Les Sénégalais saluent le geste fort du président gabonais Oligui Nguema envers les familles impactées

Lundi, le chef de l’État gabonais s’est rendu personnellement sur les lieux où plusieurs familles ont été déplacées en raison des travaux d’aménagement urbain. Il y a salué l’acte de solidarité d’une compatriote qui a hébergé temporairement plusieurs sinistrés. Une action qu’il a qualifiée d’« exemplaire », illustrant les valeurs de solidarité et de fraternité propres à la société gabonaise.

Témoignages d’admiration au Sénégal
À Dakar, la visite présidentielle suscite admiration et respect. Pour nombre de Sénégalais, ce type d’engagement direct d’un chef d’État avec son peuple est à valoriser et à encourager.

Fatou Diop, enseignante à Rufisque, affirme :
« Voir un président se rendre lui-même sur le terrain, écouter les familles, reconnaître les efforts de simples citoyens… C’est rare. J’aimerais qu’on voie ce genre d’attitude chez nos propres dirigeants. »

Mouhamadou Sarr, urbaniste à Thiès, souligne quant à lui :
« Ce projet de boulevard est important pour le développement, mais le président gabonais montre qu’on peut penser à l’avenir tout en respectant le présent des populations. C’est une belle leçon d’équilibre. »

Sur les réseaux sociaux également, des internautes sénégalais ont salué la mise en place d’une commission d’enquête chargée d’évaluer, avec objectivité, chaque situation individuelle. Cette démarche vise à offrir des solutions justes et adaptées aux personnes affectées par les travaux.

Aminata Kane, étudiante en sciences politiques à l’Université Cheikh Anta Diop, partage cet avis :
« Il n’a pas nié les difficultés, il ne les a pas ignorées, il a cherché à les comprendre pour mieux y répondre. C’est ce qu’on attend d’un dirigeant moderne. »

Un modèle de gouvernance ?
Alors que de nombreux pays africains sont confrontés à des défis similaires dans leurs projets d’aménagement urbain, plusieurs analystes sénégalais estiment que l’approche adoptée par Oligui Nguema pourrait servir de modèle de gouvernance participative et sociale sur le continent.

Cheikh Ndiaye, journaliste à Dakar, conclut :
« Ce qu’il fait, c’est plus que de la communication. Il pose les bases d’une nouvelle façon de faire de la politique en Afrique : plus proche du peuple, plus humaine, et surtout plus responsable. »


LERAL