Le ministre de la Culture et de la Communication a souligné que cette initiative "vient à son heure", car, selon lui, "quand on parcourt la presse en ligne, les gens sont souvent scandalisés (...). C'est comme si toutes valeurs éthiques étaient bafouées", rapporte Libération qui cite l'Aps. "Des gens se font insulter dans les sites, sans compter les mauvaises informations que les gens donnent et cela a des conséquences aussi bien sociales, familiales, économiques que culturelles", a-t-il déclaré. "C'est grave, le drame que vivent certaines familles en lisant ces sites (...)", a souligné Mbagnick Nidaye, estimant que "les sites de presse en ligne ont une responsabilité par rapport à ces forums et commentaires (...) qui dénotent un manque de professionnalisme". De plus, il a dit avoir constaté que "80% des sites d'information en ligne sont des sites agrégateurs dont la plupart n'ont pas de rédaction puisque c'est une seule personne qui s'en charge". Aussi, estime-t-il que "les conclusions du séminaire aideront à étudier la question de la régulation". Il a donc annoncé : "En révisant le nouveau code de la presse, nous allons prendre des dispositions pour réprimer et mettre l'accent sur la formation des journalistes".
Pour sa part, le directeur de la communication, Alioune Dramé, a fait remarquer : "Dans le milieu de la presse où il y a des avancées technologiques, nous n'avons pas encore de texte afférant contre les dérives". Le président de l'Appel, Ibrahima Lissa Faye, a évoqué la question du modèle économique qui est selon, lui, "l'un des grands chantiers du projet du séminaire, sans lequel il sera difficile de faire de la régulation".
Source : Libération
Pour sa part, le directeur de la communication, Alioune Dramé, a fait remarquer : "Dans le milieu de la presse où il y a des avancées technologiques, nous n'avons pas encore de texte afférant contre les dérives". Le président de l'Appel, Ibrahima Lissa Faye, a évoqué la question du modèle économique qui est selon, lui, "l'un des grands chantiers du projet du séminaire, sans lequel il sera difficile de faire de la régulation".
Source : Libération