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Le calvaire des passagers du vol Corsair à l’aéroport

ASI24 – DAKAR Les passagers du vol Corsair arrivé mercredi dernier aux environs de 00H00 à l’aéroport Léopold Sédar Senghor n’oublieront pas de sitôt l’accueil, pour certains touristes il n’est plus question de revenir au Sénégal tant ils sont « déçus de la téranga » de l’aéroport.


Rédigé par leral.net le Vendredi 19 Octobre 2012 à 17:07 | | 5 commentaire(s)|

Le calvaire des passagers du vol Corsair à l’aéroport
Youssou Ndour le ministre sénégalais de la Culture et du Tourisme qui fait des mains et des pieds pour vendre la destination Sénégal devra faire un tour inopiné à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour se faire une idée du calvaire des passagers.

« Jamais je n’ai perdu autant de temps dans un aéroport. Il a fallu plus de deux tours d’horloge pour passer le poste de police et pratiquement autant pour récupérer mes bagages. Cela est injustifiable, inacceptable. Je suis désolé de le dire », a regretté un passager interrogé par ASI24.

Selon lui, des dispositions n’ont pas été prises alors que le vol qu’il a pris à transporté plusieurs centaines de personnes. « Et derrière, les passagers d’Air Algérie et d’un avion en provenance des Etats-Unis sont venus s’ajouter aux centaines de ceux du Corsair. C’était incroyable. »

« Il y a trois guérites et si j’ai bien compter chaque guérite dispose de 3 ordinateurs si j’ajoute la quatrième qui s’est ouverte dans une totale inorganisation, j’ai bien envie de dire que le désordre est organisé pour dégoûter les voyageurs. Quand on a un vol du Corsair, avec deux avions qui atterrissent dans la foulée, on se retrouve rapidement avec plus de 700 personnes. Et bien dans chacune des trois guérites il n’y avait qu’un policier. Ce n’est pas invraisemblable ça », interroge le passager qui a requis l’anonymat.

En plus de l’attente qui dure dans la salle de débarquement, « il y a la canicule. Nous étions plus de 500 personnes entassées dans cette salle non climatisée. Des femmes d’un certains âge faisaient des malaises. La femme de 70 ans qui quitte Paris en octobre, c’est-à-dire en automne, ne peut pas supporter cette chaleur de 30° ».

Le passager de regretter l’image que le Sénégal donne aux touristes. « Les Français sont réputés pour être des râleurs, alors fallait les entendre parler de la téranga sénégalaise. Cela faisait mal, mais qui peut leur en vouloir. Ils ont tellement raison. »

« D’ailleurs je me demande pourquoi on perd assez de temps avec ces fiches de débarquement. Le passager a un passeport numérisé, on lui prend ses empreintes, cela n’a pas de sens. Le Sénégal doit avancer sur ces questions là », poursuit le passager.

Les passagers qui ont passé ce premier calvaire se sont retrouvé face à « une autre réalité des plus incroyables ».

« Et oui, après avoir attendu plus de deux heures, on se retrouve dans une autre folie, c’est celle de la salle de bagage. Il n’y a qu’un seul tapis roulant pour 700 passagers, il n’y a pas de climatisation et on attend dans ce désordre après avoir maugréé plusieurs heures dans la salle de débarquement », confirme une touriste à ASI24.

« Le Sénégal est la première destination des Français en Afrique noire. On met 5 heures pour venir et quand on peut mettre presque autant de temps pour sortir de l’aéroport, c’est un comble. Cela veut dire que l’on peut ne pas venir au Sénégal et continuer en Afrique du Sud, parce qu’après c’est 10 heures de vol. Moi je ne reviens plus en tout cas », a pesté la dame.

Le passager et la touriste se sont dit cependant « satisfaits de la sortie de l’aéroport qui pose moins de problème qu’autrefois ».

Mais les deux conviennent que les passagers de Corsair risquent de râler et de ne plus venir au Sénégal tant « l’accueil est inqualifiable ».

NB/ASI24

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( Les News )


1.Posté par Soucieux de la qualite le 19/10/2012 19:19 | Alerter
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J'ai quitté Dakar le matin du lundi dernier. J'ai remarque une lenteur inhabituelle au contrôle de police pour l’accès aux salles d'embarquement. Le file avançait lentement au point que les passager du Vols Ethiopian Airline ont été obligés de passer outre le file pour ne pas retarder leur embarquement. Je me demande qui organise le travail de la police a l’aéroport, mais c'est la qu'il faut remettre de l'ordre. Il y a beaucoup de désinvolture de la part de nos policiers a l’aéroport. il ya également comme si la notion de processus de travail est inconnue a nos décideurs. Souvent des point d’étranglement sont inutilement mis en place. Par exemple, la présence d'un (un seul) agent de police qui vérifie a nouveau tous les passeport et carte d'embarquements juste entre les guérites et les portiques magnétiques. Quelle est la valeur ajoutée de ce contrôle supplémentaire. si c'est vraiment nécessaire pourquoi ne pas doubler ou même tripler le nombre d'agents a ce niveau en cas de forte affluence comme ce fut le cas dans la matinée du lundi 15 octobre 2012.

2.Posté par Ngagne le 19/10/2012 19:43 | Alerter
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Je confirme. A près avoir rallié 3000 km par air et avoir atterri à l'aéroport de Dakar, nous avons fait une heure 15 mn pour faire les 50 m qui séparent le bus convoyeur des passagers à l'un des deux policiers qui enregistrait les arrivées.
Pourtant une semaine avant de prendre le vol de air Sénégal de samedi 00 heures, le ministre des transports était à l'aéroport téléphone portable à l'oreille escorté par deux mecs sous une chaleur extraordinaire.
Le comble c'est que du fait de ce contrôle, les passagers s'exposent à des vols de leurs bagages qui arrivent à bord de l'aéroport bien avant eux. Et aucun contrôle n'étant effectué par les agents de l'aéroport pour s'assurer qu'aucun passager n'a pris les bagages d'un autre, il y a un grand risque de se faire dérober les bagages sans les retrouver.
Pourtant dans les aéroports d'afrique, ce contrôle existe: tout passager qui sort de l'aéroportt est contrôlé par un agent qui s'assure le numéro d'identification collé sur les bagages correspond à celui collé sur le passeport.

3.Posté par schwarzeraal le 19/10/2012 20:49 | Alerter
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et en plus les dames vendent les papiers toilette.c´est vraiment le moyen age au senegal.

4.Posté par Depité le 20/10/2012 10:53 | Alerter
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S'y ajoute:
- les nombreux individus qui confisquent les chariots pour vous les "vendre". Qu'ils dégagent on a pas besoin d'eux.
- le nombre toujours insuffisant de policiers pour les contrôles à l'embarquement et au débarquement.
Les policiers savent bien quels sont les vols qui sont pleins pour prendre les bonnes dispositions. Pourquoi ils nous torturent et nous font honte de la sorte? Comme si aucun de ces responsables n'avait voyagé. Ils savent tout, mais veulent rien faire de bon. C'est ça la vérité et il faut que les autorités fassent le nécessaire.

5.Posté par lauret le 20/10/2012 14:42 | Alerter
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c'est vrai l'arrivée a dakar n'est pas top, mais aprés on est au paradis ,ça merite un peu de patience,puis ne l'oublions pas le senegal est le seul pays d'afrique francophone qui ne demande pas de visa,et pour celà chapeau ami senegalais,et regardez l'arrivée a roissy sous effectif de la police aucune amabilité.

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