Le landerneau juridico-politique sénégalais est très mouvementé ces derniers temps, c’est du moins ce que l’on peut tirer comme enseignement depuis une quinzaine de jours. Entre la convocation du bureau politique du PDS ou de la commission chargée de statuer sur sa future candidature à l’élection présidentielle de 2017 et la délibération de la CREI, attendue le 18 mars 2014, il n y a qu’un seul enjeu politique : la libération de Wade-fils. Et Me Wade, le juriste, en est tellement conscient qu'il prend les devants. Sachant que le procès judiciaire de son fils est perdu d’avance, avec son dernier appel à l’opinion internationale pour "le renversement de l’accusation ou de la charge de la preuve, le vice de procédure", précédé par le boycott des avocats du principal inculpé aux audiences avant le verdict du 23 de ce mois-ci, Me Wade, en véritable génie politique, se jette dans la marre et déclenche les tractations politiques en consultant les différentes instances du parti à l'instar des jeunes, femmes et certains hauts cadres de son parti pour mettre la pression politique sur les robes noires. Mais, l’ouverture des hostilités dans cette tumultueuse bataille politique par Wade est condamnée par tous les observateurs et régulateurs sociaux soucieux de la bonne stabilité de ce pays pour ne pas reprendre ses propres « maux ». Cela revient à s’interroger sur l’espace politique occupée par ce vieux renard et ce, malgré son statut d’ancien chef d’Etat, opposant actuel et ses états d’âmes les uns aussi surprenants que les autres. Cette posture d’homme d’Etat, Me Wade ne l’aurait jamais souhaité mais, derrière tout cela, c’est le père de famille qui réagit malgré lui. Me Wade est présent sur tous les fronts politiques ou son fils est l’absent le plus présent.
Entre la délibération de la CREI et le choix de la candidature du PDS, c’est une véritable course contre la montre. Mais, est-ce que le reste du PDS acceptera le choix une fois portée sur Karim Wade de manière démocratique ou délibérée pour sa popularité grandissante afin de le tirer des mains de la justice sénégalaise ? La candidature annoncée de Souleymane Ndéné Ndiaye et celle déjà déposée par Serigne Mbacké Ndiaye et le tollé soulevé après l’audience de Modou Diagne Fada avec le pape du Sopi, le soutien de Babacar Gaye, porte-parole des libéraux, et celui du coordonnateur de la même formation politique Oumar Sarr d’autres parts forment un cocktail explosif dans les rangs du PDS.
Cela vaudrait-il la peine de dire que Me Wade a perdu la bataille ? En tout cas, le choix de la candidature du PDS, une fois portée par Wade-fils enclenchera une autre confrontation politique d’une dimension internationale. Seul l’avenir nous dira sous quelle forme le PDS ira se mesurer à l’élection présidentielle de 2017. Contre toute attente, il ne faut pas non plus se garder de trouver d’autres alternatives (ou plan B) avant les joutes électorales au cas où Wade-fils n’est pas présidentiable en 2017.
Entre la délibération de la CREI et le choix de la candidature du PDS, c’est une véritable course contre la montre. Mais, est-ce que le reste du PDS acceptera le choix une fois portée sur Karim Wade de manière démocratique ou délibérée pour sa popularité grandissante afin de le tirer des mains de la justice sénégalaise ? La candidature annoncée de Souleymane Ndéné Ndiaye et celle déjà déposée par Serigne Mbacké Ndiaye et le tollé soulevé après l’audience de Modou Diagne Fada avec le pape du Sopi, le soutien de Babacar Gaye, porte-parole des libéraux, et celui du coordonnateur de la même formation politique Oumar Sarr d’autres parts forment un cocktail explosif dans les rangs du PDS.
Cela vaudrait-il la peine de dire que Me Wade a perdu la bataille ? En tout cas, le choix de la candidature du PDS, une fois portée par Wade-fils enclenchera une autre confrontation politique d’une dimension internationale. Seul l’avenir nous dira sous quelle forme le PDS ira se mesurer à l’élection présidentielle de 2017. Contre toute attente, il ne faut pas non plus se garder de trouver d’autres alternatives (ou plan B) avant les joutes électorales au cas où Wade-fils n’est pas présidentiable en 2017.