leral.net | S'informer en temps réel

Message de Noël de Monseigneur Benjamin Ndiaye, l'archevêque contre la peine de mort

Dans son message de "joyeux Noël" aux fidèles chrétiens, l'archevêque de Dakar Monseigneur Benjamin Ndiaye s'est déclaré contre la peine de mort. Selon lui, c'est une "folie" qui ne permet pas de faire revenir à la vie la victime et empêche au bourreau de se racheter.


Rédigé par leral.net le Samedi 24 Décembre 2016 à 10:41 | | 0 commentaire(s)|

Message de Noël de Monseigneur Benjamin Ndiaye, l'archevêque contre la peine de mort
 Face à la recrudescence de la violence dans la société sénégalaise, des voix se sont élevées pour demander le rétablissement de la peine de mort. Si certains le font à titre dissuasif, il y en a d'autres qui le préconisent à titre de vengeance. Le chef de l'église catholique se demande si cela n'est pas un recul regrettable par rapport à la culture de la vie que nous devons promouvoir. Selon lui, le peine de mort ne peut pas faire revenir à la vie terrestre, la victime d'un meurtre. Il estime que "son application effective au-delà de la sanction pénale, diminue la chance de conversion pour le meurtrier lui-même qui doit assumer sa responsabilité. Ne devons-nous pas alors nous convaincre qu'une culture pour la vie, est préférable  à une culture pour la mort".   
L'Archevêque de Dakar Monseigneur Benjamin Ndiaye a adressé hier son message de Noël aux fidèles chrétiens. Et selon le chef de l'église catholique, la fête de Noël arrive dans le contexte où le Sénégal est confronté ces derniers temps à de graves scènes de violence inquiétantes, notamment les agressions et meurtres. Il s'y ajoute des accidents mortels de la route qui endeuillent des familles et handicapent la vie des victimes de plus en plus nombreuses. L'évêque n'a pas non plus oublié les violences faites aux femmes, aux mineurs, aux enfants ainsi que les multiples comportements déviants relayés régulièrement dans la presse. "C'est à croire que notre société est malade de son manque de repères éthiques et moraux, de sa précipitation et de son impatience, de son déficit de conscience citoyenne, de son indiscipline caractérisée, de l'appât du goût et de ses tendances de plus en plus matérialistes et consuméristes, a-t-il déploré.  
source: enquête

La rédaction