Le Sénégal a opté pour un nouveau modèle de développement afin d’accélérer sa marche vers l’émergence à travers le Plan Sénégal Émergent (PSE).
Le Gouvernement a engagé des ruptures qui permettent désormais d’inscrire le Sénégal sur une nouvelle trajectoire de développement. Ces ruptures se traduisent par des actions visant à relever durablement le potentiel de croissance, stimuler la créativité et l’initiative privée pour satisfaire la forte aspiration des populations à un mieux-être.
Cette ambition se décline en une vision qui est celle d’«Un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire dans un État de droit». Les orientations stratégiques qui guident les initiatives à prendre pour traduire cette vision en actions et en résultats tangibles pour le bé- néfice des populations, s’appuient sur trois axes :
1. LA TRANSFORMATION STRUCTURELLE DE L’ÉCONOMIE à travers la consolidation des moteurs actuels de la croissance et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses, d’emplois, d’inclusion sociale et à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissements. Cet axe s’inscrit dans une optique de développement plus équilibré, de promotion de terroirs et de pôles économiques viables afin de stimuler le potentiel de développement sur l’ensemble du territoire ;
2. LA PROMOTION DU CAPITAL HUMAIN passe par une amélioration significative des conditions de vie des populations, une lutte plus soutenue contre les inégalités sociales tout en pré servant la base de ressources et en favorisant l’émergence de territoires viables ;
3. LA BONNE GOUVERNANCE se traduit par le renforcement de la sécurité et de la stabilité, la protection des droits et libertés, la consolidation de l’État de droit, pour créer les meilleures conditions d’une paix sociale. Ainsi, les trois axes de la Stratégie permettent, par leurs synergies et leurs effets convergents et cumulatifs, de réaliser les conditions de l’émergence. La réussite du PSE exige de fortes capacités d’impulsion de l’État et un leadership affirmé. A cet effet, le Gouvernement a engagé un programme accéléré de réformes pour la modernisation de l’Administration publique, afin de l’adapter aux exigences de per formance induites par la nouvelle Stratégie.
Le temps des réformes
De manière urgente, des réformes clés ont été menées depuis 2012 pour améliorer substantiellement l’environnement des affaires. Elles portent, en particulier, sur : - l’automatisation des procédures administratives ; - la mise en place d’un dispositif fiscal et juridique incitatif et simplifié ; - l’amélioration de la compétitivité des facteurs de production ; - la promotion de l’investissement à fort impact.
Ces réformes ont également été accompagnées par une diplomatie économique proactive, un approfondissement de l’intégration pour renforcer la stabilité régionale et saisir les opportunités offertes par les marchés extérieurs. Le Gouvernement favorise une plus forte implication des Sénégalais de la diaspora dans les efforts de développement national.
Ainsi, le PSE est réalisé à travers un Plan d’Actions Prioritaires (PAP) quinquennal adossé aux axes stratégiques, aux objectifs sectoriels et aux lignes d’actions de la Stratégie. Le PAP se décline à travers des projets et programmes de développement inscrits dans un cadre budgétaire sur la période 2014-2018.
Le PAP est construit sur la base du scénario optimiste du PSE qui est évalué à 9685,7 milliards de FCFA. Son financement est acquis pour 5737,6 milliards de FCFA, soit 59,2% tandis que le gap de financement à rechercher pour la période 2014-2018 est de 2964 milliards de FCFA, soit 30,6% et celui à couvrir par des recettes additionnelles et des économies sur les dépenses est de 984 milliards de FCFA, correspondant à 10,2%.
La mise en œuvre diligente des réformes clés et des projets du PAP permettra d’atteindre un taux de croissance annuel moyen de 7% sur la période 2014-2018 et de réduire le déficit budgétaire de 5,4% en 2013 à 3,9% en 2018. Le déficit du compte courant sera ramené sous la barre des 6% en 2018 et le taux de l’inflation, mesuré par le déflateur du PIB, devrait rester en dessous du seuil communautaire fixé à 3%.
Le cadre institutionnel permettant la mise en œuvre du PSE comprend : un Comité d’Orientation Stratégique (COS), placé sous l’autorité du Président de la République, un Comité de Pilotage (COP) présidé par le Premier Ministre, un Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS).
Le Gouvernement a engagé des ruptures qui permettent désormais d’inscrire le Sénégal sur une nouvelle trajectoire de développement. Ces ruptures se traduisent par des actions visant à relever durablement le potentiel de croissance, stimuler la créativité et l’initiative privée pour satisfaire la forte aspiration des populations à un mieux-être.
Cette ambition se décline en une vision qui est celle d’«Un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire dans un État de droit». Les orientations stratégiques qui guident les initiatives à prendre pour traduire cette vision en actions et en résultats tangibles pour le bé- néfice des populations, s’appuient sur trois axes :
1. LA TRANSFORMATION STRUCTURELLE DE L’ÉCONOMIE à travers la consolidation des moteurs actuels de la croissance et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses, d’emplois, d’inclusion sociale et à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissements. Cet axe s’inscrit dans une optique de développement plus équilibré, de promotion de terroirs et de pôles économiques viables afin de stimuler le potentiel de développement sur l’ensemble du territoire ;
2. LA PROMOTION DU CAPITAL HUMAIN passe par une amélioration significative des conditions de vie des populations, une lutte plus soutenue contre les inégalités sociales tout en pré servant la base de ressources et en favorisant l’émergence de territoires viables ;
3. LA BONNE GOUVERNANCE se traduit par le renforcement de la sécurité et de la stabilité, la protection des droits et libertés, la consolidation de l’État de droit, pour créer les meilleures conditions d’une paix sociale. Ainsi, les trois axes de la Stratégie permettent, par leurs synergies et leurs effets convergents et cumulatifs, de réaliser les conditions de l’émergence. La réussite du PSE exige de fortes capacités d’impulsion de l’État et un leadership affirmé. A cet effet, le Gouvernement a engagé un programme accéléré de réformes pour la modernisation de l’Administration publique, afin de l’adapter aux exigences de per formance induites par la nouvelle Stratégie.
Le temps des réformes
De manière urgente, des réformes clés ont été menées depuis 2012 pour améliorer substantiellement l’environnement des affaires. Elles portent, en particulier, sur : - l’automatisation des procédures administratives ; - la mise en place d’un dispositif fiscal et juridique incitatif et simplifié ; - l’amélioration de la compétitivité des facteurs de production ; - la promotion de l’investissement à fort impact.
Ces réformes ont également été accompagnées par une diplomatie économique proactive, un approfondissement de l’intégration pour renforcer la stabilité régionale et saisir les opportunités offertes par les marchés extérieurs. Le Gouvernement favorise une plus forte implication des Sénégalais de la diaspora dans les efforts de développement national.
Ainsi, le PSE est réalisé à travers un Plan d’Actions Prioritaires (PAP) quinquennal adossé aux axes stratégiques, aux objectifs sectoriels et aux lignes d’actions de la Stratégie. Le PAP se décline à travers des projets et programmes de développement inscrits dans un cadre budgétaire sur la période 2014-2018.
Le PAP est construit sur la base du scénario optimiste du PSE qui est évalué à 9685,7 milliards de FCFA. Son financement est acquis pour 5737,6 milliards de FCFA, soit 59,2% tandis que le gap de financement à rechercher pour la période 2014-2018 est de 2964 milliards de FCFA, soit 30,6% et celui à couvrir par des recettes additionnelles et des économies sur les dépenses est de 984 milliards de FCFA, correspondant à 10,2%.
La mise en œuvre diligente des réformes clés et des projets du PAP permettra d’atteindre un taux de croissance annuel moyen de 7% sur la période 2014-2018 et de réduire le déficit budgétaire de 5,4% en 2013 à 3,9% en 2018. Le déficit du compte courant sera ramené sous la barre des 6% en 2018 et le taux de l’inflation, mesuré par le déflateur du PIB, devrait rester en dessous du seuil communautaire fixé à 3%.
Le cadre institutionnel permettant la mise en œuvre du PSE comprend : un Comité d’Orientation Stratégique (COS), placé sous l’autorité du Président de la République, un Comité de Pilotage (COP) présidé par le Premier Ministre, un Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS).