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Kalidou Diallo, "tueur" en série

IMMOLATIONS EN CASCADE CHEZ LES TECHNICIENS NON CONCRETISTES DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

Avis sans frais aux techniciens du ministère de l’Education qui ne militent pas à la Génération du concret. Le ministre Kalidou Diallo, dans les habits de militant, ne démord pas dans son entreprise de mise à l’écart des technocrates apolitiques, au profit d’agents concrétistes. Après le directeur des Ressources humaines (Drh) et le patron de l’Ineade, c’est au tour du chef du Bureau du recrutement de la Drh d’être immolé. Et tous ceux-là ont été remplacés à leurs postes par des militants de la Génération du concret.


Rédigé par leral.net le Mercredi 17 Février 2010 à 15:31 | | 3 commentaire(s)|

Kalidou Diallo, "tueur" en série
Au rythme où il choisit les membres de son entourage, le ministre de l’Éducation finira par politiser ce ministère. En effet, Kalidou Diallo continue de relever certains de ses collaborateurs qui ne sont pas estampillés concrétistes. Lundi dernier, l’ex-chef du Bureau du recrutement de la Direction des ressources humaines, Boubacar Diakhaté, a été remplacé par Abass Thiongane. Ce dernier, qui fut principal d’un Collège moyen d’enseignement dans le Fouta, est un militant actif de la Génération du concret dirigée par le ministre d’Etat Karim Wade. Confidence d’une source digne de foi : « Boubacar Diakhaté ne faisait pas l’affaire du ministre de l’Éducation ». Kalidou Diallo, selon certains, peut maintenant compter sur Abass Thiongane, car le Bureau de recrutement des vacataires pourrait être un vivier de militants en faveur de la Gc pour étudiants désireux d’embrasser l’enseignement.
Le désormais ancien chef du Bureau du recrutement retrouvera ainsi à l’abattoir l’ex-directeur des Ressources humaines. Adama Diouf, a été relevé de son poste puis remplacé par un autre membre de la Génération du concret, en l’occurrence Alassane Mangane. Heureusement pour lui, il a été recruté avec des prérogatives plus importantes au ministère des Collectivités locales.Autre technocrate relevé : Pape Guèye, l’ex-patron de l’Ineade. Il a été lui aussi démis de ses fonctions au profit d’une certaine Madame Niang. Celle-ci, qui fait partie des concrétistes les plus en vue de l’entourage de Kalidou Diallo, a joué un rôle déterminant dans la mobilisation des enseignants lors de leur rencontre au Cices.

Pour traduire en acte concret sa volonté inébranlable de caser ses camarades de la Gc, le ministre Kalidou Diallo n’y va pas par quatre chemins. Comme l’atteste du reste la mise à l’écart de certains technocrates. Par exemple, l’ex-chef du Bureau du recrutement de la Drh a été enlevé par le ministre de l’Éducation, alors qu’il est non seulement à deux ans de sa retraite mais aussi gravement malade. Autre fait saisissant : l’ancien patron de l’Ineade, Pape Guèye, a été démis de ses fonctions, 24 heures après la disparition de son épouse. Commentaire d’une source proche du ministère : Kalidou Diallo a fini de convaincre plus d’un qu’il n’est pas un enfant de chœur.

Le Drh parle de relookage

Joint au téléphone, l’actuel directeur des Ressources humaines (Drh), Alassane Mangane, balaie d’un revers de main la raison selon laquelle Boubacar Diakhaté a perdu son poste du fait de sa non appartenance à la Gc. « C’est moi qui ai procédé à ce réaménagement, mais celui-ci répond plus à un souci de redistribution des rôles en fonction des profils qu’à autre chose », plaide-t-il. Poursuivant, Alassane Mangane ajoute : « si vous utilisez le terme « relevé », c’est comme s’il avait commis une malversation ou une autre faute lourde. Boubacar Diakhaté a été muté et il est allé dans une autre structure, qui répond mieux à son profil. On s’est entretenus et il sait pourquoi il est parti, mais il n’y a rien de politique dans son départ ». D’ailleurs, poursuit-il, « je ne sais pas s’il est apolitique ou non. Son affectation vers un autre poste relève d’une réorganisation des divisions. Auparavant, il y avait quatre divisions, mais actuellement il y en a sept. On veut simplement avoir un service de qualité, ni plus ni moins ».

D.TH l'asquotidien

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1.Posté par ousmane sow le 18/02/2010 03:32 | Alerter
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Mr le President, un senegalais vous parle
Votre règne à la tête de l’Etat du Sénégal fastueux pour certains de vos proches hier financièrement paumés est véritablement un échec social de plus en plus insupportable pour les masses laborieuses du pays majoritairement tenaillées par la misère.
C’est pourquoi même si le dédain m’envahit à chaque fois que je pense à tous les rêves avortés de notre vaillant peuple depuis mars 2000, je ne peux manquer encore une fois de tremper ma plume dans les larmes dignement refoulées des gorgorlus pour vous inviter solennellement à décrypter derrière l’apparent silence des citoyens toute l’amertume d’une nation qui, il n’y a pas longtemps, te portait au pinacle de la gloire oubliant délibérément à l’occasion tous les cadavres et les « mortiferés » qui ont jalonné votre parcours politique.
Je ne fais pas exclusivement allusion à nos milliers de frères et sœurs engloutis par la négligence coupable de votre gouvernement dans les eaux bissau-guinéennes et dont notre respect pour leur mémoire nous dicte le rejet systématiques de vos statues de bronze à forte connotation maçonnique. Je ne pense pas aux malheureux policiers tués en 1996 sur vos ordres indirects d’un opposant téméraire, déjà à l’époque trop assoiffé de pouvoir.
Je ne pense d’ailleurs ni à Talla Sylla ni à Maitre Babacar Seye ni à tant d’autres citoyens connus et inconnus injustement morts dans votre sillage mais je pense à tous ces millions de sénégalais que vous avez tués socialement par votre gestion gabégique, clientéliste et népotiste du pouvoir. Vous arrive-t-il d’ailleurs d’avoir le sommeil profond avec tous nos jeunes frères et sœurs qui continuent, par comble de désespoir, à affronter la mort en pleine mer sur la route vers l’Espagne plutôt que d’endurer vos frasques, celles de vos enfants et de votre piteuse oligarchie qui vous gave de flatteries mesquines et hypocrites et auxquelles vous croyez malheureusement au grand dam du peuple?
Mr le Président,
Malgré votre supposé génie politique, vous avez perdu de vue qu’on ne peut pas diriger (à moins qu’on ne soit sénile) un peuple aussi averti que le Sénégal par le recours systématique au grenouillage. Malheureusement à force de dire aux citoyens ce qu’ils voudraient entendre en occultant la hideuse vérité, vous vous êtes finalement pris dans votre piège au point qu’il est aujourd’hui impossible de restaurer l’autorité et la crédibilité de l’Etat.
Il est aujourd’hui clair que toute votre stratégie de conquête et de conservation du pouvoir ne repose que sur la division, la manipulation, la surenchère et les coups bas. Cette tactique politicienne même si elle peut être efficace à court terme est très autodestructrice dans la durée.
En effet, elle diffère les frustrations, diffuse la résignation collective à cause d’une fausse impression qui laisse croire à un pouvoir hégémonique avant de permettre au peuple d’affûter ses techniques de riposte populaire ; ce qui maximise les risques potentiels d’un dérapage politique des gouvernés.
Les signes de ce processus sont de plus en plus apparents. C’est pourquoi beaucoup de guides religieux qui (par calcul ou de bonne foi) vous ont offert leurs services (à coups de centaines de nos millions) et qui vous servaient d’instruments de légitimisation tombent de leur piédestal au point que leurs sphères d’influence, jadis inviolable, sont désormais prises d’assaut par des lutteurs et chanteur/(se)s devenus cheikh ou sokhna.
Cette « profanation » du pouvoir religieux va de plus en plus porter le discrédit sur nos sources traditionnelles de régulation sociale balisant ainsi la voie a une irréversible implosion sociale qui se se traduira sous peu par une légitime « chasse aux sorcières »
Ce processus est d’autant plus irréversible que la solidarité mécanique des sénégalais est restée intacte malgré la misère ambiante et celle-ci commande tous les citoyens épris d’honneur et de dignité à s’inscrire résolument dans la perspective de votre départ imminent du pouvoir.
Ce choix n’a rien de personnel mais il est devenu une nécessité patriotique pour renouer notre pays avec sa tradition démocratique et l’immuniser du syndrome d’une monarchie dans lequel les liens de sang déterminent sa position de pouvoir.
A ce titre, l’immixtion de Carine (pardon de Karim Wade) dans la sphère politique de notre pays et l’immunité dont il jouit en dépit de son rôle actif dans d’innombrables scandales financiers, devrait vous amener à le démettre, ne serait-ce que pour ne pas paraitre comme une famille de Dalton à col blanc. A défaut de cela le nouveau PDSL en construction ne nous apparaitra qu’une farce politicienne de trop.
Ouz, USA
petitousmane@yahoo.fr



2.Posté par sow Amadou le 18/02/2010 08:39 | Alerter
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Je crois qu'il est grand temps d'arrêter ce fou de thuriféraire de Wade. On ne peut travestir un secteur institutionnel aussi éthique que l'éducation par le politique, qui plus est quand il s'agit d'un Groupement de Cons appelé GC.
Il est urgent que les enseignants et autres inspecteurs de l'éducation dignes se mobilisent et fassent face à Kalidou diallo pour le bouter de ce ministère et redorer le blason de ce secteur

3.Posté par Vérité le 03/06/2010 16:52 | Alerter
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Nomination des IDEN et IA Kalidou DIALLO exige la carte du C.G: ]
Je suis de ceux là qui pensent que les seuls critères qui devraient valoir dans un système éducatif devraient etre la compétence et l'éthique,hélas je doute que ces mots signifient grand chose pour certains de nos decideurs.Seulement il faut oser reconnaitre que tout ceci est du au fait que nous n'acceptons pas de payer le prix qu'il faut pour la liberté.Oui la liberté a un prix.Que signifie un poste d'IDEN,d'IA,une affectation à un poste de "CHOIX" par rapport à la liberté?L'Inquiétude dont nous voulons nous délivrer ne nous est pas imposée mais elle est un choix conscient et déliberré de notre part .La crainte que nous voulons dissiper a son siège non pas dans la main que nous craignons mais plutot dans notre coeur.Mon coeur a saigné quand j'ai vu des "intellectuels"qui auraient du nous servir d'exemples se mettre à genoux pour des miettes terresres qui n'appaiseront très certainement pas leur boulémie pardon, je voulais dire leur faim qui est loin d'etre biologique.
Il ya un prix à payer.Nous ne serons libres que lorsque seulement notre volonté à devenir libre sera aussi encombrante que des harnais et que nous cesserons de parler de la liberté comme d'un but et d'un accomplissement.Nous serons vraiment libres non pas lorsque nos jours seront sans souci et nos nuits sans désir mais plutot lorsque notre vie sera enrobée de toutes ces choses et que nous nous élèverons au dessus d'elles, nus et sans entraves.C'est un despote que nous voulons détroner,commençons par détruire son trone érigé en nous.
Il ya un prix à payer.Ignorons la carotte et défions le baton meme s'il s'abat sur le dos du voisin.Et comprenons que les esclaves s'abaisseront toujours devant le tyran et chanteront ses louanges alors qu'il les tueras,je veux dire qu'il tueras en eux ce qu'il ya d'humain et qui faisait qu'on pouvait les respecter.
Il ya trois personnes qui n'exerceront jamais le pouvoir correctement:
celle qui l'a et qui ne le mérite pas de par sa compétence et sa noblesse de caractère;
celle qui l'a et qui pense etre la seule personne à le mériter
celle qui l'a et qui s'est laissé dominé par le pouvoir aulieu d'en etre le maitre..
Il ya un prix à payer:c'est d'arriver à comprendre qu'entre la nudité de la naissance et celle de la mort aucun pouvoir,aucun avoir ne doive nous faire oublier notre condition d'etre humain au point de nous pousser à nous croire superieurs à nos semblables.
Il ya un prix à payer: faisons notre job et faisons le bien,restons absolument dans l'ethique et combattons le tyran de toute notre force ,combattons le au prix de notre vie.

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