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«La Société civile n’informe pas, elle désinforme »: Ces propos du ministre Aïda Sophie Gladima Siby indignent les acteurs


Rédigé par leral.net le Mercredi 31 Octobre 2018 à 11:44 | | 0 commentaire(s)|


 A l’occasion d’un panel de haut niveau sur la transparence et la gouvernance du secteur minier gazier, le ministre des Mines et de la Géologie, Mme Sophie Gladima Siby a décoché des flèches empoisonnées contre  la société civile. Le ministre a laissé entendre que cette dernière  participe à « désinformer » les populations sur les questions liées au secteur minier.

« On nous dit que la société civile doit être mieux intégrée. Mais est-ce qu’elle ne désinforme pas parfois ? Souvent la société civile désinforme parce qu’ils  (les acteurs) n’ont pas la technicité, ils ne sont pas au même niveau d’information et de formation », a-t-il dit. 

Devant plusieurs acteurs du secteur extractif, elle a souligné que cette « désinformation pose plus de problèmes même que le contact entre les populations et les sociétés minières ».
Selon le Quotidien qui rapporte l’information, ces mots ont grandement indigné les acteurs de la société civile. Ce d’autant que le ministre s’est retiré de la rencontre dès la fin de son intervention. « Elle nous insulte et ensuite elle s’en va », s’indigne, M. Elimane Kane, un membre de la société civile. C’est une déclaration regrettable venant d’une haute autorité de la gouvernance minière ».

 D’après lui, le ministre devrait « dire le contraire, qu’on a une société civile qui est suffisamment formée, qui est même souvent avant-gardiste, parce qu’on avance par rapport à nos Etat dans ce secteur ».

« Le ministre a été mal avisée de parler de la société civile, tempête Malick Bousso, membre la coalition « Publiez ce que vous payez ». Ce que nous disons est très clair. Il  n’est pas question que des ressources qui appartiennent à ce pays, qui sont la propriété du Peuple, soient laissé es entre les mains d’une technostructure qui légifère et pense que, parce qu’elle est experte, elle peut faire ce qu’elle veut. C’est un problème légitime ». 
 


Alain Lolade