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La Finul à l'honneur sur les Champs-Élysées

Rédigé par leral.net le Samedi 14 Juillet 2012 à 10:30 | | 1 commentaire(s)|

Paris réaffirme son attachement à la mission des Bérets bleus français participant à la Force intérimaire de l'ONU au Liban.


La Finul à l'honneur sur les Champs-Élysées
Bérets bleus sur la tête, 135 militaires d'un détachement français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ont ouvert ce samedi matin le défilé des troupes à pied sur les Champs-Élysées. Une mise en exergue symbolique destinée à saluer l'engagement des Casques bleus servant dans la vingtaine d'opérations de maintien de la paix actuellement menées par l'ONU à travers le monde, ainsi que les troupes rentrant d'opérations extérieures (Opex). Ce geste de reconnaissance s'inscrit à la suite de ceux que François Hollande, chef des armées, a déjà adressés aux soldats français, très sollicités depuis un an sur les théâtres extérieurs, de la Libye à l'Afghanistan - d'où les troupes combattantes se seront retirées à la fin de 2012.

Outil d'influence sur la scène internationale et reflet de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité, l'engagement français sous la bannière de l'ONU ne va pourtant pas de soi, en terme d'effectifs (1 100 hommes en uniformes), de budget (400 millions d'euros) et d'objectifs. Un débat s'est poursuivi ces derniers mois, dans les arcanes politico-militaires, sur la pertinence du maintien français au sein de la Finul, dont le mandat est reconduit tous les six mois. «Il y a une réflexion sur la présence des Nations unies au Liban», indiquait au Figaro, en juillet 2011, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, ajoutant que «le mandat de la Finul ne saurait être prolongé indéfiniment». La participation française - un millier d'hommes sur les 12 000, issus de 30 pays, que compte la Finul - a été réaffirmée jeudi devant la presse par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ce qui ne signifie pas pour autant que le débat soit définitivement tranché.

La Finul a été établie en 1978 par le Conseil de sécurité, avec pour but de confirmer le retrait des troupes israéliennes du Sud du Liban, de rétablir la paix et la sécurité et d'aider le gouvernement libanais à étendre son autorité effective dans la région. La guerre au Sud-Liban, pendant l'été 2006, a conduit le Conseil de sécurité à adopter, le 11 août 2006, la résolution 1 701 qui renforce les effectifs, les moyens et le mandat de la Finul. Sous impulsion française, la mission obtient des résultats, contribuant au rétablissement de la souveraineté libanaise sur la zone, conformément à la résolution 1701, au départ des troupes israéliennes et à la diminution de la tension entre les belligérants. Mais les difficultés vont ensuite s'accumuler. La solidarité entre les trois plus gros contributeurs européens (Espagnols, Français et Italiens) s'écorne, compte tenu notamment de la crainte de Madrid et de Rome de subir des pertes, Paris optant pour une application «robuste» du mandat, par exemple en interceptant les convois d'armes destinées au Hezbollah.

Mission impossible
Cet isolement français entraîne alors une dégradation du climat et à une multiplication des incidents avec des villageois encadrés par le Hezbollah. En juillet et en décembre 2011, deux attaques contre des patrouilles de la Finul font plusieurs blessés parmi les Casques bleus français. Nicolas Sarkozy évoque un possible retrait. Le nombre de militaires français au sein de la Finul, déployés dans le cadre de l'opération «Daman», est réduit. Leurs missions sont recentrées sur une Force d'intervention rapide projetable en cas d'escalade de la violence dans la zone.

Mais deux aspects du mandat, le désarmement du Hezbollah et le soutien à l'armée libanaise, s'avèrent être une mission impossible dans le contexte intérieur libanais. La crise syrienne et le spectre de représailles sur la Finul ne sont pas pour détendre l'atmosphère. En février dernier, les Français refusent de prendre le commandement. Un départ français de la Finul lui donnerait un coup fatal. On en est bien conscient à Paris. Mais comme le résume un militaire de haut rang: «Près de 15 000 militaires sur un demi-département français, cela ne peut pas durer ad vitam aeternam.


Par Alain Barluet



1.Posté par besseko evrard le 14/07/2012 10:48 | Alerter
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wè!!! man ces ojod8 le défilé
j'aime le président François hollande il me fais pensé a mon président Laurent gbagbo
je présente mes veux les meilleurs au président hollande et gbagbo
bon défilé mon président

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