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Présidentielle de 2019: Ces candidats perdus de vue ou casés ailleurs

Ils étaient plus de 80 citoyens sénégalais à se déclarer candidats à la candidature de la présidentielle du 24 février 2019, en passant récupérer les fiches de parrainage à la Direction générale des élections (Dge). Beaucoup de ces candidats sont restés aphones aujourd'hui.


Rédigé par leral.net le Samedi 22 Décembre 2018 à 16:09 | | 0 commentaire(s)|

Présidentielle de 2019: Ces candidats perdus de vue ou casés ailleurs
La dure épreuve de la collecte de parrains, à savoir au moins 0,8% des électeurs, soit 53.457 en valeur absolue, et au plus 1% des inscrits sur le fichier électoral, à savoir 66.820 électeurs, a fait ses premiers effets.

A 5 jours de la date de clôture du dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle du 24 février prochain, au Greffe du Conseil constitutionnel, l’affluence notée aux portes de la Direction générale des élections (Dge) au moment du retrait des fiches de parrainage, n’est pas la même. En effet, ils étaient plus de 80 personnalités, à la date du 27 août, jour de lancement de la campagne de parrainage, à se ruer aux portes de la Dge pour entrer en possession des documents devant leur permettre de procéder à la collecte de parrains.

A la date d’aujourd’hui, il n’y a qu’environ 15 candidats à la candidature à se présenter au Conseil constitutionnel pour officialiser leur souhait de prendre part aux prochaines joutes électorales. Où se trouve le gros du lot ? Le moins que l’on puisse dire, c'est que beaucoup d’entre eux sont restés aphones en termes de démarches pour régulariser leur candidature, comme par exemple le dépôt de leur caution à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), ou la présentation de leur coalition au Conseil constitutionnel.

La périlleuse étape du parrainage pour tous à franchir obligatoirement, introduite dans le Code électoral avec une exigence d’au moins 0,8% des électeurs, soit 53.457 en valeur absolue, et au plus 1% des inscrits sur le fichier électoral, à savoir 66.820 électeurs, est passée par là. Parmi ceux-là, il faudrait citer la présidente du mouvement Coalition «Degg Jeuf», Nafissatou Wade. Il en est de même du Capitaine Mamadou Dieye, du juge démissionnaire Ibrahima Hamidou Dème, et de Samuel Sarr du parti Libéralisme Social Sénégalais.

A mettre dans le même panier, le président du mouvement Dathie Deup, Cheikh Alassane Sène, Françoise Hélène Gaye établie aux Etats Unis, ou encore Ansoumana Dione du mouvement politique Serviteur du Peuple/Diaamou Askanwi, sans oublier Oumar Waly Zoumaro Sg du Sels/O, de Badou Kane du mouvement Demal Suñu Bopp, etc. La liste est loin d’être exhaustive.

A noter, par ailleurs, que beaucoup de ces candidats déclarés à la candidature ont trouvé refuge, soit derrière un autre candidat, soit ont choisi de mobiliser leurs efforts autour de la transparence des élections. Pour ce dernier cas, il s’agit du président du mouvement «Sénégal Bou Bess», Mame Adama Guèye qui a mis en place, avec la quasi-totalité des partis de l’opposition, la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (Pose)- aux dernières nouvelles, il a déposé son dossier au Conseil Constitutionnel.

Parmi ceux qui ont rangé aux oubliettes leur candidature en faveur d’un autre postulant, il faut citer Abdoulaye Baldé de l’Ucs et Cheikh Tidiane Gadio Mpcl-Luy Jot Jotna qui roulent tous les deux, pour le candidat de la majorité présidentielle, Macky Sall. Le candidat de la coalition Madické 2019 a aussi bénéficié du soutien de beaucoup de candidats, à savoir Ndella Madior Diouf présidente du parti Réconciliation nationale pour l’unité africaine (Rnua), le leader du parti «Jam Ak Kheweul», Ngouda Fall Kane, Modou Bousso Dieng, le professeur Coumba Ndoffène Diouf, Mor Sylla du mouvement «Demain dès maintenant», etc.

Quant au candidat de la coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa Sall, elle bénéficie du soutien de Cheikh Bamba Dieye du Fsd/Bj. Il en est de même de celle de Karim 2019, qui a enregistré le soutien de Mamadou Diop Decroix d’Aj/Pads. Un premier filtre, avant celui des «7 Sages», qui laisse présager une réduction drastique des candidats à la présidentielle prochaine sur la liste finale du Conseil constitutionnel.






Sud Quotidien