D’après Libération, premier à être reçu par les quatre juges de la commission d’instruction, Karim est entré dans la salle escorté par ses conseils. Ainsi, il lui a été rappelé s’il reconnaissait les faits qui lui sont reprochés. Comme on pouvait s’y attendre, l’ancien ministre d’Etat et fils de Wade, d’après le journal, a signifié à ses interlocuteurs qu’il n’était pas justiciable devant la Crei. "Vous n’avez pas compétence pour me juger", aurait-il lancé. Poursuivant son speech, il a convoqué l’article 101 alinéa 2 de la Constitution qui dispose que le Premier ministre et les autres membres du gouvernement son pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifié de crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Haute Cour de justice (…) " leur a-t-ils dit. Un article qu’il a intégralement lu avant d’accuser l’Etat de violer les textes régissant la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest ( Cedeao) en ignorant une décision de ses juges". En réponse à sa plaidoirie, les juges n'y sont pas allés par quatre chemin pour lui signifier qu’ils sont bien aptes à le juger.
Passe d’armes entre Karim et la commission d’instruction de la CreiLe face-à-face entre Karim Wade et la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, le 17avril dernier était électrique. Il n’en finit pas de révéler son lot de secrets. C’est dire que les mots ont raisonné entre les quatre murs de la salle de la Crei.Rédigé par leral.net le Lundi 22 Avril 2013 à 09:38 | | 7 commentaire(s)|
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