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Passé/Présent - Affaire Thierno Ousmane Sy : Me Ciré Clédor Ly et Me El Hadji s’échangent de robes

La vérité du 16 octobre 2010 n’est plus valable. Lors du procès intenté par Thierno Ousmane Sy à La Gazette pour diffamation, l’un pourfendait l’un et l’autre défendait l’autre. Me Ciré Clédor Ly, qui conseille désormais l’ex-Conseiller en Tic de Me Abdoulaye Wade, lui promettait le bûcher en défendant les intérêts du journal de Latif Coulibaly. Le loquace Me El Hadji Diouf, qui gère présentement les intérêts de l’Etat, défendait le fils de Cheikh Tidiane Sy dans le dossier du paiement des commissions de la Sudatel. Vérités contre-vérités. Aujourd’hui, Thierno Ousmane Sy est placé sous mandat de dépôt pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux dans le cadre de la traque des biens mal acquis. En janvier 2013, Me Ly et Me Diouf s’échangent de rôles et de robes. Le Quotidien vous ressort leurs plaidoiries.


Rédigé par leral.net le Lundi 4 Mars 2013 à 12:08 | | 3 commentaire(s)|

Passé/Présent - Affaire Thierno Ousmane Sy : Me Ciré Clédor Ly et Me El Hadji s’échangent de robes
Me Ciré Clédor Ly, ex-avocat de La Gazette, actuel conseil de Thierno Ousmane Sy : «Les seuls éléments de preuve admis devant le Juge correctionnel ont été amenés : c’est l’aveu et l’écrit»

«Monsieur le président, Messieurs les conseillers, j’ai l’avantage de défendre Abdou Latif Coulibaly. (…) On a essayé de faire comprendre que des deniers de l’Etat ont servi à payer des commissions. Est-ce que les prévenus l’ont dit ? Il y a toujours des personnes qui pensent que la Justice est le glaive armé d’un pouvoir politique pour la répression de tous ceux qui osent dire la vérité. Thierno Ousmane Sy n’aurait jamais dû venir ici. Parce qu’à la lecture de ce qui s’est passé ici, vous ne relèverez que deux choses : non pas que des commissions auraient été payées sur les deniers de l’Etat mais que des commissions auraient été payées par la Sudatel et qu’il aurait reçu ampliation. C’est la trace. Une trace avec Kéba Keinde et Thierno Ousmane Sy au cœur d’un échange épistolaire de correspondances. N’est-ce pas établi qu’il y a des correspondances ? Et que ces correspondances leur sont adressées. (…) Ils ont dit que des traces ont été trouvées parce qu’on lui a fait copie d’un mail. Et c’est la vérité. Non seulement les propos ne sont pas diffamatoires, mais les seuls éléments de preuves admis devant le Juge correctionnel ont été amenés : c’est l’aveu et l’écrit. Thierno Ousmane Sy a avoué qu’il a reçu cette correspondance et que lui-même a reçu également le contrat faisant l’objet de ces commissions. Il y a toujours des personnes qui pensent que la justice est le glaive armé d’un pouvoir politique. Vous (le juge) avez le choix entre le devoir d’informer les citoyens, le droit à l’information des citoyens et les vanités des personnes qui ont des pratiques douteuses.»

Me El hadji Diouf, ex-avocat de Thierno Ousmane Sy, actuel conseil de l’Etat : «Honneur à Thierno Ousmane Sy !»

«Honneur à mon client, Thierno Ousmane Sy qui a piloté en équipe avec le ministère des Télécommunications, le ministère des Finances et l’Artp la vente de la licence Sudatel ! Ce jeune homme a vendu un papier à 200 millions de dollars pour le Sénégal. Montrez-moi un seul Sénégalais qui a offert à son pays un papier qui vaut 200 millions de dollars ? Thierno Ousmane Sy est un homme pétri de qualités, un brillant intellectuel, un homme de savoir. Il l’a démontré aujourd’hui. Le Sénégal est fier de vous. Vous avez vendu un papier à 89 milliards de francs Cfa parce que vous êtes un homme de science, un homme de conscience. Au lieu de le féliciter, de le vendre comme une image, de le donner en référence, un exemple aux générations futures, on détruit son image. Comment peut-on mettre à la face du monde la photo d’une personne, plus 20 milliards de commissions, Kéba Keinde et Thierno Ousmane Sy au cœur du scandale, sans aucune preuve ? La mauvaise foi est manifeste. (…)»



1.Posté par niangballo le 04/03/2013 13:56 | Alerter
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A l'heure actuelle nous assistons a la mort de l'homme.si on ne l'est pas, on est mourant. Ce qui faisait l'humain est en dégradation avancée partout dans nos cieux. Qu’est ce qu'un homme si ses valeurs morales, éthiques, religieuses, culturelles... sont bafouées, d'une part, par des considérations économiques et, d'autre part, par des dirigeants démoniques qui ont fini par cultiver des pseudos valeurs. Ce qui se passe au Sénégal est alarmant et doit inquiéter chacun.nos dirigent ont rendu caduques et révolues nos valeurs.

Personne aujourd'hui n'est épargné. Non seulement ils ont volé nos richesses, mais aussi et surtout ils ont détruit ce qui caractérisait l'homo sénégalensis. On n'a plus honte de voler, de mentir, de se rabaisser, de quémander pour gagner de l'argent. C'est le système qui nous y force. Finalement la farce est trop grave et elle a fini par nous racornir et nous rabaisser au plus bas niveau dignité. Nous sommes devenus, sans le savoir, des êtres inanimés et conditionnés. Et nous ressemblons plus qu'une feuille morte qui se laisse emportée par tout vent.

Nos sœurs se prostituent et nos frères sont devenus des bandits et délinquant sans le vouloir.

Tous les signaux sont passés au rouge.

Notre avenir est hypothéqué car plus rien ne va dans ce pays et nous restons toujours les bras croisés sans réagir. Nous sommes morts et morts de la plus vilaine des morts parce que nous sommes passifs et poltrons. On les laisse faire.

Disons non et rebiffons nous pour briser les chaines avec lesquelles ils nous ont attachés et qui ne sont rien d'autre que ce silence coupable qui traduit notre peur.

Qu'est ce qu'un homme s'il n'a plus la possibilité de dire non à l'injustice, à la démesure?

Qu'est ce qu'un homme s'il n'a plus la possibilité de dire non à l'arbitraire?

Qu'est ce qu'un homme s'il ne peut plus vivre dignement?

Qu'est ce qu'un homme s'il n'a plus le choix?

Faut-il continuer à laisser ces vieillards de politiciens véreux qui ont un pied et demi au cimetière continuer à nous diviser et à se moquer de nous? Faut-il vraiment continuer à les autoriser de parler à notre nom? Faut-il les laisser de continuer à confondre le public et le privé, le trésor national et leur compte bancaire?

Le moment est venu de jeter nos masques et d'accepter de mourir pour rester éternellement vivant que de rester éternellement mourant tout en vivant. Tous les moyens sont bons. Prenons chacun ce qu'il a comme arme et luttons pour reprendre ce qui nous appartient pendant qu'il est temps. La plaie est aussi sanguinolente et traitons la pendant qu'il est temps avant qu'elle ne soit inguérissable.

Au moment où nos hôpitaux manquent de médicaments pour sauver ceux qui sont mourant, nos pseudos dirigeants font la fête et la pagaille. Sonnons la révolte et osons nous mourir de bon. Faisons les partir camarades.
Matar Kalla Niang

2.Posté par professeur le 04/03/2013 20:35 | Alerter
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Est des avocats?
Je ne crois pas

3.Posté par bertrand le 04/03/2013 20:36 | Alerter
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Dites a cet avocat que l'aveu par écrit cela n'existe pas
Mais ou sont formé ces avocats?

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