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Kédougou : Un militaire Guinéen abat un jeune sénégalais.

Rédigé par leral.net le Dimanche 6 Mars 2011 à 21:33 | | 3 commentaire(s)|

Mady Danfakha était un jeune apprenti mécanicien sénégalais de 19 ans travaillant dans un atelier sis dans la commune de Kédougou. Il a été abattu froidement par un militaire Guinéen. La scène s’est déroulée à Touba, une sous préfecture de la Guinée qui partage ses frontières avec le département de Salémata dans la région de Kédougou. Le tueur après son forfait, a disparu dans la nature. Une importante délégation Guinéenne est arrivée à Kédougou pour présenter ses condoléances aux populations et à la famille défunte.


Kédougou : Un militaire Guinéen abat un jeune sénégalais.
Originaire du village de Nafadji dans le département de Saraya, Mady Danfakha est un jeune mécanicien âgé de 19 ans, sénégalais de nationalité. En se rendant en territoire guinéen, le pauvre mécanicien ne savait pas qu’il avait rendez-vous avec la mort. En effet, c’est de retour du dépannage d’un véhicule tombé en panne, que Mady a été abattu par un militaire Guinéen en faction à son poste, à la frontière entre le Sénégal et la République de Guinée. Le véhicule qui transportait les passagers, parmi lesquels le pauvre Mady Danfakha, a été interpellé par les militaires guinéens, précisément dans la sous préfecture deTouba, pour procéder au contrôle d’usage, conformément aux lois et règlements en vigueur à l’entrée et à la sortie de toute frontière. Mais, les passagers ne savaient pas qu’ils avaient affaire à un véritable ivrogne, qui sous l’emprise de l’alcool n’avait plus toutes ses facultés mentales. Selon des témoins, le militaire après une petite altercation est allé directement saisir son arme pour ouvrir le feu sur les passagers. Malheureusement, le jeune mécanicien Mady Danfakha fut atteint à bout portant, au niveau de la poitrine. Sur le coup, il s’affale, baignant dans son sang. Des cris et des pleurs fusent de partout et sous les yeux impuissants de ses compatriotes, il mourait à petit feu, du fait de la forte hémorragie.

Le militaire, en voyant alors sa victime dans cet état, prit la poudre d’escampette. Il disparut dans la nature. Informées tardivement, les autorités sénégalaises se sont rendues sur les lieux pour s’enquérir de la situation. A leur arrivée, le corps sans vie du jeune mécanicien était en état de décomposition avancé. Néanmoins, le corps leur fut remis pour procéder à partie Sénégalaise qui procéder à un enterrement sur place.

Et pour apaiser les tensions et éviter que ce crime ne produise des effets indésirables entre les deux pays, une importante délégation de la préfecture de Maali, en République Guinéenne, a effectué le déplacement pour présenter ses condoléances à la population de Kédougou et à la famille du défunt. La délégation était composée de l’adjoint au préfet de Maali, du maire, du Président du syndicat des transporteurs etdu Président de la Tripartite dudit département. Aux dernières nouvelles, les forces de l’ordre guinéennes avaient déclenché une chasse à l’homme, pour mettre la main sur le tueur. Les autorités administratives de la Région de Kédougou ont bien apprécié ce geste qui selon elles, « traduit les relations fraternelles et séculaires qui unissent les deux peuples ». Les deux parties en appellent cependant à plus de prudence et de vigilance pour assurer correctement la sécurité transfrontalière.

Papis Nimbaly BARRO rewmi



1.Posté par etoile le 06/03/2011 22:20 | Alerter
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c barbare de nderengue vont le payer cher

2.Posté par THUG le 07/03/2011 10:44 | Alerter
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RAYELENE DAYANE YENE TAMITTE

3.Posté par baye cheikh le 07/03/2011 11:28 | Alerter
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quelle autorité!!!!!!!!!Il n'y avaient à la frontiere ni gendarmes ni militaire4s senegalais comme la partie guineenne..
Nos frontieres sont seulement le port l'aeroport et le la muritanie.
Comment peut-on comprendre un homme tué à la frontiere sans la partie senegalaise soit presente jusqu'à ce que son corps entre en etat de decomposition?

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