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[Photos] Discours de Djibril Ndiaye président de la Grande alliance patriotique (Grap) au lancement de son parti, hier


Rédigé par leral.net le Lundi 25 Mars 2013 à 12:15 | | 1 commentaire(s)|

[Photos] Discours de Djibril Ndiaye président de la Grande alliance patriotique (Grap) au lancement de son parti, hier
Nous voici réunis autour d’un pacte de fidélité à l’idéal d’unité et d’action qui fonde la Grande Alliance Patriotique. La noblesse de l’intervention politique est comme une fleur qui éclot du creux des mains et énergies jointes, dans la fusion des espérances et dans la splendeur des étendues nécessairement verdoyantes de nos accomplissements.
Que belles doivent être les retrouvailles de patriotes ayant fait le serment, devant leurs compatriotes aux cœurs emplis d’espoir, de s’employer à réaliser les rêves pluriels !
Que véridiques doivent être les élans dans la marche collective vers le Sénégal de demain !

Demain, c’est le temps de l’inventaire des engagements pris devant le peuple. Au temps des promesses succède bien, dans la synchronisation des logiques, celui des actes. La vérité n’est pas une fleur étrangère au jardin des valeurs politiques, contrairement à l’idée que tente d’agréer une certaine culture du contrat social. L’éthique de gouvernance exige bien une certaine correspondance les attentes et les engagements.
A la faveur de ces convictions gardées dans les coffres forts de la morale publique, nous terminons les dernières foulées vers le premier anniversaire de l’accession du Président Macky Sall à la Magistrature suprême. Demain, 25 mars 2013, notre conscience citoyenne nous interpellera sur la rente apportée à la République par le plébiscite de 65% jamais fait à au candidat à une présidentielle au Sénégal. Par un matin calme, une après-midi tranquille et une soirée de fierté immense, le Peuple sénégalais a fait le choix d’une nouvelle Alternance. Faisant honneur à son passé politique, sa stature d’intellectuel engagé dans la Cause africaine et de Chef d’Etat élevant la République au rang de culte, le Démocrate Fondamental, Me Abdoulaye Wade, dans une grandeur rare, accepte le verdict des urnes.

Cet acte de sagesse est à la hauteur de l’image du Sénégal sur la scène internationale et reste digne de la trajectoire de la Démocratie de notre pays dans un environnement africain marqué par des fresques du chaos : coups d’Etat militaires, coups de force politiques, crispations identitaires, confiscation des libertés par des groupes de pressions économiques, guerres civiles, négation de la culture d’opposition, etc. A côté des membres malades du grand corps africain, le Sénégal est un vaillant contributeur à la grande fête des libertés des peuples !
Alors que le reste du monde pense assister à une marche au bord de l’abîme qui préfigure la chute dans le chaos, notre pays s’installe dans le cénacle des Républiques qui trouvent, dans le respect des règles du jeu et la capacité de dépassement, les ressorts pour surmonter les périls grossissants.

Cette nuit du 25 au 26 mars annonce la lumière d’une aube nouvelle, loin des ombres du passif social et des ténèbres des contentieux politiques.
C’est parce que le Peuple du Sénégal aspirait au changement.
C’est parce que le Peuple du Sénégal rêvait d’un lendemain meilleur.
C’est parce que le Peuple du Sénégal exigeait le respect de notre Constitution face à la candidature controversée du candidat sortant.
C’est parce qu’encore, ce même peuple souhaitait une alternance générationnelle qu’il avait porté son choix sur le président de la République Monsieur Macky Sall.
Eh oui, l’espoir fut immense. Mais qu’en reste-t-il ?
Mesdemoiselles, Messieurs, chers invités

Chaque Sénégalais est le veilleur du trésor démocratique dans la grande mine de notre histoire politique. Chaque Sénégalais est le témoin du nouveau contrat de gouvernance scellé l’année dernière avec, comme boussoles républicaines, la transparence dans la gestion des fonds publics, la résorption du passif social, la relance du dialogue politique, le renforcement d’un espace public ouvert, un meilleur aménagement du territoire national, un cadre apaisé pour l’Education et la Santé, etc.

Autant d’espérances qui fondent la poussée d’enthousiasme au soir du 25 mars 2012. Oui, je me rappelle cette nuit éclairée par la joie collective, comme un soleil démocratique au zénith ! Je me rappelle cette nuit de mars où le cœur des Sénégalais refuse de se coucher après que le soleil se soit couché ! Ce soir-là, à 20 heures passées, la lune s’installe confortablement au firmament pour nous accompagner en ces temps où tout aurait pu arriver. Elle décide, cette boule d’éclat, d’être l’astre des prières citoyennes de Paix. Le Sénégal aurait pu basculer dans la violence et dans une instabilité politique aux conséquences insoupçonnées. Ce soir du 25 mars 2012, les nerfs sont tendus et les discours enflammés fusent de tout bord. Chaque camp croit en sa victoire. Les états-majors politiques épient les premières tendances servies par les radios, en direct.

Souffle coupé, la démocratie sénégalaise ne semble tenir qu’à un petit fil. Et survient un coup de fil ! Le Président Abdoulaye Wade, au téléphone, félicite son adversaire de circonstance, Macky Sall. Les médias relaient l’information. La permanence de la Coalition «Macky2012 », sise à la Liberté 6, est le point de convergence de jeunes filles, jeunes garçons et personnes âgées. Le temps reprend sa marche pour l’un des jours les plus longs de l’histoire politique sénégalaise parce que s’étirant en une journée de tension et une nuit de délivrance. Personne ne peut contenir sa joie et rien n’est de trop pour célébrer le départ de Wade. Sur les visages, se lit l’espoir que le Peuple du Sénégal place en cet homme qu’il vient d’élire à la tête du pays.

Le 25 mars ouvre une nouvelle ère. Cette date est la porte d’un nouveau cheminement démocratique et citoyen. Pourtant, l’horizon n’est pas si dégagé que les augures l’ont laissé croire ! 12 mois après, que reste-t-il de cet espoir ? Les Sénégalais ne sont-ils pas en train de regretter amèrement l’élection de Macky Sall à la tête de ce pays ? A-t-il les compétences nécessaires pour apporter les changements qu’attendent les Sénégalais depuis 365 jours ? Le Président Wade, qui disait que l’élection de Macky Sall était un risque pour le Sénégal, n’a-t-il pas raison avec un recul d’une année ?

Mesdemoiselles, Messieurs, chers invités,
Aujourd’hui, le doute est devenu un plat national à la place du riz au poisson sans relief parce que dépouillé de sa saveur par la Consommation caractérisée par les prix prohibitifs. Le désespoir, sous peu, ouvrira les portes de la résistance, de la révolte et de la révolution populaire. Là où vous êtes, vous vous posez les mêmes questions que moi, j’en suis persuadé. Nous ne jugerons pas le Chef de l’Etat à la place des 65% qui ont eu confiance en lui. Ce n’est pas, non plus, à nous de faire son bilan avant terme. D’autres personnes mieux placées que nous le feront le moment venu. Cependant, le devoir républicain incite ceux qui l’ont choisi comme ces autres qui sont restés loyaux à Me Wade, à devenir les évaluateurs des politiques publiques. Le choix est toujours motivé par une raison, qu’on soit pour ou contre. Les deux bornes sont des grilles de lecture pour le gouvernant soucieux d’être la passerelle de légitimité entre tous les segments de la Nation. Telle est la posture du Président Macky Sall face au peuple.

Nous n’avons pas un rapport d’extériorité avec le contrat scellé entre l’actuel Président de la République et le Peuple sénégalais. Il y a une relation de vérité à préserver, pour rester fidèles à tous les serments de loyauté à la République. Faisant partie des hommes qui l’ont accompagné dans le cadre de la grande alliance «Macky2012», il est de notre devoir, nous de la Grande Alliance Patriotique (GRAP), d’interpeller le Chef de l’Etat sur certains engagements qu’il avait pris sans contrainte et qui avaient amené le Peuple à l’élire. Si nous nous enfermons dans un silence suspect, demain, nous serons comptables de son bilan et nous seront traduits devant la Justice du Peuple, puis condamnés. Pour rester cohérent et conséquent avec nous mêmes, rappeler à Monsieur le Président de la République, Son Excellence Macky Sall, ses engagements, sera notre exercice favori durant tout le reste de son mandat.

Mesdemoiselles, Messieurs, chers invités,
Ecoutons tous les vents porteurs de requêtes populaires. Soyons les porte-voix de toutes les espérances citoyennes. Restons les sentinelles des ferveurs républicaines.
Monsieur le Président, entendez à votre tour ces voix qui vous parlent. Elles vous ont célébré, au cœur des fastes du plébiscite électoral, comme le guide sur la voie des progrès politiques, économiques, sociaux, sportifs et culturels. Ils vous ont parlé, c’est vrai. Vous leur avez aussi parlé et ils vous ont écouté, vos concitoyens ! S’en souvenir est la célébration de leurs attentes !

Monsieur le Président de la République, rappelez-vous les 5.000 emplois par an que vous aviez promis ? Vous avez fait 12 mois à la tête du pays, la Jeunesse ne sait pas encore où donner… de la tête pour trouver du travail ! Leur dignité est en jeu, dans la profusion des manifestations pacifiques et, pour d’autres cas, de la violence.

Monsieur le Président rappelez-vous des engagements que vous aviez pris pour la baisse considérable du prix des denrées de grande consommation ? Nos épouses, nos mamans, nos sœurs continuent d’acheter l’huile, le sucre, le riz, le sucre, le lait, la viande trop cher. Le gaz est, quant à lui, devenu un produit en voie de disparition. C’est là un ingrédient qui consume le bonheur dans les foyers.
Monsieur le Président, vous rappelez-vous les financements promis aux femmes et aux jeunes ?
Monsieur le Président, où sont les 1.000 tracteurs promis aux paysans ?
Monsieur le Président, la Couverture maladie universelle, vous n’en parlez plus.
Monsieur le Président, vous nous avez ramené les délestages non sans dommages dans des ménages qui redécouvrent l’exotisme de la bougie et des entreprises cloués au rez-de-chaussée de la rentabilité.
Monsieur le Président, vous nous aviez promis un Gouvernement de 25 Ministres. Aujourd’hui, le nombre de Ministres, de Ministres d’Etat et de Ministres Conseillers a dépassé 40.

Monsieur le Président, qu’avez-vous préparé pour la Banlieue : Pikine, Guédiawaye, Parcelles Assainies, Keur Massar, Malika, Thiaroye, Yembeul et j’en passe ?
Monsieur le Président, les jeunes qui vous ont élu continuent de vivre dans des quartiers fantômes sous les inondations et sans assistance. Ils sont les grands oubliés d’un Etat presque inexistant dans ces zones.
Monsieur le Président, vous nous aviez promis un système éducatif stable. Aujourd’hui, les Enseignants sont dans les rues. Les nouveaux bacheliers ne sont pas orientés. Les Etudiants préfèrent le suicide face aux négligences manifestes du pouvoir public.
Monsieur le Président, vous nous aviez promis un rideau de sécurité dans nos quartiers, pour notre tranquillité et notre honneur. Pourtant, les populations, chaque soir, sont harcelées par des agresseurs. L’Etat est absent, surtout dans la banlieue.
Monsieur le Président, vous nous aviez promis une bonne gouvernance, mais les marchés de gré à gré et les ententes directes sont devenus une règle dans la gouvernance publique. Passés sans appel d’offres, ces marchés sont estimés, par nos experts, à plus de 500 milliards de
FCFA.

Monsieur le Président, qu’attendez-vous pour faire passer votre mandat de 7 à 5 ans comme vous l’aviez librement promis ?
Monsieur le Président, vous avez dépensé plus de 3 milliards de FCFA pour offrir des véhicules aux députés. Au même moment, des femmes continuent de donner la vie sous l’arbre à palabres faute de maternité dans les villages reculés du Saloum, le Baol et le Cayor. D’autres bonnes dames attendent toujours l’hypothétique ambulance pour finir, lorsque la nature humaine impose ses règles au bout de neuf mois de grossesse, par emprunter les pistes ravinés sur un attelage tiré par un cheval.

Monsieur le Président, vous nous aviez promis une Justice sociale, mais nous assistons à une justice des vainqueurs.
Monsieur le Président, dans plusieurs marchés, les entreprises françaises sont privilégiées au détriment des nationaux.
Monsieur le Président, les yeux fermés et dans la précipitation, vous avez signé des Accords de Défense avec la France sans y impliquer les vaillants Généraux de notre Armée. Etes-vous militant de la Françafrique.
Monsieur le Président, les populations continuent de mourir sur les routes à cause des accidents sans qu’aucune mesure soit prise dans le sens de rétablir l’ordre et de protéger ces vies si précieuses qui, après le Seigneur, vous ont confié le soin de leur avenir.

Monsieur le Président, les Transports s’opposent énergiquement à la suppression de la «Taxe Vignette » au profit d’une taxation à la pompe. Ils n’y trouvent aucun avantage. Bien au contraire, la taxation au litre de carburant, une hausse déguisée de cette précieuse ressource, est bien plus onéreuse sur la durée.

Monsieur le Président, nous vous soutenons dans la traque des Biens supposés mal acquis, mais nous nous opposerons farouchement à l’acharnement et à l’arbitraire devenus l’arme des tenants du Pouvoir dans la gestion de ce dossier. L’Etat du Sénégal a déjà perdu plusieurs millions de FCFA en termes d’honoraires pour ses avocats, de billets d’avion et de frais d’hôtels, sans rien recouvrer.
Excellence, Monsieur le Président de la République, vous avez certes fait des efforts çà et là, mais les Sénégalais voulaient un Chef d’Etat qui ferait plus que le Président Abdoulaye Wade et non moins Pape du Sopi.
Mesdemoiselles, Messieurs, chers invités

L’économie nationale est à genou. Les rares ressources disponibles sont mal gérées. A cela, s’ajoutent les voyages coûteux du Président de la République, la hausse non justifiée du budget de la Présidence de la République, l’implication de sa famille, particulièrement celle de son épouse, dans le fonctionnement de l’Etat, entre autres dérives.
Les salaires des enseignants ne sont jamais payés avant le 15 de chaque mois. La Justice est devenue une arme politique des tenants du pouvoir. Depuis plus de 20 ans, c’est la première fois que l’Université de Dakar ouvre ses portes au mois de mars.

Pour cette campagne agricole, les paysans étaient obligés de brader leurs récoltes dans le marché noir. D’autres ont préféré céder leur produit aux Chinois qui proposent des prix plus intéressants.
Où va le Sénégal ?

Pour les quatre (04) prochaines années, nous souhaitons que tout change. Nous attendons le vrai changement, les ruptures véritables. L’immobilisme et le tâtonnement sont les mauvaises boussoles des leaders sourds aux appels de la raison populaire. Il faut écouter ces voix qui traduisent les attentes légitimes des Sénégalais. Il n’est pas encore tard pour bien faire.
Mesdemoiselles, Messieurs, chers invités

La Grande Alliance Patriotique (GRAP) est née, debout au cœur de la République et porté par les aspirations à une meilleure vie. Elle est mise au monde par des jeunes et des femmes qui en ont marre de la politique de la ruse et des promesses non tenues, marre aussi des rentes de coteries et de l’instant. Demain est un trésor si précieux qu’il faudrait le préserver des contingences futiles du présent. Aujourd’hui est un temps de labeur et de fraternisation autour de l’héritage commun qu’est le Sénégal. La démarche est fusionnelle, dans la beauté des cœurs attachés à l’amour de la Patrie, sans distinction.

Avec l’ensemble des forces vives de la Nation, nous comptons travailler ensemble, pour sauver le Sénégal. Notre Grande Alliance s’ouvre à tous les partis politiques qui ont les mêmes idéaux, les mêmes ambitions et les objectifs que nous.
Fini l’escroquerie politique, ce pays doit être gouverné autrement. Nous proposons un nouveau Pacte de Gouvernance Publique au sein de la GRAP qui, sans jeu de mots, est une véritable GRAPPE de performances ! Avec notre PROGRAMME «Yooku Ba Yeeko», nous allons bâtir un SENEGAL NOUVEAU.
Je vous remercie pour votre précieuse attention.


Monsieur Djibril NDIAYE
Président Grande Alliance Patriotique


[Photos] Discours de Djibril Ndiaye président de la Grande alliance patriotique (Grap) au lancement de son parti, hier

[Photos] Discours de Djibril Ndiaye président de la Grande alliance patriotique (Grap) au lancement de son parti, hier

[Photos] Discours de Djibril Ndiaye président de la Grande alliance patriotique (Grap) au lancement de son parti, hier

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[Photos] Discours de Djibril Ndiaye président de la Grande alliance patriotique (Grap) au lancement de son parti, hier



1.Posté par benno bokk yaakaar le 25/03/2013 14:14 | Alerter
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