Dans un communiqué, le SYNPICS affirme avoir "été saisi de cas d'agressions, de menaces de mort et de confiscation de matériel de certains reporters aujourd'hui à Thiès".
"Ces agressions sauvages ont été perpétrées" par des partisans du président Wade, "selon les témoignages unanimes des reporters", ajoute le syndicat.
Interrogé par l'AFP, un responsable du SYNPICS, Nassirou Ndiaye, a précisé "qu'une dizaine de journalistes sénégalais ont été agressés par des gens armés de machettes", mais qu'il n'y a "heureusement pas eu de blessés". Une caméra d'une télévision privée, WafTV, a pû être récupérée, a-t-il ajouté.
Le syndicat "entend porter plainte en accord avec les victimes pour violence, menaces de mort et voies de fait".
Il "met formellement en garde tous les états majors (des partis politiques) quant à sa ferme volonté de prendre des mesures énergiques afin que la liberté de la presse ne soit entravée en aucune façon" pendant la campagne électorale.
Une élection présidentielle est prévue le 26 février au Sénégal, à laquelle se représente le sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, au pouvoir depuis douze ans.
Cette candidature, contestée par l'opposition, alimente les tensions au Sénégal depuis des mois et sa validation par le Conseil constitutionnel le 27 janvier a provoqué des violences qui ont fait quatre morts en cinq jours.
La presse sénégalaise est dans sa grande majorité très critique à l'égard du chef de l'Etat.
© AFP
"Ces agressions sauvages ont été perpétrées" par des partisans du président Wade, "selon les témoignages unanimes des reporters", ajoute le syndicat.
Interrogé par l'AFP, un responsable du SYNPICS, Nassirou Ndiaye, a précisé "qu'une dizaine de journalistes sénégalais ont été agressés par des gens armés de machettes", mais qu'il n'y a "heureusement pas eu de blessés". Une caméra d'une télévision privée, WafTV, a pû être récupérée, a-t-il ajouté.
Le syndicat "entend porter plainte en accord avec les victimes pour violence, menaces de mort et voies de fait".
Il "met formellement en garde tous les états majors (des partis politiques) quant à sa ferme volonté de prendre des mesures énergiques afin que la liberté de la presse ne soit entravée en aucune façon" pendant la campagne électorale.
Une élection présidentielle est prévue le 26 février au Sénégal, à laquelle se représente le sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, au pouvoir depuis douze ans.
Cette candidature, contestée par l'opposition, alimente les tensions au Sénégal depuis des mois et sa validation par le Conseil constitutionnel le 27 janvier a provoqué des violences qui ont fait quatre morts en cinq jours.
La presse sénégalaise est dans sa grande majorité très critique à l'égard du chef de l'Etat.
© AFP
Des membres de Fal 2012 accusés d’avoir agressé des journalistes, Me El Hadj Amadou Sall dément
Selon un communiqué du porte-parole de la coalition Fal 2012, envoyé par M. Abdou Aziz Sow et parvenu à Ferloo : "Nous venons d’être informé que des journalistes auraient été agressés à Thiès en marge des activités dans cette ville du candidat de la Coalition FAL 2012 pour les besoins de la présente campagne électorale".
"Nous venons par le présent communiqué démentir de la façon la plus formelle l’information selon laquelle ces journalistes auraient été agressés par des militants ou des partisans de la Coalition FAL 2012", dit-il.
Selon ce communiqué : "Toutefois, quand il y a des mouvements de foules immenses, on peut noter, pour les déplorer de la façon la plus énergique, des altercations liées à la nature même de la manifestation et au nombre de participants".
Et de poursuivre : "En accord avec les organes de presse et leurs associations professionnelles, nous avons déjà pris toutes les dispositions utiles pour que les journalistes qui nous accompagnent dans nos manifestations soient dans d’excellentes conditions de travail ce qui les met à l’abri des vicissitudes inhérentes à l’exercice de leur métier lors de grands rassemblements et manifestations populaires".
"Notre coalition appelle tous les acteurs et observateurs de cette campagne électorale à la retenue et à la mesure et les invite à agir dans le sens de l’apaisement afin que toutes les parties prenantes puissent librement exercer leurs activités dans le strict respect des règles du jeu et des libertés humaines", conclut le porte-parole de la Campagne électorale du candidat des Fal 2012, Maître Elhadji Amadou Sall.
Ferloo.com
"Nous venons par le présent communiqué démentir de la façon la plus formelle l’information selon laquelle ces journalistes auraient été agressés par des militants ou des partisans de la Coalition FAL 2012", dit-il.
Selon ce communiqué : "Toutefois, quand il y a des mouvements de foules immenses, on peut noter, pour les déplorer de la façon la plus énergique, des altercations liées à la nature même de la manifestation et au nombre de participants".
Et de poursuivre : "En accord avec les organes de presse et leurs associations professionnelles, nous avons déjà pris toutes les dispositions utiles pour que les journalistes qui nous accompagnent dans nos manifestations soient dans d’excellentes conditions de travail ce qui les met à l’abri des vicissitudes inhérentes à l’exercice de leur métier lors de grands rassemblements et manifestations populaires".
"Notre coalition appelle tous les acteurs et observateurs de cette campagne électorale à la retenue et à la mesure et les invite à agir dans le sens de l’apaisement afin que toutes les parties prenantes puissent librement exercer leurs activités dans le strict respect des règles du jeu et des libertés humaines", conclut le porte-parole de la Campagne électorale du candidat des Fal 2012, Maître Elhadji Amadou Sall.
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