Macky Sall persiste et signe: "On ne peut pas nous imposer certaines questions comme l’homosexualité"

"Les Occidentaux devraient savoir que la meilleure façon de mettre en péril les homosexuels en Afrique, c’est d’agiter cette question. Cela les expose, car nos sociétés ne sont pas tout à fait prêtes à aborder ces sujets comme en Europe ou en Amérique. D’ailleurs, même aux Etats-Unis ou en France, les sociétés sont divisées. Imaginez chez nous ! Cela ouvrirait un boulevard aux islamistes ! C’est une question de société et les sociétés ont des évolutions différentes. On ne peut pas nous les imposer", a-t-il dit avec fermeté.
Macky Sall n'a pas manqué de décocher des flèches à l'endroit de son prédécesseur, Wade qui avait exigé avant son départ la fermeture de la base française à Dakar. "La demande de retrait de la base française était une erreur qui relevait d’un sentiment nationaliste quelque peu mal placé. Sans de telles bases en Afrique, le Mali aurait disparu de la carte et notre pays aussi aurait peut-être subi les conséquences très néfastes de l’avancée des terroristes", a-t-il mantelé. Non sans préciser avoir signé de nouvel accord de coopération qui a permis d’alléger le dispositif. "Mais nous avons besoin que les "Eléments français du Sénégal" puissent être renforcés pour former et entraîner les forces sénégalaises et de ses voisins de la Cédéao".