leral.net | S'informer en temps réel

Internationalisation des monnaies : Amadou Bâ plaide pour l’équilibre des taux de change dans la zone Cfa

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a pris part, ce 31 mars, à Bercy, au ministère des Finances et des Comptes publics, au Séminaire de Haut niveau sur l’architecture financière internationale. Plusieurs personnalités dont la Directrice générale du Fonds monétaire international, des ministres en charge des finances de 25 pays européens, africains, américains, et asiatiques, des Gouverneurs de Banques centrales et des Universitaires ont assisté à cette rencontre, lit-on dans un communiqué parvenu à Leral.


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Avril 2016 à 11:15 | | 0 commentaire(s)|

Dans son intervention, Amadou Bâ a souligné que la question de l’internationalisation des monnaies "traduit d’abord, du point du vue du Sénégal et de son chef d’Etat, la responsabilité assumée de chacune des nations ou zones partenaires qui s’y engagent à prendre toute la mesure de la dimension du rôle de son économie dans les échanges internationaux".

A travers l’internationalisation des monnaies comme leur prise en compte dans la détermination de la valeur du DTS, "le Sénégal et les pays africains de la Zone franc CFA, voudraient également trouver dans l’équilibre des taux de change, un encouragement à plus de productivité et de qualité des produits proposés aux échanges internationaux", dira-t-il.

Pour le ministre sénégalais de l'Economie, "la revalorisation du pouvoir d’achat et les revenus générés serviraient de ressorts aux investissements dans l’agriculture et dans les systèmes alimentaires, au profit des jeunes et des femmes des exploitations familiales africaines, c’est cette idée qui a guidé", selon le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, "l’élaboration par le Sénégal du Plan Sénégal Émergent qui permettra au pays d’atteindre l’émergence en 2035. Spécialement, le secteur privé national et étranger s’en trouve davantage incité à investir en Afrique, rendant ainsi justice aux efforts de réformes que mènent les pays pour la mise en place d’environnements des affaires porteurs.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villkeroy, a salué la mise place par le FMI pour certains pays de l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE). Poursuivant son intervention, il a cité le Sénégal et le Nigéria qui, selon lui, ont réussi à rendre leurs économies plus stables grâce à ce nouvel instrument de politique économique.

Dans sa conclusion Mme Lagarge a affirmé que le FMI a engagé des discussions autour de la quinzième révision pour améliorer la représentation de ses membres. Cette révision permettra la recomposition du Fonds monétaire et aboutira à une meilleure représentativité de l’économie actuelle. Ainsi, chaque pays devrait avoir le niveau de représentation qui sied à son économie. Par exemple, la Directrice du FMI pense que le niveau de représentation de la Chine ne reflète pas son économie.