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Non-respect du protocole d’accord : Le SAEMSS déterre la hache de guerre

Le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire du Sénégal (Saemss), a tenu, hier, sa première réunion de Bureau exécutif national (Ben), pour examiner l’état d’avancement du protocole d’accord signé le 26 février 2022. Constatant des retards énormes par rapport à la mise en œuvre des engagements avec l’Etat, le secrétaire général du Saemss, El Malick Youm et ses camarades ont décidé de déposer sur table du gouvernement, un préavis de grève pour exiger la matérialisation de tous les accords signés. L’année scolaire 2022/2023 risque de connaître de nouvelles perturbations. "L'As"


Rédigé par leral.net le Vendredi 30 Décembre 2022 à 14:26 | | 0 commentaire(s)|

Après la grève décrétée la semaine dernière par le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels), le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (Sels/A) et le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (Snelas/Fc), c’est au tour des membres du Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (Saemss) de déterrer la hache de guerre.

El Hadji Malick Youm et ses camarades dénoncent en effet, l’immobilisme du gouvernement par rapport à l’application du protocole d’accords signé le 26 février dernier. «Nous avons jugé nécessaire de nous retrouver pour tirer le bilan à mi-parcours de ce protocole d’accords du 26 février, qui laisse transparaître un passif qui commence à s’amonceler. Nous avons pris la décision, à l’issue des travaux, d’aller vers la mise en œuvre de la feuille de route syndicale de 2022/2023, qui ne manquera pas de revenir sur des aspects importants qui devront nous permettre d’aller vers une année scolaire qui sera inscrite dans le sceau du strict respect des accords signés avec le gouvernement du Sénégal», affirme le secrétaire général du Saemss.

Poursuivant, il indique que le Saemss va déposer un préavis au terme de ses travaux, pour demander au gouvernement de matérialiser tous les accords signés. A cet effet, il sera mis en place un dispositif de veille pour que l’échéancier de fin janvier 2023, soit strictement respecté, afin de permettre aux enseignants de bénéficier effectivement de la correction du système de rémunération.

«D’autant que le secteur de l’éducation qui a toujours été affecté par des crises multiformes, doit subir des transformations importantes pour répondre aux attentes des populations. Pour être dans le cercle des grandes nations toujours citées comme des exemples en matière d’éducation, le Sénégal doit impérativement relever les défis de l’équité, de la qualité, de l’inclusion, de l’adéquation des programmes avec les besoins réels, en éducation comme en formation, des populations et l’amélioration des conditions des enseignants et des apprenants», souligne El Malick Youm.

Outre la question du système de rémunération, les membres du Saemss exigent également l’arrêt systématique des augmentations notées au niveau de la ligne 623, qui commencent à grever le salaire des enseignants, de façon inacceptable et inexplicable.

«Nous demandons au gouvernement d’assumer ses responsabilités et de respecter l’esprit et l’accord que nous avons signés le 26 février 2022», tonne le secrétaire général du Saems qui, par ailleurs, se désole de la situation des enseignants décisionnaires. «Nous avons également constaté un retard par rapport à l’effectivité de la formation des maîtres d’éducation physique et sportive. Il en est de même pour les questions de mise en position des stages et d’autres questions liées à la formation des enseignants», affirme le secrétaire général du Saems, El Malick Youm.





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