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Imam Alioune Ndao : « J’ai une centaine de vidéos sur Daesh, Al-Qaïda, l’Irak, la Birmanie…. »


Rédigé par leral.net le Jeudi 3 Mai 2018 à 15:49 | | 0 commentaire(s)|

Lors de perquisition effectuée chez lui à Kaolack, les enquêteurs y avaient retrouvé un ordinateur dans lequel, ils ont découvert une trentaine de vidéos sur les entreprises criminelles de Daesh. Interpellé par le juge sur les vidéos sur Daesh, Al Qaida, la Birmanie trouvées dans son ordinateur, Imam Alioune Badara Ndao a soutenu que c’était dans le but de s’informer.

« C’est pour ma propre culture générale. Je m’informe comme tout bon enseignant», dit-il. Il n’y a pas que les vidéos sur le terrorisme. Les enquêteurs ont fait le tri pour tout simplement m’accabler. »

« Je ne suis ni du côté des musulmans qui tuent les autres, ni de l’autre côté. Je ne connais même pas les époux (Alioune Guèye et Abdallah Dièye qui ont rejoint Daesh en Lybie) respectivement des dames Rama Ba et Abibatou Mbaye qui ont eu à séjourner chez moi à Kaolack pendant un mois. C’est un ami du nom d’El hadji Diagne qui a conduit Rama Ba chez moi pour que je la soigne. Et c’est celle-ci qui était venue accompagnée d’Abibatou », a poursuivi.

Interpellé par le juge sur les déclarations du présumé recruteur de Jihadistes, Matar Diokhané selon laquelle sa vision de la Charia est proche de celle d’Al-Qaïda, l’imam de se défendre : « je ne préconise pas la violence. Mais tout musulman doit être favorable à l’application de la Charia, car c’est la loi de Dieu qui doit régner sur terre. L’instabilité qui sévit dans les pays à majorité musulmanes, ce sont les autres qui l’ont engendré dans le seul de profiter de leurs intérêts ».

« C’est l’Etat qui m’a sacrifié. J’avais déposé une autorisation de port d’armes… »

Pour ce qui est de l’arme trouvé chez lui, l’accusé a soutenu qu’il en avait besoin pour assurer la sécurité au niveau de ses champs et de sa maison. « J’avais déposé, allègue-t-il, depuis un an une autorisation de port d’armes à la préfecture sans l’avoir. C’est ce qui m’a fait le plus mal lorsque les gendarmes sont venus cette fameuse nuit chez moi pour me cueillir. Là, je me suis dit que j’ai été sacrifié par l’Etat », déplore-t-il. Avant de renchérir : « les calibres de type 22, ils l’ont trouvés dans la poubelle pas dans mes affaires. Je leur ai dit que peut-être ce sont les enfants qui les avaient ramassés pour jouer avec.»






Kady FATY, lera.net