Sandaga, par exemple, la grande place commerçante d’ordinaire si bouillante et énergique, a beaucoup perdu de son âme, ne pouvant compter pour l’instant sur la grande majorité de ses usagers, partis pour la plupart passer la fête de l’Aïd dans leurs différentes régions d’origine.
Cela fait que les tams-tams et autres sonorités musicales à l’origine de l’animation habituelle servant d’appels aux clients ne sont plus d’actualité. Seuls quelques marchands tentent d’installer leurs étals, en partant d’un même argument : la vie est chère, il est donc impossible de prendre du repos, puisqu’il faut travailler pour gagner sa vie et s’en sortir.
‘’Pour moi, après la prière (collective du matin, le jour de l’Aïd vers 9 heures), c’est le travail des deux rakkas. Chacun devrait reprendre ses activités, car la vie est trop chère. Donc, il est hors de question de continuer à fêter pendant des jours’’, dit le jeune Omar Thiam, en étalant ses marchandises.
Cela fait que les tams-tams et autres sonorités musicales à l’origine de l’animation habituelle servant d’appels aux clients ne sont plus d’actualité. Seuls quelques marchands tentent d’installer leurs étals, en partant d’un même argument : la vie est chère, il est donc impossible de prendre du repos, puisqu’il faut travailler pour gagner sa vie et s’en sortir.
‘’Pour moi, après la prière (collective du matin, le jour de l’Aïd vers 9 heures), c’est le travail des deux rakkas. Chacun devrait reprendre ses activités, car la vie est trop chère. Donc, il est hors de question de continuer à fêter pendant des jours’’, dit le jeune Omar Thiam, en étalant ses marchandises.