Quel candidat pour le Rewmi ? Le pacte de fidélité Thies-Idrissa Seck a -t-il atteint ses limites ?

Différer la réponse à cette question équivaut à animer une compétition d’arrière garde dans son parti et y installer la chienlit.

La question prioritaire de la candidature au sein du Rewmi n’est pas un débat de fond. C’est une urgence qui appelle un traitement préjudiciel à toute autre question pour refidéliser l’électorat affectif de MARA assailli au quotidien par la convoitise forcenée et organisée de l’APR et des candidats de la société civile.

Depuis quelques temps des candidats mal préparés, manquant de moyens financiers et humains, se signalent bruyamment par des révélations politiques nauséabondes, des incitations à la violence, des chimères démagogiques et des promesses mirifiques.

Aujourd’hui, le plus inquiétant, c’est que les principaux responsables de cette situation continuent de bafouer les droits des citoyens Thiessois et que l’impunité continue de s’ériger en règle de droit, alimentant ainsi une haine citoyenne qui n’est pas congénitale à la compétition électorale, mais expression de frustration et source de sanction contre un Maire bien aimé transformé désormais en source de tous les maux. Le Maire de Thiès ne trouve pas la nécessité de défendre son poulain assailli de toute part ; de même il ne lui applique aucune sanction malgré tout ce que lui racontent les gens de Rewmi, eux même. Pire, devenu grand spectateur, absent, il n’a plus aucun message à proposer aux thiessois déboussolés, eux qui ne l’entendent se prononcer que sur les questions relatives à la conquête du pouvoir au détriment de leurs préoccupations quotidiennes de plus en plus laissées en rade.

Pour Thiès, c’est le « alea jacta est » la messe est dite : Idrissa Seck ne représente plus l’idéal absolu hors de toute contingence. Le pacte de fidélité a épuisé ses limites.

thiesinfo