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Mouhamadou Lamine Massaly, président du Parti UNR: “Nous n’accepterons jamais que le Sénégal soit dirigé par un satrape despotique“


Rédigé par leral.net le Lundi 30 Juin 2025 à 22:21 | | 0 commentaire(s)|

Mouhamadou Lamine Massaly, président du Parti UNR: “Nous n’accepterons jamais que le Sénégal soit dirigé par un satrape despotique“
« La hawla wa la quwwata illa billah" : "Il n'y a de force ni de puissance qu'en Allah". Le masque d’Ousmane Sonko tombe. Le leader de Pastef révèle enfin son visage de «dictateur». Qui eût cru que le pouvoir d’Etat que Pastef a conquis avec la confiance de la majorité de l’électorat sénégalais, offrirait, un an après, la face indigeste d’un régime autoritariste, budgétivore, politicien, populiste et je-m’en-foutiste, qui met la gouvernance vertueuse à l’abime ? « Dieu sait pourquoi je ne suis pas devenu Président. Si j’étais le président de la République, beaucoup de gens se tairont», menace-t-il en wolof, comme pour fonder sa prétendue légitimité sur l’apologie de la dictature. Ça ne passera pas dans notre cher Sénégal.

C’est une tragédie de constater les galéjades d’Ousmane Sonko devenu irascible et autoritariste, que la puissance du mal politicien met sur une orbite de désastre. Abus de pouvoir, responsabilisation politique désinvolte, réplique politicienne ordurière, ainsi se singularise Sonko et son régime qui, aveuglément, donnent le sceptre du parjure au nom d’un pouvoir absolutiste, qui n’a que faire du bon sens.

Il avait promis la démocratie et la rupture. Mais le peuple découvre qu’il a été abusé. Il a prédit la rationalisation. Les citoyens se rendent compte qu’ils ont été leurrés. Son gouvernement est composé de peu de cadres et de beaucoup de cancres, qui entourent une table largement élargie par un menuisier pour la tenue de Conseils des Ministres.

Ils sont « jeunes », dit-on. Mais l’histoire politique de l’Afrique renseigne que tous les despotes et les dictateurs sont arrivés au pouvoir à un âge jeune, les délices d’Etat les transformant tous en oppresseurs. Certes, la démocratie est le vent qui souffle sur la civilisation sénégalaise. Mais l’abus de pouvoir et la folie gouvernante la menacent par un régime sûr de son impopularité grandissante et du rejet massif des actes qu’il pose.

Un despote à déchoir

Ce régime est démasqué par d’abjects actes et de viles méthodes politiciennes, qui ne répondront jamais à la question de la rupture et d’une émergence qu’il clame, sans aucune apparition de bourgeons. Sonko se considère comme un Vice-Dieu ! Qu’il sache que personne ne peut nous faire taire. Ce pays, le Sénégal, est un État de Droit, que Sonko ne peut altérer.

Au moment où le front social est ébullition avec des grèves dans les secteurs (Justice, Education, Santé…), l’heure n’est plus aux parlottes et aux menaces, mais au Travail. Sonko est invité à diversifier la parole politique dans l’agriculture, l’emploi, la justice, la sécurité et la santé publique, l’éducation et la formation professionnelle, entre autres, lesquels sont les urgences nationales.

En ce seuil du 21e siècle, il serait inconcevable qu’un satrape absolutiste, impérieux et despotique tienne un pouvoir dans un Sénégal peuplée d’âmes pures et mûres, en phase avec la marche du temps ! La presse est muselée, les opposants atrocement oppressés, des journalistes embastillés. Mais tout ceci aura très bientôt une fin tragique. Dans l’histoire du monde, les dictateurs finissent par quitter le pouvoir soit par l’exil, soit par les armes. “





Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR (Union pour une Nouvelle République)

Ousseynou Wade