La rencontre du Syndicat des travailleurs de la justice était une occasion pour Me Ayé Boun Malick Diop de condamner un fait qui, selon lui et ses camarades, est une entrave de l'exercice de leurs libertés syndicales. "En tant que travailleurs de la justice, notre siège, c'est le Palais de la justice et, aujourd'hui, nous ne pouvons même pas y tenir une rencontre avec la presse", a-t-il fustigé. Ce dernier de poursuivre : « On ne peut pas comprendre lorsqu'il y a des audiences politiques et des procès internationaux comme celui de Hissene Habré, on laisse les journalistes entrer dans les salles d'audience, même des journalistes indiens et zoulous y ont accès".
En effet, Me Diop indexe le premier président de la Cour d'appel de Dakar qui, selon lui, « a donné injonction aux gendarmes de stopper tout porteur de caméra de venir au siège du Sytjust ». Ce que lui et ses camarades trouvent anormal avant de déplorer le fait que "celui qui devait être le protecteur des travailleurs de la justice, leur allié, s'est retrouvé être leur ennemi numéro un". "Il y a des raisons d'avoir des inquiétudes lorsqu’un premier président s'érige en bras séculier du gouvernement ». Pour dénoncer cela, ces derniers comptent prendre « des journées spéciales » « pour arrêter le travail et dénoncer cette attitude et lui dire non ». Déterminés, ces travailleurs disent qu’ils ne vont pas se laisser faire. "Cette attitude est révolue. On est au Sénégal de l'après indépendance, l'intimidation ne passera pas", tranche-t-il.
Mariama Kobar Saleh
En effet, Me Diop indexe le premier président de la Cour d'appel de Dakar qui, selon lui, « a donné injonction aux gendarmes de stopper tout porteur de caméra de venir au siège du Sytjust ». Ce que lui et ses camarades trouvent anormal avant de déplorer le fait que "celui qui devait être le protecteur des travailleurs de la justice, leur allié, s'est retrouvé être leur ennemi numéro un". "Il y a des raisons d'avoir des inquiétudes lorsqu’un premier président s'érige en bras séculier du gouvernement ». Pour dénoncer cela, ces derniers comptent prendre « des journées spéciales » « pour arrêter le travail et dénoncer cette attitude et lui dire non ». Déterminés, ces travailleurs disent qu’ils ne vont pas se laisser faire. "Cette attitude est révolue. On est au Sénégal de l'après indépendance, l'intimidation ne passera pas", tranche-t-il.
Mariama Kobar Saleh