A l’initiative du Premier ministre du Japon et en présence de Mme Amina Muhammad, Secrétaire générale adjointe de l’Onu, du Dg de l’Oms et de nombreuses personnalités internationales, le chef de l’État a participé activement à la réunion de haut niveau sur la Couverture maladie universelle (Cmu), en marge de la 72e session de l'Assemblée générale de l'Onu. Une occasion, pour lui, de rappeler « l’attachement traditionnel du Japon à la diplomatie de la sécurité humaine, dont la santé est un aspect essentiel ».
Notons que le Japon a accordé un important appui au Sénégal, avec un prêt de 80 millions de dollars au programme de la Cmu. C’est grâce au Japon que le Sommet du G7 d’Ise-Shima de mai 2016 avait discuté de l’accès aux services de santé pour tous, à tous les stades de la vie humaine ; de la phase maternelle et infantile à celle des séniors.
« La santé est la première condition de la sécurité humaine, sur les plans national et mondial. Je pense aux menaces liées à la propagation rapide de certaines pandémies », a déclaré Macky Sall. Les programmes de santé ne devraient pas être le maillon faible des politiques publiques.
En ce sens, le mérite de la Cmu, c’est de faire en sorte que chacun ait la chance d’accéder à un minimum de soins. Et le chef l’État fait un vibrant plaidoyer : « Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on ne doit pas accéder aux soins de santé ».
La Cmu a été lancée en 2014, dans l’Axe II du Plan Sénégal émergent, qui porte sur le capital humain, la protection sociale et le développement durable. Au Sénégal, l’état des lieux qui a été établi par le gouvernement en 2013, a révélé que seuls 20% des Sénégalais, essentiellement les travailleurs du secteur privé et du secteur public, bénéficiaient d’un système formel de couverture maladie.
En mettant en place la Cmu, « l’objectif est de corriger ce grave déficit en facilitant, à tous les Sénégalais, l’accès aux soins de santé », a rappelé le Président Macky Sall. Ainsi, a été créé, à cet effet, en février 2015, une Agence nationale de la Cmu chargée de soutenir les initiatives de promotion des mutuelles de santé et de tenir un registre national d’immatriculation des mutuelles ; de contrôler leur fonctionnement, leur situation financière et leur solvabilité ; et de mettre en place un système fiable d’information et de gestion de la Cmu pour éviter les abus.
Depuis le lancement de la Cmu, le gouvernement a enregistré d’importants progrès, avec notamment l’installation de 675 mutuelles de santé dans les 552 communes du Sénégal, l’enrôlement de 2.428.258 bénéficiaires dans les mutuelles de santé, la collaboration avec les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale pour la mise en place de la Cmu, respectivement pour les acteurs culturels et les élèves.
Malgré ces acquis, le Sénégal, a rassuré son chef d’État, ne veut pas dormir sur ses lauriers. « Nous avons à apprendre des meilleures pratiques développées par d’autres pays. J’espère que la Conférence de Tokyo sur la Cmu, en décembre prochain, nous en donnera l’occasion ». Le chef de l’État a accepté l’invitation du Japon et se rendra à la Conférence de Tokyo.
Source: Le Soleil
Notons que le Japon a accordé un important appui au Sénégal, avec un prêt de 80 millions de dollars au programme de la Cmu. C’est grâce au Japon que le Sommet du G7 d’Ise-Shima de mai 2016 avait discuté de l’accès aux services de santé pour tous, à tous les stades de la vie humaine ; de la phase maternelle et infantile à celle des séniors.
« La santé est la première condition de la sécurité humaine, sur les plans national et mondial. Je pense aux menaces liées à la propagation rapide de certaines pandémies », a déclaré Macky Sall. Les programmes de santé ne devraient pas être le maillon faible des politiques publiques.
En ce sens, le mérite de la Cmu, c’est de faire en sorte que chacun ait la chance d’accéder à un minimum de soins. Et le chef l’État fait un vibrant plaidoyer : « Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on ne doit pas accéder aux soins de santé ».
La Cmu a été lancée en 2014, dans l’Axe II du Plan Sénégal émergent, qui porte sur le capital humain, la protection sociale et le développement durable. Au Sénégal, l’état des lieux qui a été établi par le gouvernement en 2013, a révélé que seuls 20% des Sénégalais, essentiellement les travailleurs du secteur privé et du secteur public, bénéficiaient d’un système formel de couverture maladie.
En mettant en place la Cmu, « l’objectif est de corriger ce grave déficit en facilitant, à tous les Sénégalais, l’accès aux soins de santé », a rappelé le Président Macky Sall. Ainsi, a été créé, à cet effet, en février 2015, une Agence nationale de la Cmu chargée de soutenir les initiatives de promotion des mutuelles de santé et de tenir un registre national d’immatriculation des mutuelles ; de contrôler leur fonctionnement, leur situation financière et leur solvabilité ; et de mettre en place un système fiable d’information et de gestion de la Cmu pour éviter les abus.
Depuis le lancement de la Cmu, le gouvernement a enregistré d’importants progrès, avec notamment l’installation de 675 mutuelles de santé dans les 552 communes du Sénégal, l’enrôlement de 2.428.258 bénéficiaires dans les mutuelles de santé, la collaboration avec les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale pour la mise en place de la Cmu, respectivement pour les acteurs culturels et les élèves.
Malgré ces acquis, le Sénégal, a rassuré son chef d’État, ne veut pas dormir sur ses lauriers. « Nous avons à apprendre des meilleures pratiques développées par d’autres pays. J’espère que la Conférence de Tokyo sur la Cmu, en décembre prochain, nous en donnera l’occasion ». Le chef de l’État a accepté l’invitation du Japon et se rendra à la Conférence de Tokyo.
Source: Le Soleil