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Maïmouna Ndoye Seck confirme la découverte de gisements d’hydrocarbures au Nord du Sénégal

Ferloo.com : Invitée de la « prestigieuse émission « Grand jury » qu’elle suit depuis 2005, au cours du passage de M. Samuel Sarr, alors Directeur général de la Senelec », le ministre de l’Energie, Mme Maïmouna Ndoye Seck assimile la Senelec à « un enfant qui marche et qui de temps en temps trébuche ». « Un enfant qui a tout de même 55 ans et plus », lui fait remarquer, le journaliste Mamoudou Ibra Kane. Le ministre a, aussi, confirmé la découverte des gisements d’hydrocarbures au Nord du Sénégal, avant d’annoncer plusieurs préalables en vue de leur exploitation en 2016.


Rédigé par leral.net le Lundi 22 Juin 2015 à 09:23 | | 0 commentaire(s)|

Maïmouna Ndoye Seck confirme la découverte de gisements d’hydrocarbures au Nord du Sénégal
Maïmouna Ndoye Seck rappelle que « le secteur de l’Energie a été en proie à certaines turbulences, car sortant d’une situation extrêmement difficile ». Elle situe le début des difficultés de la Senelec aux années 1990.

A l’en croire, « durant les années 90, un nouveau paradigme est arrivé considérant le secteur de l’Energie comme un secteur marchand. Le secteur de l’Energie étant un secteur capitaliste ».

Même si elle n’a pas voulu le faire avec insistance, le ministre de l’Energie qui est, par ailleurs, un très brillant produit de l’Ecole polytechnique de Thiès a évoqué « les déboires subis par les ménages relativement aux coupures et délestages qui ont signé leur retour, mais les a mis sur le compte du défunt régime ».

Pour elle, « il s’agit aussi de conséquences d’un mauvais héritage dans ce domaine ».

En effet, Maïmouna Ndoye Seck indique que « le Sénégal est victime de décisions conjoncturelles et même électoralistes provoquant des dépenses énormes presque jamais réellement efficaces ».

Et d’indiquer que « face aux échéances électorales, des solutions conjoncturelles qui coûtent très cher avaient été prises avec l’achat de groupes d’occasion qui nous empêchent d’aller vers des solutions définitives. Avec Macky Sall, il est question d’aller vers des solutions structurelles ».

Le ministre a aussi parlé de M. Pape Dieng, Dg de la Senelec. « Je voudrais juste dire que chaque personne gère avec sa personnalité. Nous lui avons fixé des objectifs que nous allons apprécier périodiquement. Pour 2013, c’est bon. Nous attendons le rapport de 2014. Et sur la base des résultats, nous saurons ce qu’il en est », dit-elle.

Poursuivant, elle ajoute que « le Président Macky Sall qui nomme aux emplois civils et militaires, n’est nullement obligé d’attendre le rapport en question pour décider du sort de M. Dieng. S’il doit partir ou si quelqu’un doit partir après avoir fini la mission que le Président lui a confiée, celui qui l’a nommé n’est pas obligé d’attendre un rapport pour procéder à son remplacement… »

Elle a révélé également que « les ambitions de l’Etat pour le monde rural vont jusqu’à tabler sur un objectif de 60 % d’accès à l’électricité étant entendu que présentement, seuls 29,2% (soit 200 000 ménages) y ont accès ».

Pour elle, « le Pse intègre le projet service électrification universelle avec 107 milliards ». Le ministre de l’Energie se souvenant du passage des Canadiens, dira que « l’objectif 2017-2018 est d’ouvrir gracieusement la Senelec au secteur privé, non sans signaler que la privatisation n’est pas une fin en soi ».

Cependant, conformément aux indications du chef de l’Etat, explique-t-elle, « les nouvelles installations de production seront confiées à des privés ».

Invitée à juger le plan Takkal, elle dira : « c’est un bon plan, mais il a coûté cher ».

Par rapport aux rumeurs de flambée du coût de l’électricité, Mme Seck rassure : « Une hausse n’est pas à l’ordre du jour. Nous travaillons à la baisse des coûts… Le coût était de 170 francs. Il tourne, aujourd’hui, autour de 130 francs. A l’horizon 2017, on sera aux environs de 100 francs. Si les conditions le permettent, nous allons le faire… »

Et Madame Seck de terminer par l’annonce de deux nouvelles. La première concerne des gisements d’hydrocarbures découverts entre la Mauritanie et le Sénégal par KOSMOS ENERGY. Et la seconde, la disponibilité de 125 nouveaux mégawatts qui vont être injectés dans le réseau d’ici 2016.

Ferloo