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L’hommage de Tanor à Djibo Ka:« le Sénégal perd un grand talent et un de ses plus grands serviteurs »

Ousmane Tanor Dieng s’est joint au concert d’hommages rendus à Djibo Leyti Ka. Pour le secrétaire général du Parti socialiste, son ancien camarade était un homme courageux, chevronné, avec une grande expérience de l’administration et du gouvernement. Pour Tanor, le Sénégal a perdu un de ses talentueux politiciens et surtout, un grand serviteur de l’Etat.


Rédigé par leral.net le Samedi 16 Septembre 2017 à 09:39 | | 0 commentaire(s)|

Dans une note parvenue hier à la rédaction, le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, a rendu un vibrant hommage à Djibo Leyti Ka, rappelé à Dieu jeudi dernier. « Je voudrais saluer la mémoire d’un homme politique chevronné et courageux, mais aussi rendre hommage à l’homme d’Etat, dont l’expérience a été nourrie par un parcours administratif et gouvernemental exceptionnel.

Djibo Leyti Ka était une figure particulière de vie politique sénégalaise, pour avoir occupé à plusieurs reprises, des fonctions à tous les échelons de l’Etat », a déclaré le socialiste en chef, et de rappeler sa trajectoire commune avec le défunt, de Senghor et Abdou Diouf.

« Ma situation est singulière puisque j’ai été le Conseiller diplomatique du Président Leopold Sedar Senghor, au même moment où il dirigeait le cabinet présidentiel. Nos chemin se sont par la suite croisés à plusieurs reprises au niveau de l’Etat et au sein du Parti socialiste, avec l’accession du Président Abdou Diouf au pouvoir, en 1981 », dit-il.

Saluant l’apport de Djibo Ka dans le développement du Parti socialiste, Tanor affirme : « il a incarné, avec beaucoup de d’autres compatriotes, une longue et riche histoire du socialisme sénégalais qui a jeté les bases d’un Etat unitaire moderne et social, d’une République solidaire et d’une démocratie pluraliste apaisée, quand la plupart des autres pays africains faisaient le chemin inverse ».

De même, il note que Djibo Ka, qui avait par la suite quitté le Parti socialiste, avait réussi une belle carrière politique avec sa nouvelle formation (Urd). « Il a, par la suite, fait le choix de créer son parti politique et a participé grandement à l’approfondissement de la démocratie sénégalaise », termine Tanor, tout en soulignant qu’avec la disparition de l’ancien ministre, « le Sénégal perd un grand talent qui enrichissait le débat politique national, mais également un de ses plus grands serviteurs ».



Les Echos