Quand les juges et policiers entrent chez lui pour l’arrêter, Alan García s’enferme dans sa chambre et se tire une balle dans la tête. Les fonctionnaires se précipitent et le trouvent en position assise, très grièvement blessé. Immédiatement transporté à l’hôpital Casimiro Ulloa du quartier de Miraflores, Alan Garcia est mort sur la table d’opérations après avoir été réanimé au moins trois fois après des arrêts cardiorespiratoires.
Le président péruvien Martin Vizcarra s’est dit « consterné », ainsi que de très nombreux chefs d’État de la région comme Evo Morales en Bolivie ou Sebastian Piñera au Chili. Mardi, à la veille de son suicide, Alan Garcia affirmait encore « qu’il n’était pas né pour voler » et que le Parquet péruvien l’accusait injustement.
Sa vie politique a pourtant été marquée par la polémique après un premier mandat entre 1985 et 1990 marqué par l’hyperinflation, la montée de la violence du Sentier lumineux et une corruption généralisée dans le pays. Vingt ans plus tard, son 2e mandat (entre 2006 et 2011) avait été marqué par un virage à droite et une politique économique libérale favorable aux grandes compagnies comme Odebrecht.
Après avoir reconnu le versement de plusieurs dizaines de millions d’euros de pots-de-vin à des politiques péruviens, les principaux dirigeants de la compagnie brésilienne de travaux publics ont accepté de collaborer avec la justice péruvienne pour obtenir des remises de peine. Leurs déclarations ont provoqué l’ouverture d’enquêtes pour présumée corruption contre quatre anciens présidents péruviens, dont Alan Garcia.
RFI
Le président péruvien Martin Vizcarra s’est dit « consterné », ainsi que de très nombreux chefs d’État de la région comme Evo Morales en Bolivie ou Sebastian Piñera au Chili. Mardi, à la veille de son suicide, Alan Garcia affirmait encore « qu’il n’était pas né pour voler » et que le Parquet péruvien l’accusait injustement.
Sa vie politique a pourtant été marquée par la polémique après un premier mandat entre 1985 et 1990 marqué par l’hyperinflation, la montée de la violence du Sentier lumineux et une corruption généralisée dans le pays. Vingt ans plus tard, son 2e mandat (entre 2006 et 2011) avait été marqué par un virage à droite et une politique économique libérale favorable aux grandes compagnies comme Odebrecht.
Après avoir reconnu le versement de plusieurs dizaines de millions d’euros de pots-de-vin à des politiques péruviens, les principaux dirigeants de la compagnie brésilienne de travaux publics ont accepté de collaborer avec la justice péruvienne pour obtenir des remises de peine. Leurs déclarations ont provoqué l’ouverture d’enquêtes pour présumée corruption contre quatre anciens présidents péruviens, dont Alan Garcia.
RFI