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Quatre mariages et un enterrement : Tout ce que vous ne savez pas sur ce film culte

Rédigé par leral.net le Mercredi 2 Janvier 2019 à 10:14 | | 0 commentaire(s)|

Découvrez cinq anecdotes peu connues sur la comédie culte Quatre mariages et un enterrement, proposée mercredi 2 janvier à 14h15 sur France 3.

Le film culte Quatre mariages et un enterrement, diffusé mercredi 2 janvier à 14h15 sur France 3, a été l'un des gros succès surprise de l'année 1994. La délicieuse comédie, servie notamment par Hugh Grant Andie MacDowell  et Kristin Scott Thomas  a en effet totalisé un box-office mondial de 245 millions de dollars... pas mal pour un film dont le budget était 55 fois moins élevé !

1. Histoire vraie

Quatre mariages et un enterrement, écrit par le scénariste à succès Richard Curtis  (Coup de foudre à Notting Hill Le journal de Bridget Jones Love actually...) est inspiré d'une histoire vraie. Une histoire survenue à Richard Curtis lui-même : arrivé à l'âge de 34 ans, le scénariste s'est, d'un coup, rendu compte qu'il avait été invité à 65 mariages différents sur une période de 11 ans. Non seulement lui-même n'était toujours pas marié, mais en prime, Richard Curtis avait rencontré durant l'une des noces une invitée. Une invitée qu'il avait charmée, mais avec laquelle il n'avait pas poursuivi de romance : le souvenir hanté de cette occasion ratée — et toujours regrettée — est à l'origine du scénario.

2. Sur le fil !

Lorsqu'Hugh Grant a décroché le rôle principal de Quatre mariages et un enterrement, le jeune comédien était sur le point d'abandonner sa carrière d'acteur, faute d'emploi. La bataille pour obtenir le rôle a été longue : Richard Curtis, le scénariste, trouvait Hugh Grant trop beau pour incarner son héros. Hugh Grant, auditionné parmi 70 acteurs, a emporté le morceau en montrant à l'équipe du film une vidéo du discours très drôle, car ultra-maladroit, qu'il avait prononcé au mariage de son frère dont il était le témoin.

3. Bonne affaire

La production de Quatre mariages et un enterrement étant très fauchée (les figurantes au mariage devaient même apporter leur propre robe) Andie MacDowell (Carrie), alors star très demandée, a accepté de ne pas avoir de salaire fixe. Mais plutôt un petit pourcentage sur les éventuelles entrées du film. Vu le — colossal — succès mondial de Quatre mariages... l'affaire s'est révélée excellente ! La comédienne, choisie après que Marisa Tomei  ait décliné le rôle, a retiré de l'affaire un bon paquet de billets, plus de 2 millions $, soit 20 fois plus que le salaire de Hugh Grant !

4. Clin d'œil

Dans le générique, Amber Rudd  est qualifiée — un clin d'œil de la production — de "coordinatrice aristocratie" (Aristocracy Coordinator). La raison ? Amber Rudd, future parlementaire et future ministre de l'Intérieur de la Première ministre Theresa May , avait de très nombreuses connaissances dans l'aristocratie britannique. Elle s'est débrouillée pour convaincre un certain nombre de ducs et comtes de faire des apparitions gracieuses lors des scènes de mariage. Notamment le Comte de Burlington, le comte de Woolton ou encore le duc du Devonshire.

5. Cachez ce fuck...

Lors de la première scène du film, Charles (Hugh Grant) et Scarlett (Charlotte Coleman) sont à bout de nerfs et prononcent l'injure "fuck" un nombre incalculable de fois. Fuck étant proscrit dans les cinémas et sur les télés US, le distributeur américain du film, Gramercy Pictures, estimait que la séquence pouvait mettre en danger la carrière de Quatre mariages... outre-Atlantique. Le réalisateur Mike Newell et les comédiens ont donc accepté de retourner la fameuse première scène en remplaçant tous les "fuck" par une insulte britannique "bugger".

Le plus drôle étant qu'en anglais, "bugger" est certes un peu vieillotte, mais tout aussi injurieuse (approx. "connard") que fuck. Mais sa qualité toute britannique la rendait parfaitement compatible avec les chastes oreilles du public américain. La scène "bugger" n'a été employée que pour les copies américaines du film.

Source Telestar