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PARTI DE LA MOUVANCE PRESIDENTIELLE ( Du neuf avec du vieux ) : LE GRAND PARTI VERS UN GRAND ECHEC ?

Une compilation de formations politiques, suffit-elle pour avoir un grand parti ?
Voici la question à laquelle le Secrétaire général national du Pds, Me Abdoulaye Wade doit d’abord répondre, avant de mettre son grand parti sur les fonts baptismaux. Car, à y voir de plus près, on a l’impression que ce grand parti ne sera c uniquement composé, que de récépissé de leaders, sans base politique. Et là, ce serait catastrophique pour un parti au pouvoir qui cherche un second mandat à quelques mois de la présidentielle de 2012. Une catastrophe aux conséquences incalculables d’ici 2 ans.


Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Juillet 2009 à 13:08 | | 3 commentaire(s)|

PARTI DE LA MOUVANCE PRESIDENTIELLE ( Du neuf avec du vieux ) : LE GRAND PARTI VERS UN GRAND ECHEC ?
La dernière réunion du Comité Directeur a été un rendez-vous important. En plus des membres, le Secrétaire général du Pds avait demandé au Coordonnateur de la Cap 21 d’amener avec lui 6 alliés, qui ont assisté à la rencontre.

Après le message d’ouverture, Me Wade a fait un tour de table pour permettre aux responsables de se prononcer sur l’ordre du jour. Chacun en ce qui le concerne, a clarifié sa position. Mais le constat partagé, c’est que les causes de la défaite de la Coalition Sopi 2009 aux locales sont internes. Il est également noté qu’il faut un cadre politique plus large avant 2012. D’où l’idée de la grande formation politique présidentielle. Me Wade a réaffirmé à l’assistance, son intention, comme il le dit toujours, de reprendre son parti, de reprendre les réunions du Comité directeur, de rencontrer les responsables à la base et enfin d’imprimer des cartes et de les placer.

Rappelons que pour ce travail, le leader des sopistes avait désigné avant les Locales, Ousmane Masseck Ndiaye, ex-Directeur des structures du Pds et Abdoulaye Faye, Administrateur du parti pour les opérations de placement des cartes. Ils en seront dessaisis juste après leur défait, même si pour autant, des milliers de cartes avaient été placées.

C’est ce même exercice qu’il compte reprendre avec d’autres leaders que sont : Souleymane Ndéné Ndiaye (maire de Guinguénéo), Omar Sarr (Maire de Dagana), Awa Ndiaye (militante), Iba Der Thiam (chef d’un parti fusionné), Moustapha Guirassy (militant) et enfin Farba Senghor (militant chargé de la mobilisation).

FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX

Apparemment, Me Wade compte créer un grand parti avec les mêmes responsables qui ont fini des saper l’image du Pds et de son régime. Avec cette équipe, la mission a échoué d’avance. Car cette commission regorge en son sein les germes d’une future implosion. Et ce sera l’occasion pour certains de placer leurs hommes. Pour d’autres, de prendre leur revanche sur leurs adversaires.
.Là, Me Wade gagnerait à choisir des personnes sans ambitions politiques, qui n’appartiennent à aucun clan, aucune chapelle et aucune tendance politique au sein du Pds, pour composer cette Commission. En dehors du professeur Iba Der Thiam, tous les autres membres de la Commission appartiennent à des tendances au sein même du Pds. Cette commission aura du mal à équilibrer ses actions dans la mission qui lui est assignée.

L’autre manquement, c’est l’absence de grands responsables dans cette commission. Comme Pape Diop (maire de Dakar sortant, responsable du Pds de Dakar, membre du Comité directeur), Habib Sy (Maire de Linguère, réélu par sa base), Aminata Tall (maire sortant, Secrétaire général des femmes), Awa Diop (Présidente des Femmes), Seynabou Wade (Maire de Colobane), Modou Diagne Fada (Député, icône de l’Ujtl avant alternance), Alioune Sow (ancien Ministre de la Jeunesse, ancien président chargé de l’organisation de l’Ujtl) Mamadou Lamine Keïta (Ministre de la Jeunesse, maire de Bignona, président actuel de la Jeunesse libérale), Mbaye Jacques Diop (chef d’un parti fusionné, membre du Comité Directeur très proche de l’actuel maire de Rufisque).

Jamais Me Wade n’a crée une Commission aussi incomplète, déséquilibrée et qui a déjà échoué dans sa mission. Pour des raisons évidentes. L’absence de ces personnes dans la Commission est injustifiable. Me Wade garde-t-il une dent contre Pape Diop, accusé d’avoir donné des instructions à voter pour la Coalition Sopi, dans le sombre dessein d’empêcher Karim d’être Maire ?

Wade est-il sur le point d’affaiblir le président du Sénat ? Veut-il dissoudre le Sénat avant sa rencontre avec l’opposition qui l’exige comme une revendication préalable? Wade ira-il jusqu’à se mettre à dos 100 Sénateurs de son parti ?

Dans tous les cas, Pape Diop semble politiquement mis à l’écart. Et si tel est le cas, sur qui le leader du Pds compte-t-il pour faire face à la montée en puissance de Khalifa Sall dans la capitale, Dakar ?
Dans son interview, le coordonnateur de la Cap 21 suggère l’ouverture de la mouvance vers des formations comme celles de : Mamadou Diop, Abdoulaye Makhtar Diop, Souty Touré et Robert Sagna. Une piste qui peut se montrer intéressante. Mais c’est surtout du côté de Dakar que Wade devrait orienter ses efforts dans la recherche d’un collège électoral efficace, avec de grands noms comme : Pape Diop, Mamadou Diop, Abdoulaye Makhatar Diop, Lamine Bâ, Aminata Lô Dieng, Fadel Gaye, Lamine Bâ, Daour Niang Ndiaye, Bocar Sadikh Kane et tous les anciens maires libéraux des 19 Communes d’arrondissement. Au moins pour reprendre Dakar des mains du Ps, en lieu et place d’une Commission nationale crée des Commissions départementales.

A Ziguinchor, il est évident que si Me Wade réussit à rassembler Abdoulaye Baldé, Robert Sagna et Innocence Ntap Ndiaye dans un même cadre politique, cette ville restera, en tout cas pour plusieurs années, dans le giron libéral. Il pourra faire la même chose à Thiès, avec Idrissa Seck, Abdou Fall, sa pléthore de Ministres, de députés et de simples responsables, et aussi à.Kaolack, Saint-Louis, Diourbel etc.…

Mais aujourd’hui, Me Wade semble avoir perdu toute sa lucidité politique et agit comme s’il était le président honoraire de Benno Siggil Sénégal. Tous les actes qu’il pose depuis le lendemain des locales rapprochent la fin de son règne. Wade n’a plus de parti et ne contrôle plus son «dahira».

WADE FACE A L’OPPOSITION DU TEMPS

Le leader du Pds va démarrer les opérations de placement des cartes. Il dit, comme à ses habitudes, qu’il va reprendre son parti dont il a perdu le contrôle depuis son accession au pouvoir. D’abord, à cause de ses nombreux voyages, il n’a pas le temps matériel de s’occuper de son parti et le reprendre comme il le souhaite. On ne peut pas garder une maison si on est tout le temps dehors. Et s’il délègue ses pouvoirs politiques à un tiers, il perdra encore une fois le contrôle de son Pds.

Toujours avec ses absences répétées du pays, Wade ne pourra pas placer, superviser le choix des responsables de son parti dans toutes les 543 Collectivités locales du Sénégal. Son âge, ses charges gouvernementales ne lui offrent aucun chance de s’occuper convenablement de sa formation politique. Peut-il en moins de deux ans, refaire le PDS ? Comment procéder pour faire le placement des cartes, la supervision, l’élection des responsables à la base et enfin organiser le Congrès ? Une fois de plus, Wade risque de renouer avec les vieux démons. Autrement dit, nommer ses responsables à la base qui seront exposés à toute sorte d’opposition interne.

En réalité, Wade n’est pas encore prêt. Et, en dépit de ses audiences nombreuses et répétées avec le Maire de Thiès, il semble toujours la carte Karim Wade. Ce que Idrissa Seck parait avoir compris, malgré sa promptitude et sa disponibilité à répondre aux invitations. Dans une récente sortie, le Maire de Thiès dit travailler pour le retour de Macky Sall. En réalité, Idrissa Seck est dans une dynamique de rassemblement de la famille. Non pas pour Wade, mais pour son propre compte. Il veut avoir une forte formation politique avant de plonger. Ainsi, il pourra mieux affronter 2012. Il lui faut des béquilles comme Macky Sall, Doudou Ndoye (avec qui il aurait des problèmes sur le procès des chantiers de Thiès), Massokha Kane, Jean Paul Dias (qui l’a abandonné après quelques mois de compagnonnage).

L’objectif spécifique du maire de Thiès, c’est de rassembler le maximum de leaders pour contrecarrer les projets de Karim.

Ce dernier à son tour, multiplie ses visites tous azimuts, pour élargir sa base politique à l’intérieur de la mouvance. Karim Wade cherche des alliés depuis un certain temps et pose des actes politiques pour marquer sa présence dans la scène politique nationale. Sa rencontre avec Mbaye Jacques Diop, Me El Hadji Diouf, Mamour Cissé et Lamine Bâ, entre dans ce sens. Le dénominateur commun de ces leaders c’est qu’ils sont tous des anti- Idrissa Seck.

KARIM/IDY, LES CANCERS DU GRAND PARTI

Tous les deux fils de Wade, veulent tous être président en 2012. Idrissa Seck se dit second, et actionnaire majoritaire du Pds. Karim, en revanche, maintient le suspens sur ses objectifs politiques et son ambition présidentielle. Leur rivalité est connue de Wade. C’est elle qui menace la cohésion au sein de la mouvance. Le grand parti risque de se heurter aux querelles et aux malentendus entre ces deux proches de Wade. En réalité, Idrissa Seck et Karim Wade sont le véritable cancer du régime de Wade.

Leur malentendu sera à l’origine de la défaite du Pds en 2012. Car les libéraux sont tenus de choisir un candidat. L’un d’entre eux. Contrairement à l’exemple donné par «Benno Siggil Sénégal » lors des élections, où les leaders classiques : Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass, Abdoulaye Bathily, Madior Diouf et Amath Dansokho s’étaient retirés pour mettre en compétition de jeunes leaders. Ce qui a permis à Barthélémy Dias, Malick Diop, Malick Gakou, àAbdoulaye Wilane, Pape Sagna Mbaye ....… de devenir d Maires de ville ou de Communes d’arrondissement, là où .les libéraux refusent de renouveler leur personnel politique.

Comment créer un grand parti, avec de vieux leaders ? Sans les jeunes ? Wade veut bâtier sur les cendres de formations politiques qui n’ont aucune représentativité. La plupart des chefs de partis politiques de la mouvance présidentielle n’ont jamais participé à une élection présidentielle. Ils n’ont pas non plus tenté, même une seule fois, l’expérience d’élections législatives.

Plus grave, certains leaders de partis membres de la Mouvance présidentielle, n’ont jamais organisé de meeting ou de congrès. Quelle sera donc l’épaisseur politique de ce grand parti en gestation ? Le constat de Idrissa Seck est alarmant : .Wade a été élu avec 1.900.000 électeurs. Aujourd’hui, après les élections locales, son parti s’est à quelques 900.000 voix. Des responsables libéraux se demandent s’il faut créer un grand parti ou élargir la mouvance en puisant dans la Société civile, en discutant avec des leaders de l’opposition comme Cheikh Bamba Dieye et certains élus de l’opposition qui ne sont pas forcément membre de Benno. La conservation du pouvoir est l’objectif que les libéraux se sont fixés. Et cela pourrait passer par une énième modification de la Constitution, pour un retour d’une élection présidentielle à un tour. Mais faudrait-il d’abord en discuter avec les autres leaders de la classe politique.

Alio Informatique


1.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 22/07/2009 14:22 | Alerter
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Quel que que soit le schéma retenu, il faudra prévoir des places de palefrenier ( diay katou ngogn) pour des membres de l'Anoci et de la génération du concret.

Wade a promis une nouvelle capitale à Mekhe et un parc hippique pourra leur être aménagé dans la périphérie de la ville.

Attention ceux qui ne parlent ni Wollof, ni Touclouleur ni Sereer , ni Djola, Soninké seront réorientés vers la chienlit pour nettoyer les chiennes de gardes .

L'option alternative qui leur sera accordée sera celle de docker dans les fameux bateaux Ouakam Rufisque ( les noms annoncés étaient Ndate yall , Melakh et ...) que Wade a aussi promis depuis ...2 ans.

2.Posté par diallo dialllo le 23/07/2009 13:13 | Alerter
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Votre analyse est pertinent je me demande comment peut on parler de grand parti sans Modou Diagne Fada nagnou bayhi thiakhanyhi il faut que Ablaye revient sur terre en reparant d'abord l'erreur de DAROU MOUSTY

3.Posté par SALIOU DIENG TAMBACOUNDA le 23/07/2009 13:21 | Alerter
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C'est fini pour les libérauxmais ils n'y croient pas.L'amateurisme et les détornementsde fonds à hauteur de cetaines de milliards,tuent un pays et c'est le cas avec l'alternace et wade famille.En 2012 seuls deux candidats seront vaablepour gérer notre sénégal
Le Premier et meilleur cadidat est DJIBO LEYTI KA le SG de L'URD qui est un connaisseur de la gestion des affaires de l'Etat et qui a fait ses preuves depuis senghor,abdou diouf et aujourd'hui avec wade pour l'intéret des sénégalais et il a les mains propres
L'autre candidature et celle de benno sigil sénégal qui regorge de cadres compétents et connaisseurs aussi il faut le reconnaitre
sino tout le reste c'est des amateurs et le sénégal a besoin d'aller vite pour retrouver le concert des nations démocratiques et émergentes.Wade ne connait rien il tue notre économie et le pays et son fils karim et idrissa seck sont devenue milliardaire en moins de 9 ans .Huit premie ministres et plus de 405 ministres en en 9 ans aussi.ça suffit wade est vieux il ne gére plus le sénégal alors sénégalais,sénégalaises preneons nos responsabilités ne voteons pa pour ces énerguménes qui s'enrichissent sur le dos des séngalais et refusons la monarchisation de notre Etat:Wade en réalité a 91 ans

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