
Après la tenue de cette conférence de presse aucune évolution de leur dossier n’a été notée à part que la BNLCPC qui a repris de plus belle les arrestations et saisies de matériels de cablos. A cela la direction de Soretec a entrepris des démarches au niveau de la BNLCPC pour une indulgence de leur part en attendant que le MICOM se prononce sur le sort des cablos et une lettre de rappel est adressée au MICOM pour qu’une décision leur soit notifiée et que le MICOM saisisse son homologue du ministère de l’intérieur pour lui faire part de l’état d’avancement des travaux entrepris pour une solution du cas des cablos . Les câblodistributeurs se demandent dans quel pays sommes-nous ?
Aux vues des derniers développements de leur sort, les cablos sont convaincus qu’il y a des encagoulés qui ne veulent pas leur existence comment peut-on imaginer que dans un pays démocratique le droit d’entreprendre soit refusé à certains ce qui est une violation de notre constitution ?
Les câblodistributeurs sont tous de jeunes sénégalais qui croient en eux-mêmes et aux institutions et ils n’ont que notre pays où ils doivent travailler légalement et paisiblement au lieu de tenter le » Barça » , le « Barsak », l’immolation par le feu ou les chemins de la délinquance donc comment peut on privilégier des étrangers et certains nantis à leur détriment dans un pays où l’emploi est rare ? Ces braves jeunes ont pris leur courage entre leurs deux mains pour créer eux-mêmes des emplois et ces jeunes ne demandent qu’une reconnaissance juridique et institutionnelle de leur activité qui leur sert à se prendre en charge et de s’ occuper de leurs familles si l’on sait que chaque cablo emploie cinq ou plus de jeunes qui n’avaient aucune qualification auparavant pour la plus part(techniciens, recouvreurs et secrétaires etc.). Ils appellent les autorités à s’asseoir avec eux pour avoir des idées nettes et précises de ce secteur au lieu d’ écouter des gens qui veulent reprendre de leurs mains cette activité qu’ils jugent anormale d’ être gérée par des fils de pauvres d’autant plus ce métier est né de l’esprit de solidarité entre des personnes n’ayant pas de moyens .Pourquoi pas l’Etat ne convoquerait-il pas des séminaires de réflexions sur cette activité pour la moderniser et l’aligner sur les techniques vers le passage au numérique à l’ horizon de 2015 ce qui serait bénéfique pour le pays dans son ensemble .Avec les cablos le passage au numérique pourrait être une solution à moindres coups pour le pays.
Les câblodistributeurs attirent l’attention des autorités qu’arrêter le métier de câblodistribution reviendrait à augmenter le rang des chômeurs et créer une situation invivable dans ce pays. Comment feront-ils pour rembourser leurs prêts contractés auprès des banques de la micro-finance et honorer leurs vis-à-vis de ABSAT. Fin des fins, les câblodistributeurs se demandent si Monsieur Le Président de la République est bien au courant de leur sort, lui qui est un vrai patriote et qui met les intérêts des sénégalais au devant des autres et c’est lui qui leur a donné le courage de se prendre en charge suite à sa fameuse déclaration lors de sa prestation de serment du 03 avril 2000 au stade Léopold Sédar Senghor où il disait qu’il préfère sa jeunesse aux milliards de l’Etranger. Les cablos demandent au chef de l’Etat Son Excellence Maitre Wade à s’impliquer dans ce dossier pour y voir plus clair parce que les cablos se doutent si réellement ceux qu’on dit opérateurs classiques sont bel et bien en règle vis-à-vis de leurs cahiers des charges et comment on peut attribuer les vingt quatre (24) fréquences MMDS disponibles à deux et deux seuls opérateurs sans aucun appel d’offres. Les cablos demandent une remise sur la table les attributions de fréquences pour un débat national.

Et pour défendre leur métier les câblodistributeurs disent qu’ils sont prêts à s’y sacrifier jusqu’à leur dernier souffle mais comme à l’accoutumée ils entreprendront toujours la voie citoyenne et républicaine et c’est pourquoi ils appellent tous les câblodistributeurs à mieux s’organiser et à demander l’adhésion des populations bénéficiaires du câble à se tenir prêts pour ne pas laisser ces capitalistes réussir leur mesquin plan qu’ils sont entrain de mijoter aux plus hauts niveaux .
Ces jeunes câblodistributeurs demandent l’aide de l’opinion publique et à la société civile à ce que leur gagne pain ne leur soit dérobé à tout prix par ces impitoyables vautours.




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Soretec est une entreprise créée en 2009 et qui regroupe l’ensemble des gérants des réseaux câblés du Sénégal, eux-mêmes organisés autour de cellules implantées sur le territoire national après de longues tournées de sensibilisation qui ont permis un maillage national ;celles-ci seront mutées en des groupements d’intérêts économiques(GIE) pour former les membres sociétaires de cette entreprise fédérative. Donc une cellule est un ensemble de réseaux câblés situés à peu prés dans un même espace géographique.
Les réseaux câblés sont nés au milieu des années quatre vingt dix et chaque réseau se compose d’un ensemble d’installations collectives d’antennes que se partagent environ des centaines de familles raccordées à partir d’une centrale. Là, il est important de rappeler la proximité entre le câblodistributeur et les familles connectées, les câblodistributeurs leur garantissent l’accès facile à l’information et l’autonomie de la réception entre plusieurs postes de télévisions d’une même famille ce qu’aucun opérateur n’a la possibilité de faire. En cas de dérangements techniques il suffit de les signaler et les techniciens du réseau s’y affairent à la minute qui suit. Quel système peut- il assurer cette performance ? En outre, hormis la réception satellitaire aucun autre opérateur national ne couvre le territoire national or Soretec avec son maillage national a pu régler ce problème qui pouvait créer une discrimination entre les régions du pays quand tout le monde savait que les régions frontalières avaient tendance à suivre les télévisions des pays limitrophes: les populations du sud recevaient les télévisions gambienne ou bissau-guinéenne , celles du nord regardaient la télévision mauritanienne tandis que celles de la partie orientale captaient la télévision malienne et nous en passons. .Les cablos contribuent à l’accomplissement de l’intégration africaine. Qui sont plus panafricains que ces jeunes qui diffusent dans leur bouquet toutes les télévisons des pays de la sous-région, ce qui a poussé les classiques à les imiter en intégrant ces télévisions nationales dans leur bouquet. Aujourd’hui les câblodistributeurs qui transportent les images de certaines télévisions nationales paient des redevances à celles-là alors que cela devait être le contraire. Et tout cela doit être revu pendant la règlementation.
Les premières démarches pour une régularisation de leur activité commencèrent par la création d’associations et la première fut ARCS (association des réseaux câblés du Sénégal) fondée en juin 2005.C’est par la suite que d’autres regroupements et GIE naquirent avec l’objectif principal : une reconnaissance juridique de leur métier .Les câblodistributeurs furent les premiers à aller vers leurs autorités pour qu’ils soient pris en compte alors que çà aurait du être le contraire.
C’est alors qu’ils entreprirent toutes sortes de démarches qui vont des ministères de l’information en son temps, des télécommunications et aux différentes agences de régulation ainsi qu’au BSDA (bureau sénégalais des droits d’auteurs) Cela n’aboutira pas à grand chose parce que toutes ces autorités leur répondaient que cette activité n’entrait pas dans leurs domaines de compétence Ils ont tourné en rond sans avoir le moindre interlocuteur pour la prise en charge de leur activité et certains leur disaient que cette activité n’était pas prise en compte par les lois et règlements en vigueur donc il y avait un vide juridique justifié par les nombreux câblodistributeurs qui seront arrêtés et emprisonnés mais tous relâchés parce qu’aucun juge n’a pu trouver une infraction à ce qu’ils faisaient : aucune sanction pénale ou pécuniaire ne s’est jamais prononcée sur eux.
Les câblodistributeurs mus de leur technicité et ingéniosité reprennent les images des chaines en clair et des chaines cryptées. Et ce sont ces chaines cryptées qui faisaient qu’ils avaient maille avec la police suite aux plaintes de ces mêmes opérateurs classiques ; et c’est ceux-là mêmes qui vont favoriser la prolifération des réseaux câblés par des signatures de protocoles qui donnaient la possibilité aux câblodistributeurs signataires de ces protocoles de redistribuer le bouquet de Canal Horizons en toute tranquillité sous l’aile protectrice de sa cellule de sécurité qui repérait les autres cablos non encore fichés .En retour les câblodistributeurs payaient mensuellement leurs abonnements et leurs droits de piratages à Canal Horizons Sénégal qui ensuite leur délivrait des factures de piratage qui servaient de pièces justificatives en cas de contrôle. Cette pratique a été entretenue par les services financiers et de sécurité de Canal de sa phase analogique à celle numérique .Ce même procédé les liera avec l’opérateur en MMDS (Deltanet TV) qui avait confectionné un ¨ bouquet cablo¨ à leur endroit pour cela l’operateur leur avait doté des décodeurs spécialement conçus pour eux et qui en revanche payaient des abonnements ainsi qu’une redevance mensuellement. Cet accord connaitra une rupture suite à une décision unilatérale de Deltanet qui avait pris la décision d’augmenter les tarifs préalablement définis. Plusieurs millions leur étaient versés tous les mois. Ils signalent que tous ces documents sont détenus par les cablos comme preuve et que les copies ont déjà été transmises au ministère de la communication .Qu’est ce que le trésor public a gagné dans tout cela ? S’ils les taxent de cablos pirates, eux, qu’est ce qu’ils sont : les prédateurs seraient-ils meilleurs qu’eux ? Les cablos appellent le ministère de l’économie et des finances à ouvrir une enquête pour mieux cerner ce holdup fiscal.
Apres ces étapes leur situation devient plus difficile par le fait que leurs concurrents ont continué à les combattre avec le bras armé du CNRA (conseil national de régulation de l’audiovisuel) et BNLCPC (brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contrefaçon) Voir les différents communiqués du CNRA à qui ils ont demandé des rencontres pour leur expliquer mais hélas
Heureusement les cablos seront conviés à une prise en charge de leur activité au moment où un nouveau code de la presse devait voir jour. Les cablos prendront les services d’un juriste expert en communication pour amener leur contribution pour un cadre juridique de la câblodistribution au Sénégal .C’est par la suite que le ministre de la communication les rencontra et leur demanda de lui prouver l’acquisition légale des chaines qu’ils offrent à leurs abonnés. Des démarches furent menées et le groupe français ABSAT éditeur de chaines satellitaires a répondu à leur appel et a signé un contrat de partenariat pour l’exploitation commerciale de son bouquet, ce qui déplaira le groupe DELTANET TV qui va saisir le CNRA pour les diaboliser en taxant d’illicite leur signature avec ABSAT (voir le rapport annuel du CNRA année 2010)Néanmoins le ministre de la communication pour une démarche inclusive a organisé une réunion à laquelle il a invité la Soretec , les operateurs classiques(Canal horizons Sénégal, Excaf Télécom, Deltanet TV), ARTP, CNRA,CNN et les différents services du ministère de la télécommunication. A cette réunion, Le ministre avait proposé un projet de convention de concession et cahier des charges qui n’ont pas fait l’unanimité (le rejet des opérateurs classiques). C’est alors que le ministre a chargé à son DIRCOM la mise sur pied d’une inter-commission qui regroupera toutes les parties précitées pour la rédaction de convention de concession et cahier des charges consensuels pour la câblodistribution. Beaucoup de rencontres eurent lieu jusqu’à l’adoption de convention de concession et cahiers des charges où il n’y’avait que deux points d’achoppements qui sont des accusations fallacieuses faites par les classiques qui taxent les cablos d’émettre par des fréquences, ce que ces derniers ont totalement rejeté et la seconde est la dotation de décodeurs aux abonnes par câble et là aussi les cablos disent qu’ils peuvent s’en dispenser. Les câblodistributeurs ont tellement fait de concessions uniquement pour un avancement des travaux, pour en avoir une idée jetez un coup d’œil sur les résolutions finales. Et tout cela n’est que du dilatoire de la part des opérateurs classiques dont les plus redoutables ont été Canalsat et Deltanet TV : le temps qu’ils travaillent en amont pour entraver leur partenariat avec le groupe ABSAT ceci illustré par la plainte faite sur leur partenariat au niveau de leurs amis du CNRA et créer des lobbyings pour le retardement de la réglementation de leur activité. Les concluions des travaux de cette inter-commission furent déposées sur la table du ministre qui n’a pas encore pris aucune décision au moment où ils vivent des moments difficiles dus aux terribles exactions policières et de certains propos malsains relayés sur les ondes de certains médias qui les combattent et ces mêmes medias ont été conviés à la conférence de presse pour un bilan d’étapes des démarches du comité d’initiative qu’ils avaient tenu le 04 mai 2011 à la maison de la culture Douta Seck à laquelle toutes leurs cellules de Dakar et l’intérieur du pays étaient représentées malheureusement ils seront zappés pour la couverture médiatique bien qu’ils étaient tous invités, malheureusement les raisons leur sont inconnues. A cette conférence de presse plus de deux mille (2 000) cablos ont assisté à la manifestation qui a été rehaussée par la présence de certaines autorités qui ont pu faire le déplacement (avocats, notables, société civile, et représentant du MICOM).Rappelez vous des débuts de ces opérateurs, Canal Horizons n’ émettait pas 24 H sur 24 H et en plus il ne diffusait qu’une seule chaine appelée Canal pendant des années en en rajoutant la chaine TV 5 et cela a duré de longues années avec des prix inaccessibles quant à Deltanet TV qui s’appelait autrefois Delta 2 000 Satellite faisait pratiquement le métier comme l’exercent les cablos actuellement et pratiquait des prix que ne pouvaient supportaient les sénégalais surtout les populations saint- louisiennes parce que c’est à Saint-Louis qu’elle a débuté ses services. Quant à Excaf, on se rappelle de ces procès avec les associations des consuméristes. Donc comment peut on monter et maintenant briser l’échelle pour empêcher les autres à ne pas vous en haut : cela est de l’injustice. Les cablos demandent la régularisation et l’accompagnement de l’Etat du Sénégal.
Après la tenue de cette conférence de presse aucune évolution de leur dossier n’a été notée à part que la BNLCPC qui a repris de plus belle les arrestations et saisies de matériels de cablos. A cela la direction de Soretec a entrepris des démarches au niveau de la BNLCPC pour une indulgence de leur part en attendant que le MICOM se prononce sur le sort des cablos et une lettre de rappel est adressée au MICOM pour qu’une décision leur soit notifiée et que le MICOM saisisse son homologue du ministère de l’intérieur pour lui faire part de l’état d’avancement des travaux entrepris pour une solution du cas des cablos . Les câblodistributeurs se demandent dans quel pays sommes-nous ?
Aux vues des derniers développements de leur sort, les cablos sont convaincus qu’il y a des encagoulés qui ne veulent pas leur existence comment peut-on imaginer que dans un pays démocratique le droit d’entreprendre soit refusé à certains ce qui est une violation de notre constitution ?
Les câblodistributeurs sont tous de jeunes sénégalais qui croient en eux-mêmes et aux institutions et ils n’ont que notre pays où ils doivent travailler légalement et paisiblement au lieu de tenter le » Barça » , le « Barsak », l’immolation par le feu ou les chemins de la délinquance donc comment peut on privilégier des étrangers et certains nantis à leur détriment dans un pays où l’emploi est rare ? Ces braves jeunes ont pris leur courage entre leurs deux mains pour créer eux-mêmes des emplois et ces jeunes ne demandent qu’une reconnaissance juridique et institutionnelle de leur activité qui leur sert à se prendre en charge et de s’ occuper de leurs familles si l’on sait que chaque cablo emploie cinq ou plus de jeunes qui n’avaient aucune qualification auparavant pour la plus part(techniciens, recouvreurs et secrétaires etc.). Ils appellent les autorités à s’asseoir avec eux pour avoir des idées nettes et précises de ce secteur au lieu d’ écouter des gens qui veulent reprendre de leurs mains cette activité qu’ils jugent anormale d’ être gérée par des fils de pauvres d’autant plus ce métier est né de l’esprit de solidarité entre des personnes n’ayant pas de moyens .Pourquoi pas l’Etat ne convoquerait-il pas des séminaires de réflexions sur cette activité pour la moderniser et l’aligner sur les techniques vers le passage au numérique à l’ horizon de 2015 ce qui serait bénéfique pour le pays dans son ensemble .Avec les cablos le passage au numérique pourrait être une solution à moindres coups pour le pays.
Les câblodistributeurs attirent l’attention des autorités qu’arrêter le métier de câblodistribution reviendrait à augmenter le rang des chômeurs et créer une situation invivable dans ce pays. Comment feront-ils pour rembourser leurs prêts contractés auprès des banques de la micro-finance et honorer leurs vis-à-vis de ABSAT. Fin des fins, les câblodistributeurs se demandent si Monsieur Le Président de la République est bien au courant de leur sort, lui qui est un vrai patriote et qui met les intérêts des sénégalais au devant des autres et c’est lui qui leur a donné le courage de se prendre en charge suite à sa fameuse déclaration lors de sa prestation de serment du 03 avril 2000 au stade Léopold Sédar Senghor où il disait qu’il préfère sa jeunesse aux milliards de l’Etranger. Les cablos demandent au chef de l’Etat Son Excellence Maitre Wade à s’impliquer dans ce dossier pour y voir plus clair parce que les cablos se doutent si réellement ceux qu’on dit opérateurs classiques sont bel et bien en règle vis-à-vis de leurs cahiers des charges et comment on peut attribuer les vingt quatre (24) fréquences MMDS disponibles à deux et deux seuls opérateurs sans aucun appel d’offres. Les cablos demandent une remise sur la table les attributions de fréquences pour un débat national.

Et pour défendre leur métier les câblodistributeurs disent qu’ils sont prêts à s’y sacrifier jusqu’à leur dernier souffle mais comme à l’accoutumée ils entreprendront toujours la voie citoyenne et républicaine et c’est pourquoi ils appellent tous les câblodistributeurs à mieux s’organiser et à demander l’adhésion des populations bénéficiaires du câble à se tenir prêts pour ne pas laisser ces capitalistes réussir leur mesquin plan qu’ils sont entrain de mijoter aux plus hauts niveaux .
Ces jeunes câblodistributeurs demandent l’aide de l’opinion publique et à la société civile à ce que leur gagne pain ne leur soit dérobé à tout prix par ces impitoyables vautours.




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