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Procès Khalifa Sall : Le COS/M23 exige de l’Etat du Sénégal, le respect de la décision de la CEDEAO


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Juillet 2018 à 21:15 | | 0 commentaire(s)|

La Commission Orientations et Stratégies COS/M23 et ses collaborateurs de la Plateforme Pencum Askan Wi/Assemblée du Peuple viennent encore une fois à travers ce communiqué de presse, interpeller l’opinion nationale et internationale, sur une certaine actualité mettant en avant la Justice sénégalaise dans son fonctionnement et ses actes rendus.
 
 Une Justice qui une fois de plus, est mise à l’épreuve dans ses rapports hiérarchiques avec la tutelle, et la nature conflictuelle découlant de traitements appliqués à des justiciables sénégalais, qui n'en finissent pas de décrier la violation constante de leurs droits et des fondements qui régissent le Droit sénégalais.
 
En sus, l’acte rendu par la Cour de Justice de la CEDEAO dans le procès du Maire de la Ville de Dakar, Monsieur Khalifa SALL, attestant de la violation des droits de la défense et de certaines dispositions constitutionnelles, conforte vivement nos positions de sentinelles du respect des principes et exhorte au combat.
 
Ainsi, la COS/M23 et ses collaborateurs exigent de l’Etat du Sénégal et de la Justice, de respecter la décision de la CEDEAO et de rétablir entièrement Monsieur Khalifa SALL dans ses droits, par sa libération.

Considérant que le respect des principes, de la réglementation et des procédures prévaut sur tout autre motif brandi.

Considérant que le Sénégal, partie prenante de la CEDEAO, doit se conformer aux décisions de ladite autorité qui engagent la communauté comme ce fut le cas dans le passé dans la gestion de dossiers impliquant des pays membres, la COS/M23 et ses collaborateurs attendent de l’Etat du Sénégal et ses institutions judiciaires, qu’ils accèdent aux injonctions de l’institution régionale, par la libération sans délai du Député-maire, Monsieur Khalifa Ababacar SALL.
 
Quid du cas de Karim WADE, nous exigeons le respect de ses droits civiques. En effet, en plus de tous les arguments qui plaident en sa faveur, le Ministre de la Justice d’alors, Me Sidiki KABA, en parfait spécialiste des affaires judiciaires et en sa qualité de Garde des Sceaux, chef hiérarchique du Parquet, avait clairement et en toute lucidité, affirmé que Monsieur Karim WADE ne perdait aucun de ses droits civiques suite à sa condamnation par la CREI.

Tous les éléments énoncés ci-dessus nous amènent à croire fermement que la détention de M. Khalifa SALL et l’annulation de l’inscription de M. Karim WADE sur les listes électorales, constituent des actes flagrants de violation de leurs droits. Par conséquent, l’entêtement de l’Etat du Sénégal à leur denier leurs droits ne font qu’envenimer l’atmosphère déjà tendue dans laquelle vivent les populations sénégalaises ; et risque de créer de vives tensions sociales dans le pays.

Nous appelons ainsi l’Etat du Sénégal et la Justice à veiller au respect strict des droits des honnêtes citoyens.

L’Essentiel, le Sénégal !
Par souci et par conviction, vive le Sénégal, vive la Nation !