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Législatives : Cheikh Bamba Dièye contre toute idée de report et dénonce une volonté sournoise du Gouvernement de brouiller des élections


Rédigé par leral.net le Mercredi 26 Juillet 2017 à 23:22 | | 0 commentaire(s)|

« Tous les disfonctionnements, anomalies et autres fraudes notés dans le processus électoral étaient désespérément prévisibles et sont la responsabilité exclusive du président de la République. Il savait cette opération impossible à tenir dans les délais impartis et pourtant, il s'est obstiné à la faire au mépris de l'opportunité et de l'efficience de cette action », aborde le leader du FSD/BJ, membre de la Caolition Taxawu Senegaal.

Pour Cheikh Bamba Dièye, « depuis le lancement de l'opération de renouvellement de la carte national d'identité qui est comme je ne cesse de le répéter (cf mon ouvrage Sénégal : Thérapie pour un pays blessé) une terrible escroquerie politique et financière des débuts de l'inscription jusqu'à la distribution calamiteuse de la nouvelle carte d'identité ».

Et d’ajouter : « nous assistons maintenant à une volonté sournoise et qui sera vaine de brouiller les Sénégalais, en perturbant le vote avec des incohérences comme la saisine du Conseil constitutionnel. Un procédé inédit vu que nous sommes dans un processus qui depuis 1992, est réglé comme du papier à musique ».

Ainsi, Cheikh Bamba Dièye refuse toute idée de report du scrutin du 30 juillet prochain.

« Je ne veux et ne cautionne aucun report. Je récuse aussi la banalisation du vote. Pas de négociations ou de compromissions sur le déroulé régulier du processus électoral. »

Toutefois, dit-il : « j'exige comme la majorité de mes compatriotes le souhaite, la tenue des élections législatives le 30 juillet avec toutes les conditions qui garantissent un scrutin libre, régulier et transparent. Il faut que nous apprenions à sanctionner les actes irresponsables d'un régime défaillant qui nous a fait perdre 75 milliards de nos francs (1ère et 2e opération sur la carte d'identité).

Refusons de leur fournir des excuses ou alibis à tomber de la charrette. Lorsque la faute commise est grotesque et manifeste. Nous avons le devoir de ne leur fournir aucune porte de sortie. Un pays pauvre comme le Sénégal, ne doit plus tolérer pareille incompétence ».


Landing DIEDHIOU, Leral.net