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Mercredi 13 Novembre 2019

La polygamie n'est pas qu'une question de nombre...


L'excuse naturelle et souvent taquine de certains hommes en faveur de la polygamie est que les femmes sont trop nombreuses, un argument caduque quand on de réfère au chiffres officiels.



 La polygamie n'est pas qu'une question de nombre...
En 2019 la population du Sénégal est de 16 209 125 habitants selon les prévisions de l'agence National de la Statistique et de la démographie(ANSD), répartie en 8 140 343 femmes et 8 068 782 hommes. Soit seulement 71561 Femmes de plus que d'hommes contrairement à la pensée encrée que le nombre de femmes doubles celui des hommes. Plus loin, on peut même s'apercevoir que la tranche d'âge masculine en âge de procréer dépasse celle féminine; précisément si les femmes entre 15 et 49 ans sont aux nombre de 3 798 868 les hommes dans cette catégorie âgés entre 15 et 65 ans représentent 4192317 (il existe des hommes qui se marie au delà de cette âge). au regard de ces statistique l'argument du nombre de femme pléthorique s'affaisse et laisse place aux véritables raison qui encouragent la contraction de plusieurs unions par les hommes. Parmi ces motifs on note de prima bord la possibilité qu'ont les hommes d'être polygame, des possibilités que procurent aussi bien par la religion musulmane(majoritaire au Sénégal) que par la loi notamment le code de la famille sénégalais en son article 133 qui stipule: "Le mariage peut être conclu: - Soit sous le régime de la polygamie, auquel cas l’homme ne peut avoir simultanément plus de quatre épouses; - soit sous le régime de la limitation de polygamie; - soit sous le régime de la monogamie. Faute par l’homme de souscrire l’une des options prévues à l’article 134, le mariage est placé sous le régime de la polygamie". Ensuite, viens l'argument physiologique qui fait que la femmes entre en ménopause au plus tard à l'âge de 49 ans(sauf exception) alors que l'homme arrive à procréer jusqu’à très tard. La liste des vecteurs qui encouragent la polygamie n'est pas exhaustive.
En 2013, 35,2 % des ménages sénégalais se déclaraient polygames d’après l’ANSD contre 38,1 % en 2002 . Une baisse qui pourrait être lié aux cas répétitifs de scandales que provoque la polygamie(disputes, agressions et meurtres entre conjoints ou coépouses). Cependant, des enquêtes plus récentes pourraient renseigner sur l'évolution de la pratique au Sénégal.