Notre souveraineté à l’épreuve de la dette : l’appel de Maître Djibril Diallo pour libérer la Nation et ses bâtisseurs

« Celui qui se tait ne commet une faute que lorsqu’il avait l’obligation de parler », écrit Maître Djibril Diallo. Et aujourd’hui, il a choisi de parler.
Son article, « Notre souveraineté à l’épreuve de la dette », sonne comme un cri du cœur et de raison.

Un plaidoyer pour un Sénégal debout, maître de ses choix, libre dans sa politique économique, et conscient des pièges tendus par certaines institutions financières internationales.

La dette cachée, un faux procès politique

L’avocat rappelle que la notion de “dette cachée” est un instrument politique utilisé pour humilier les États africains et remettre en cause leur autonomie de décision. « La souveraineté, dit-il, c’est la liberté pour un pays de cacher ses choix stratégiques aux yeux étrangers. »

Autrement dit, tout État a le droit de préserver ses secrets financiers et d’élaborer sa propre ingénierie économique sans rendre compte au FMI.

Khadim Ba, symbole d’un patriotisme économique

Au cœur de cette polémique, un nom revient : Khadim Ba, entrepreneur sénégalais qui, selon Maître Diallo, a contribué à sauver le pays du chaos énergétique. « Il a aidé l’État à éviter la hausse du coût de l’électricité et à mettre fin aux délestages », rappelle l’auteur.

Pourtant, cet homme d’affaires visionnaire se retrouve aujourd’hui en prison — une injustice qui dépasse le cas personnel pour toucher à la dignité nationale.

Le piège du FMI

L’auteur met en garde : en acceptant la logique du FMI, le Sénégal risque de devenir prisonnier de sa propre sincérité.
« C’est un piège ! » écrit-il.

Le FMI félicite le pays pour sa transparence tout en lui demandant de prouver sa capacité à financer seul son budget.

Résultat : levée des subventions, hausse du coût de la vie, et perte de contrôle sur la politique économique.

Appel à la raison et au patriotisme

Maître Diallo appelle enfin à l’unité, au silence constructif et au travail collectif. « Cessons le bruit, travaillons comme la fourmi », exhorte-t-il, citant La Fontaine et Péguy pour rappeler que le salut de la Nation dépend du courage, du labeur et de la dignité.

Entre économie et politique, entre justice et souveraineté, ce texte pose une question essentielle : peut-on développer un pays sans affaiblir ses bâtisseurs ?

La réponse de Maître Djibril Diallo est claire : « Libérons ceux qui ont servi l’État. Défendons notre souveraineté. Assumons nos choix. »