« L’Etat comme je le défends partout, doit légaliser l’avortement médicalisé ; ce qui certainement aurait permis à la jeune de neuf ans violée, de ne pas perdre la vie deux jours après avoir, par césarienne, donné la vie » soutient-Awa Ndiaye ancienne ministre lors de sa visite au centre de guidance infantile de Thiès d’après L’Enquête repris par leral.
Sa position est renchérie par Fatou Kiné Camara. «Cette question ne devrait pas être un débat car il s’agit de respecter la Constitution, à travers l’ article 14 du Protocole de la charte africaine sur les droits des femmes, qui donne aux femmes le droit le droit de décider de leur maternité( donc de mettre un terme à une grossesse non voulue) et d’autre part impose à l’Etat de donner accès à l’avortement médicalisé », argue Fatou Kiné Camara juriste.
Cependant cette position n’a pas encore l’adhésion de tous les sénégalais, selon Mme Maguette Sy Gaye présidente du réseau Siggil Jiggéen sage –femme de formation. « On a eu à participer à différentes concertations sur la question mais nous estimons que les Sénégalais du fait des pesanteurs socioculturelles, ne sont pas prêts à accepter la dépénalisation de l’avortement, même en cas de viol et inceste », martèle-t-elle. Une position partagée par les religieux.
Toutefois, pour iman Assane Seck titulaire d'une maîtrise en droits islamiques, c'est une farce de l' occident."L'Occident veut nous imposer ses modes de vie et ses règles qui ne sont pas conformes à nos valeurs et croyances. Le prétexte des grossesses non désirées, d'avortement sécurisé ou médicalisé, ne passera pas. C'est juste un moyen d'encourager la liberté sexuelle et de pousser nos femmes vers le libertinage sexuel" avertit le religieux.
Sa position est renchérie par Fatou Kiné Camara. «Cette question ne devrait pas être un débat car il s’agit de respecter la Constitution, à travers l’ article 14 du Protocole de la charte africaine sur les droits des femmes, qui donne aux femmes le droit le droit de décider de leur maternité( donc de mettre un terme à une grossesse non voulue) et d’autre part impose à l’Etat de donner accès à l’avortement médicalisé », argue Fatou Kiné Camara juriste.
Cependant cette position n’a pas encore l’adhésion de tous les sénégalais, selon Mme Maguette Sy Gaye présidente du réseau Siggil Jiggéen sage –femme de formation. « On a eu à participer à différentes concertations sur la question mais nous estimons que les Sénégalais du fait des pesanteurs socioculturelles, ne sont pas prêts à accepter la dépénalisation de l’avortement, même en cas de viol et inceste », martèle-t-elle. Une position partagée par les religieux.
Toutefois, pour iman Assane Seck titulaire d'une maîtrise en droits islamiques, c'est une farce de l' occident."L'Occident veut nous imposer ses modes de vie et ses règles qui ne sont pas conformes à nos valeurs et croyances. Le prétexte des grossesses non désirées, d'avortement sécurisé ou médicalisé, ne passera pas. C'est juste un moyen d'encourager la liberté sexuelle et de pousser nos femmes vers le libertinage sexuel" avertit le religieux.