A défaut de candidater pour prendre sa revanche sur Macky Sall qui l’a débouté du fauteuil présidentiel, un certain 25 mars 2012, Me Wade a mis en avant son fils et ancien ministre Karim Wade pour la présidentielle de 2017. Seulement, là où le bat blesse, c’est que le futur challenger des libéraux contre Macky Sall est emprisonné pour six années par la justice sénégalaise. Poursuivi dans le cadre de la reddition des comptes, l’ancien ministre d’Etat libéral, « ministre de la terre, du ciel et de la terre » comme l’affublaient certains, en prison depuis la mi-avril 2013, risque encore d’y passer un long moment. A moins que les subtilités de la justice n’invalident le verdict prononcé contre sa personne par la Crei ou que Macky Sall ne lui fasse bénéficier de la grâce présidentielle. De sorte que pour beaucoup d’observateurs, le choix porté sur Karim Wade pour porter l’étendard du Pds en 2017 s’avère un véritable coup de force porté par la «constante du Pds», en l’occurrence Me Wade, contre son propre parti.
En cherchant à tordre la main du pouvoir à la veille du délibéré de la Crei contre Karim Wade, le Pape du Sopi aurait échoué dans une tentative qui risque, à terme, de saborder les ailes du Pds. Tant sont sourds les griefs contre la décision du bureau politique du Pds de valider, pur 2017, la candidature de Karim Wade. Un leader qui a d’ailleurs perdu dans toutes les confrontations électorales où il a requis les suffrages de ses concitoyens et qui n’existait, politiquement, que sur la base du crédit de son père, auprès des Sénégalais. A moins que le Pds ne compte s’appuyer sur une approche « victimaire» pour doper à la prochaine présidentielle son poulain contre Macky Sall, s’il était élargi de prison d’ici là. Comme Idrissa Seck en 2007 ou Macky Sall en 2014 ! Là aussi, le Pds et Me Wade semblent en pleine partie de poker.
Sud Quotidien
En cherchant à tordre la main du pouvoir à la veille du délibéré de la Crei contre Karim Wade, le Pape du Sopi aurait échoué dans une tentative qui risque, à terme, de saborder les ailes du Pds. Tant sont sourds les griefs contre la décision du bureau politique du Pds de valider, pur 2017, la candidature de Karim Wade. Un leader qui a d’ailleurs perdu dans toutes les confrontations électorales où il a requis les suffrages de ses concitoyens et qui n’existait, politiquement, que sur la base du crédit de son père, auprès des Sénégalais. A moins que le Pds ne compte s’appuyer sur une approche « victimaire» pour doper à la prochaine présidentielle son poulain contre Macky Sall, s’il était élargi de prison d’ici là. Comme Idrissa Seck en 2007 ou Macky Sall en 2014 ! Là aussi, le Pds et Me Wade semblent en pleine partie de poker.
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