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Locales de 2014: Alliance Aida Mbodj-Pape Diouf contre Pape Mbodj ?

Cette possibilité n’est pas à écarter avec l’éventualité du départ du parti d’Idrissa Seck de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, au pouvoir).


Rédigé par leral.net le Samedi 2 Mars 2013 à 17:00 | | 3 commentaire(s)|

Locales de 2014: Alliance Aida Mbodj-Pape Diouf contre Pape Mbodj ?
Cette coalition locale Pds/Rewmi est encore d’autant plus possible qu’Aida Mbodj avait soutenu Pape Diouf dans le bras de fer qui l’oppose à l’ancien ministre Assane Diagne dans l’affaire du puits de Bambey en 2006. Dossier qui lui avait coûté un mandat de dépôt pour «destruction de biens publics». La suite, c’est que la mairie de Bambey a été mise sous délégation spéciale. Donc, même si, plus tard, aux locales de 2009, Aida Mbodj et Pape Diouf ont eu quelques échanges, la plaie n’est pas si profonde que le fond du puits. Le patron des Rewmistes de Bambey rêverait bien d’une belle revanche sur son «bourreau», le Pds. La victoire de Pape Mbodj, après le règne de sa sœur, serait aussi mal perçue pour ceux qui murmurent une «dynastie des Mbodj» à la tête de la municipalité.



1.Posté par Latif le 02/03/2013 16:29 | Alerter
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Sénégal : Affaires Thierno Ousmane Sy Il N'y A Pas de Justice Il N'y A Que des Hommes

Le Sénégalo-américain Thierno Ousmane Sy est en prison depuis le 27 février, pour une affaire vieille de plus de six ans : la vente de la troisième licence de téléphonie mobile. On lui reproche d'avoir eu une attitude peu délicate vis-à-vis de l'argent décaissé dont une partie aurait été détournée et placée pour blanchiment. Il est donc accusé de tous les péchés d'Israël, de la conspiration (association de malfaiteurs) au crime économique, imprescriptible dans le temps et dans l'espace.
Plus prosaïquement, Thierno Ousmane Sy serait impliqué dans un échange de bons procédés dans une vente de troisième licence où l’État est seul responsable pour avoir choisi ses fournisseurs (Celtel : 105 millions de dollars Us, Bintel : 153 et Sudatel finalement choisi pour avoir proposé 200 millions de dollars, soit 100 milliards Cfa).

L'Etat a également choisi un intermédiaire (ce qui ne se dit jamais, la chose étant sous-entendue) et, le 15 novembre 2007, a eu lieu la remise des chèques à l'hôtel "Téranga". Des explications du ministre d’État, ministre de l’Économie et des Finances, les avis de crédit reçus de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) renseignent que le Sénégal a reçu 44.775.208.727 francs dans ses caisses le 19 novembre 2007, et 44.306.437.817 Cfa une semaine plus tard, le 27 novembre.

La différence pour laquelle Thierno Ousmane Sy est poursuivi avait dans un premier temps trouvé une explication bizarre, la fluctuation du taux d'échange du dollar, comme si le destin de la coopération financière internationale était sujette à un serpent monétaire. C'était pur euphémisme pour expliquer l'inexplicable mais simple : les ristournes, comme en France avec l'affaire des frégates de Taïwan.
Un certain empirisme renseigne qu'en la matière, le taux du dollar est fixe et est compris à 500 francs Cfa, quelles que soient les fluctuations du marché ; durant le règne socialiste, un compte spécial était créé pour recevoir les fonds et spéculer sur la valeur de la monnaie américaine, sans jamais aller en deçà du taux retenu dans le système de coopération internationale. N'étant ni vendeur, ni acheteur, Thierno Ousmane Sy ne pouvait dès lors décider ni du montant à rétrocéder, ni des destinataires. In limine litis, il serait simple un exécutant. Pour parler le langage de la jungle des affaires, Thierno Ousmane Sy serait une simple mule chargée de ramener le bakchich à bon port.

Les rumeurs de rétrocommission soulignées par la presse ont en effet fusé et abouti au procès du 14 septembre 2010 au terme duquel la revue poursuivie pour libelle diffamatoire a été condamnée. Le procureur de la République viendra à la charge deux ans plus tard (11 décembre 2012) pour essayer d'expliquer les mouvements de fonds notés dans les comptes d'un homme d'affaires international et cet expert en la matière parut convaincu.

Ce sont pourtant les mêmes causes qui n'ont plus prospéré les 26 et 27 février avec la convocation, l'inculpation et le déferrement de Thierno Ousmane Sy. Il faut dire qu'entre-temps, des hommes dont le dossier est pendant devant la justice siègent désormais dans le pouvoir (gouvernement et Assemblée) dans un nouveau régime de rupture. La mise à l'ombre de l'incriminé dissout-elle les décisions de justice antérieures ?

Comme le souligne le sens anglais de ses initiales (Tos), son avenir tient actuellement à un coup de dé, plus exactement sur le jeu "A pile ou face". C'est dire qu'il n'y a plus de justice, il n'y a que des hommes.

2.Posté par mya le 02/03/2013 16:47 | Alerter
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3.Posté par kinglo le 04/03/2013 02:07 | Alerter
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Ils ont parfaitement raison, Bambey santoul Mbodj....En plus ce Pape Mbodj depuis kan il est dans la politique pour en faire de famille. Naniou may waay

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