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LITIGE FONCIER A PKINE. Demba Seck dément son emprisonnement et menace de faire des révélations

Il a été dit que l’ancien député maire de Pikine a été impliqué dans un litige foncier qui lui a valut une peine d’emprisonnement. Un litige qui lie sa famille à deux coopératives d’habitat. Il n’en est rien. Du moins à en croire Demba Seck qui faisait face, hier, à la presse pour rétablir la vérité sur cette affaire qui perdure a tenu à écarter tout rapprochement de ce contentieux dans lequel il est intervenu au nom de sa famille et ses fonctions d’ancien député maire de Pikine.


Rédigé par leral.net le Mardi 26 Mai 2009 à 00:47 | | 0 commentaire(s)|

LITIGE FONCIER A PKINE. Demba Seck dément son emprisonnement et menace de faire des révélations
« C’est une ville en bonne santé financière que j’ai remis au président de la délégation spéciale lors de notre passation de service» a annoncé dérechef l’ancien maire qui a quitté la municipalité de Pikine suite à l’amendement Moussa Sy. A l’en croire le procès verbal de ladite passation, disponible à la préfecture, est une preuve indubitable que les nombreuses infrastructures de la commune, dans tous les domaines, est un héritage de sa gestion. C’est pourquoi donc, il a voulu rappeler que les titres de certains journaux ne renvoient pas à la réalité. Car dans ce litige foncier, dit-il, il est intervenu en tant que membre du collectif des 13 familles propriétaires du site, objet du litige. Et non en tant qu’ex député-maire de Pikine. C’est au milieu des siens et des membres du collectif des 13 familles propriétaire du titre enregistré sous le n°130 171D/P dans le livre fiscal de Dagoudane-Pikine et vaste de 17 hectares , que Demba Seck apparemment très meurtri par les derniers évènements, a donné sa version des faits sur le litige foncier qui oppose 13 familles du village de Mbao dont la sienne, à deux coopératives d’habitants. A qui un décret n°677 de l’an 2005 avait concédé un projet de construction de logements à Niacoulrab dans la banlieue Rufisquoise. Les coopératives en question, celle de l’UCAD et celle de Keur Mbaye Fall avaient même reçu de la part du Directeur du cadastre une attestation de prise de possession sur le site de Niacoulrab. Contre toute attente, ils n’y sont pas allés, et ont choisi de porter sur sa personne des accusations d’occupation d’un terrain appartenant à autrui, de vente illégale de terrain et de faux et usage de faux. Ainsi, tenant à rétablir la vérité sur ce contentieux né depuis 2004, et à conserver intact son honneur, l’ancien député socialiste a rappelé qu’au regard de son rang dans sa communauté, il lui revient de donner des terres à ceux qui en ont besoin et non d’en vendre. Il a aussi tenu à préciser que le site en question ne devait aucunement faire l’objet d’un litige. Pour la bonne raison que leurs opposants dans cette affaire, en l’occurrence la coopérative d’habitat de l’Université Cheikh Anta Diop et celle de Keur Mbaye Fall ont été déboutés par le tribunal régional hors classe de Dakar en son audience du 15 juillet 2008. Et Demba Seck de dire : «Avant de rendre son verdict, le tribunal lui-même et les services déconcentrés de l’Etat se sont déplacés sur le site pour constater qu’indubitablement, il se situe dans l’espace communal de Pikine. Dès lors, les coopératives se devaient de quitter donc ces terres et aller à Niacoulrab. Mais, bizarrement le directeur du cadastre a relevé des conclusions selon lesquelles le terrain objet du litige est situé à Kamb dans le département de Pikine et non à Niacoulrab». Amath Cissé un autre membre du collectif des 13 familles, établi en Suisse renchérit : «Ce site de 17 ha appartient à nos parents qui y exploitaient des vergers depuis plusieurs générations. En 2003, nous avons demandé et obtenu son lotissement administratif. À la suite de quoi il a été immatriculé dans le livre fiscal de Dagoudane–Pikine sous le n° 130171D/P». Pour s’étonner que les deux coopératives qui ne disposent d’aucun droit de propriété sur le site continuent de narguer les propriétaires légaux et à défier ouvertement la justice. Arguant que trop c’est trop, le collectif des 13 familles propriétaire du site promettent de libérer leurs terres de la convoitise des usurpateurs quoi qu’il leur en coûte. D’ailleurs, ils menacent de faire des révélations fracassantes si on ne les laisse pas tranquille.

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