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Libération des détenus : L’ONG ADHA s’en réjouit, mais exprime son scepticisme

Action pour les Droits Humains et l’Amitié -ADHA se réjouit des libérations des détenus qu'elle a toujours réclamées et invite par ailleurs à ce que cette action salutaire soit également étendue à toutes les autres régions ayant enregistrés des arrêtions similaires. Néanmoins, ADHA reste sceptique quant à la nature même de ces libérations.


Rédigé par leral.net le Dimanche 18 Février 2024 à 11:02 | | 0 commentaire(s)|

Communiqué : Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) constate depuis le jeudi 15 février 2024, une vague de libération de centaines de détenus par les autorités.
ADHA reste sceptique quant à la nature même de ces libérations. Ainsi, ADHA exige un éclaircissement et une transparence concernant ces libérations.

Ces personnes sont-elles sous le coup d’une liberté provisoire ? Sous celui d'un contrôle judiciaire ou d’une relaxe ou d’un acquittement ?

Autant de questions qui interpellent les autorités et dont les réponses sont fortement attendues.

Pour rappel, la plupart de ces personnes libérées étaient détenues et poursuivies pour des faits graves, notamment de terrorisme, d’actes et manœuvres compromettant la sureté de l’Etat ainsi que des actes de vandalisme.

C’est ainsi que pour éclairer l’opinion et pour encore plus marquer la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, il faille mettre la bonne forme, respecter le fonctionnement normal de la justice et laisser les hommes de Droit clôturer chaque dossier dans le respect des règles et de la séparation des pouvoirs.

Ainsi, Action pour les Droits Humains et l’Amitié réitère son appel à la transparence, mais également à la libération de tous les détenus politiques et d’opinions sans exception et dans un cadre strictement légal. ADHA demande également que la lumière soit faite sur tous les manifestants qui ont perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de défense et de sécurités et composés principalement de jeunes.

Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande au Président de la République du Sénégal, pour le temps qu’il lui reste à la magistrature suprême, de veiller à la consolidation de l’Etat de Droit à travers le respect de la séparation des pouvoirs et la liberté des citoyens.